L'art et le sens de l'histoire
Publié le 12/02/2013
Extrait du document
«
ciblée, précise, concentrée dans son objet.
Ici c’est l’histoire du Saint Empire Germanique,
histoire de la Saxe, de la Prusse, du Xème, XVIIIème siècle.
Compile un grand nombre d’ouvrage restreints qui est d’abord informative mais va devenir
vaine et superflu : arrive à compiler l’histoire particulière, qui considère que cette histoire est
incomplète, donc biaise la perspective historique.
Au contact de ce travail, Winckelmann prend conscience qu’une histoire particulière serait
nécessairement mutilée.
Par ce travail de compilation, il acquiert une conscience sur l’histoire
et quelle est la juste manière d’opérer l’histoire.
1751- 1754 : Change de fonction pour être nommé bibliothécaire.
Il doit procéder au
catalogage de la collection de livres du comte de Bunau.
En tant que bibliothécaire, il va être chargé de faire la recension de chaque ouvrage
nouvellement acquis par la bibliothèque.
Procède de façon analytique et manifeste son
mécontentement car la tache et rébarbative et morcelée : opposition entre le particulier,
restreinte et la vision d’ensemble.
Approche essentielle car contribue à l’essor de sa culture
mais aussi nourrit une première intuition historique.
De manière évidente, ces responsabilités lui ont permis d’acquérir une connaissance
historique, humaniste étendu et lui permet d’acquérir la connaissance des grands historiens de
l’époque.
Ses références : Hérodote, Plutarque etc.
B) En finir avec les « Vies d’artistes ».
Winckelmann, à partir de 1754, lorsqu’il cesse ses fonctions pour le comte de Bunau,
commence à dessiner ses premiers projets de publication qui préparent la sortie d’un ouvrage
monumental : son Histoire de l’art des anciens en 1754 .
Multiplie les charges et critiques contre une manière particulière de faire l’histoire, ciblée,
restreinte dont l’ouvrage des « Vies d’artistes ».
« L’art tomba alors même à Rome dans une grande barbarie.
Et les artistes qui ont écrit sur
l’art, comme Vasari, ont été frappé de cécité » : Ose une contradiction, violente critique au
nom d’une autre conscience de l’histoire.
« Un de ces escrocs érudits , qui ne fait que déplacer de l’air », Bellori.
Winckelmann donne l’impression de se livrer à un règlement de compte avec les historiens et
historiographes qui l’ont précédé : son expérience avec Banau, la connaissance colossale qu’il
a acquise, et rappeler l’affirmation d’une position critique contre une conception particulière
de l’histoire.
Rejette la pure et simple érudition : leurs prétendus savoirs, les données mutilées,
incomplètes car ciblées dans son objet donc insatisfaisante « L’érudition est une chose qui
rend les hommes insensibles ».
Face aux « Vies de Vasari », il se montre contre accumulation de détails, d’anecdotes, ce
principe d’écriture d’une vision particulière de l’histoire et entend proposer une vision
universelle de l’histoire ..
»
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