L'art en Iran
Publié le 14/01/2012
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Cyrus, Cambyse, Darius et Xerxès furent les conquérants et les bâtisseurs de cet empire. Ils échouèrent seulement lorsqu'ils voulurent s'emparer de la Grèce, au cinquième siècle av. J.-C. Leurs tombeaux, palais, vêtements et bijoux faisaient l'émerveillement de leur temps et furent à l'origine de cette image de splendeur qui s'éveille encore en nous lorsqu'on nous parle d'un «potentat oriental «. Dans les falaises, au-dessus des plaines sablonneuses iraniennes, ils firent tailler des chambres funéraires pour qu'elles demeurent inviolées comme les tombes des pharaons égyptiens. La façade du tombeau de Xerxès à Naqsh-i-Roustam, près de Persépolis, est ornée de sculptures en relief montrant le souverain devant un autel du feu porté par les hommes de trente nations de l'Empire; ceux-ci ne sont pas représentés dans leur apparence réelle et ressemblent à des personnages découpés en série dans du papier, avec cette différence qu'ils sont ici taillés dans le roc. A l'intérieur de la chambre funéraire rectangulaire, le corps était exposé sur un lit de parade, habillé de vêtements somptueux et protégé par ses armes, mais sans la nourriture, les ustensiles et les meubles favoris qui auraient été enterrés avec un pharaon égyptien; le roi de Perse était monothéiste, disciple du dieu Ahoura-Mazda, « seigneur sage >> que les Achéménides adoraient ....
«
• Persépol/s
particulièrement les déesses de la
fertilité, ont été retrouvées en
même temps que des armes et
des outils habituels en silex,
en pierre ou en argile.
L'artisanat
était visiblement parvenu
à un
haut degré de perfection, comme
en témoignent la clarté de la
composition et la stylisation
merveilleusement sensible
des
formes empruntées au monde de
tous les jours.
A l'âge
du Bronze, vers
M[f) [f)YTJIPFE
2700 av.
J.-C., ces motifs furent
adaptés aux mors,
aux ornements
de harnachement,
aux armes et
aux bijoux découverts dans le
Louristan 83• A l'aide d'une
technique dont l'origine remonte
peut-être
à 3000 av.
J.-C.
et
probablement venue d'Arménie,
les artisans fabriquaient toute
sorte de caparaçons
et de harnais
pour les éleveurs de chevaux
louristanais, qui vivaient
à l'est
de Samarra
et de Suse; l'habileté.
»
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