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Le Centre Georges-Pompidou

Publié le 26/03/2019

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Le Centre

 

Georges-Pompidou

Le Centre Georges-Pompidou, inauguré en 1977, présente de nouvelles formes d'architecture. Richard Rogers et Renzo Piano, les architectes, mettent en scène l'esthétique et la transparence pour la culture.

 

Après cinq ans de travaux, le Centre National d'Art et de Culture Georges-Pompidou ouvre ses portes le 1\" février 1977 à Paris. Le projet de Beaubourg doit, selon la formule du président de la république Georges Pompidou, devenir un monument du XXIP siècle. Le caractère révolutionnaire de ce bâtiment s'est heurté aux oppositions violentes de certains.

L'architecte Richard Rogers (le deuxième en partant de la gauche) et ses partenaires

En effet, cette construction, qui ressemble plutôt à une raffinerie qu'à un centre culturel, provoque un débat enflammé sur la forme et la fonctionnalité de l'architecture moderne. Le débat soulève la question de savoir si la valeur de la construction technique peut entrer en compétition avec une apparence superficielle simplement décorative.

 

Pour les architectes de ce projet, qui aura coûté 933 millions de francs, il est clair que le fonctionnement du bâtiment prime sur toutes choses. Le Centre doit être pluridisciplinaire : musée national d'Art Moderne, bibliothèque publique d'information, centre de création industrielle, cinéma

Garance et l'IRCAM (laboratoire de musique contemporaine).

« Pourtant, comme l'avait prévu son ini tiateur, le président Georges Pompidou, la réaction du public est extrêmement critique.

Le Centre fait trop l'effet d'un corps étranger dans le quartier de Beaubourg.

Le sou­ venir de la démolition des Halles est encore trop proche, et 1 ié à la perte d'une identité traditionnelle , d'une vie de quartier.

Ce n'est que progres­ sivement que le Centre parviendra à surmonter cet état de fait.

La criti que arch itectu rale voit dans le Centre Pompidou un point de dép art pour le développement d'une esthétique nouvelle.

L'accent mis sur la construction technique, une carcasse découv erte et le processus de déplacement de l'inté­ rieur vers l'exté rieur sont des prin­ cipes qui caractérisaient jusqu'alors des bâtim ents utilitaires.

L'archi­ tecture high-tech est désormais très à la mode : une série de grands grou pes, à travers le monde entier, font construir e dès lors leur s bâtiments administratifs selon cette nouv elle tendance.

Les célèbres bâtiments de l'arch itectu re high tech 19 69-1984 le complexe hospitalier d'Aix­ la-Chapelle Le compl exe hospita lier universitaire d'Aix-la-Chapelle, œuvre contestée, est un exemple précoce d'architec­ ture high tech en Allemagne.

Il n'est achevé qu'au bout de 15 ans de travaux.

Les archi­ tectes Weber, Brand et Partner assemblent des tours d'appr ovisionnemen t, des tuyaux et des galeries de couleurs criardes.

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1979 le centre hospitalier ""M"""a7iso_n_sta,..-nd"""'a-rd -:-:00:-::-:-1 --'-" ' -'-"- d'Aix-la-Chapel le L'architecte japonais Youji Watanabe ouvre son agence en 1972.

Il assoit sa réputation avec la Maison standard 001, un cube de béton aux ouver- tures minimales, qui res­ semble à une tombe.

1981-19 86 Uoyd's Building Ce bâti ment acc ueille les bureaux du groupe d'assu­ rance Lloyd's à Londres C'est la seule œuvre majeure de Richar d Rogers, architecte anglais, dans Londres.

Toutes les installations de service sont rejetées à l'exté rieur.

Le bâtiment au profil agité, a un plan rectangulaire ordonné autour d'un vaste atrium.

19 80-1986 Banque de Shanghaï et Hongkong Norman Foster crée à Hongkong la banque de Shangaï et Hongkong, une construction pour « un siècle pacifique ».

Ici aussi, la structure porteuse revêt un aspect esthétique.

Ce bâti­ ment immense, qui resse mble à un jeu de construction mét allique, est suspendu à hu it pair es de mâts.

Les in sta llations de services - escaliers, ascenseurs, salles d'attente -sont visibles de l'extérieur.

Les façades sont en granrt: et en verre miroir.

19 82-1 983 Centre de distribution Renault La société Renault joue la carte de l'architecture high tech.

Norman Foster conçoit pour le centre de distribution de Swindon une structure en forme de parapluie.

Elle est pourtant modifiée au profit d'un cadre plus massif.

La couleur jaune permet d'iden­ tifier le bâtiment.

Uoyd's Building à Londres La banque de Shanghaï et Hongkong 149. »

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