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LE COLISÉE VU DES JARDINS FARNÈSE de COROT

Publié le 07/08/2012

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Corot naît à Paris le 16 juillet 1796 dans un milieu tout à fait étranger au monde de la culture. Fils d'un drapier et d'une modiste, il commence sa vie sans enthousiasme en mesurant les tissus dans le magasin de son père. Ayant obtenu de ...

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LE COUSÉE VU DES JARDINS FARNÈS E 1826 P ei ntre fran çais Biographie (1} Corot naît à Paris le 16 juillet 1796 dans un milieu tout à fait étranger au monde de la culture.

Fils d'un drapier et d'une modiste , il commence sa vie sans enthousiasme en mesurant les tissus dans le magasin de son père.

Ayant obtenu de celui-ci, résigné, une petite rente pour se consacrer à son unique passion , il se forme dans l'atelier du peintre de paysages historiques Michallon et ensuite dans celui de Bertin , tous les deux de ten­ dance néo-classique .

En 1825, il part pour son premier voyage en Italie, dans un esprit très différent de ses illustres prédécesseurs, Goya , Ingres, David.

Le voyage en Italie pour Corot ne constitue pas seulement le couron­ nement d'un rêve classique mais plutôt le moyen de goûter la poésie de la campagne ombrienne, romaine, toscane.

Durant son séjour de trois ans à Rome, Narni, Tivoli, il peint de nombreux paysages d'après nature.

En 1827, il expose pour la première fois au Salon.

Il présente au public un sujet italien Le Pont de Nami (Picto 666), où l'on saisit le bonheur de l'artiste peignant librement.

Dès son retour en France, Corot part à la découverte des différentes régions de son pays.

Certains lieux reviennent souvent dans son œuvre : Arras, Fontainebleau, Nantes, Douai , Rouen, Beauvais et bien sûr Ville­ d' Avray où se trouve la maison familiale.

Outre deux autres séjours en Italie en 1834 et en 1843, cet infatigable voyageur visitera également la Suisse , la Belgique et la Hol­ lande .

Il vend son premier tableau important en 1840, mais c'est seulement après 1855 qu'il connaîtra l'aisance et la gloire.

A côté de ses nombreux paysages, Corot a également peint un grand nombre de tableaux de personnages demeurés presque inconnus de son vivant.

Quatre mois ava nt de mourir en 1875, il exécute une Vue de l'intérieur de la cathédrale de Sens , grand et ultime témoignage de son talent.

XIxe siècle Papier marouflé sur toile 30 x 49cm Ana lys·e ...., Ce tableau a été exécuté d'après nature en mars 1826.

Nous y voyons une succession de structures aux tons chauds et rosés, distribuées jusqu 'à l'horizon et unies entre elles par une lumière fondue, une sorte de « voile de rêve » qui enveloppe les antiques ruines romaines.

L'œuvre fut présentée en 1849 au Salon et il est probable qu'à cette occasion, Corot y ait apporté des retouches : les arbres sur la droite, en particulier , sont exécutés selon une techniqu e différente du reste de la végétation .

Comme beaucoup d'a utres tableaux de paysage s exécutés en Italie , celui-ci témoigne de l'intérê t de Corot pour cette terre riche en vestiges classiques ; ses représentations toutefois ne sont jamais grandiloquentes mais plutôt empreintes d'a mour et de vitalité.

L'œuvre C En 1826, Corot exécuta trois peintur es assez semblables : Vue des jardins Farnèse , Le Forum vu du Palatin et Le Co lisée vu des jardins Far­ nèse.

Ces œuvres constituaient une sorte de tripty­ que, chacune d'elles illustrant le changement de la lumière sur le paysage à trois moments de la journée : le matin , l'a p rès-midi et le soir.

Selon les intentions de l'auteur, le« triptyque » aurait dû rester au Louvre mais un tel désir n'apparut pas dans son testament; il s 'agissait seulement de confidences de Corot et d 'indications autographes inscrites au dos des toiles.

Auss~ tandis que notre œuvre entrait au Louvre en 1875 en même temps que toute une série de paysages, la matinée- Vue des jardins Farnèse - prit une toute autre destination : elle traversa l'AtlantU;,ue pour rejoindre, à Washington, la collec­ tion Phillips où elle est toujours conservée.

Ou même peintre : PICTO 666 à 673 Photo R.M.N.

© Nardini Editore, 1991.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française, 1991.

R2-05-21. »

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