Le Bolchoï

« V « École du ballet russe » issue de l'enseignement du Français Marius Petipa au milieu du XIXe siècle, moder­ nisé et transposé par Serge de Diaghilev au début du XXe.

La troupe de ballet comprend 250 danseurs qui pourraient tous danser en soliste, tant leur formation a été poussée. Il en résulte une homogénéité et une discipline parfaites.

C'est le fruit de l'enseignement long, rigoureux et ardu de l'école du Bolchoï.

Les enfants y entrent à l'âge de 10 ans et y reçoivent, en même temps qu'une formation spéciale (danse classique, danse populaire, danse historique, art du comédien, musique, histoire du ballet et du théâtre) une instruction secondaire.

5 Le Bolchoï présente ainsi un ensemble unique au monde d'excellents danseurs rompus à cette technique russe remarquable par ses placements, sa grâce, son « lié », son expression.

Parmi ses artistes les noms de Galina Oulanova, Moïa Plissetskaïa, Natacha Bess- mevtnova, Nina Timofeeva, Ekaterina Maximova, Vladimir Vassiliev, Ni col aï Fadéietohev, etc., sont partout célèbres.

6 A Moscou, trente théâtres donnent chacun plusieurs spectacles en alternance et disposent d'une troupe perma­ nente.

Le Maly (Petit Théâtre) sur la même place que te Bolchoï, est le dépositaire du répertoire national russe.

Le Théâtre d'Art continue d'appliquer les théories de Stanislavski.

Le Théâtre de la Satire se distingue par son anticonformisme comme, par son humour, le Théâtre de Poupées de Serge Obraztsov. Le public soviétique, très exigeant, demeure attaché au patrimoine classique ; il tient à la fois au merveilleux de l'intrigue et à la perfor­ mance des acteurs. C'est ce qui explique aussi le succès du Cirque, dont les spectacles sont les meilleurs du monde.. »