L'art en Egypte ancienne - Art égyptien
Publié le 14/01/2012
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Le merveilleux bas-relief montrant la belle-soeur de Ramose (tombeau de Ramose à Thèbes), est aussi raffiné dans ses détails que la statue de Chéphren. La stylisation, si poussée soit-elle, ne nuit en rien à la délicatesse des méplats, à l'expression décorative de la chevelure. Le tout est d'une élégance subtile. Un pareil relief ne peut être que l'oeuvre d'un artiste très raffmé, sensible aux possibilités décoratives de la ligne et du jeu à peine perceptible des plans. Les reliefs ornaient les murs des temples et des sanctuaires. Leur but était de raconter et de glorifier les hauts faits des rois, de dépeindre des coutumes religieuses ou de représenter des activités humaines nécessaires à la vie future. Ce sont de véritables «films «, qui devaient être facilement compréhensibles. L' abondance des détails est due au désir de consigner le plus possible. Les Égyptiens ajoutaient même souvent des hiéroglyphes dans les vides. Toute considération esthétique était subordonnée à ce besoin de narration. Aussi, beaucoup de conventions stylistiques des reliefs égyptiens ont-elles été commandées par ce fait. Les représentations sont anguleuses parce que chaque détail a été dessiné sous sa forme la plus significative et chaque figure dans l'attitude la plus caractéristique. Les pieds sont de profù, quelle que soit la position du personnage.
«
MER MEDiTEPRANEE
idéal.
Si les Égyptiens se conten
tèrent au début de faisceaux de
tiges
de lotus et de papyrus
maintenus ensemble avec de
l'argile,
ils employèrent la pierre
dès qu'ils envisagèrent la cons
truction de monuments de
grande envergure.
Les avantages géographiques
étaient contrebalancés par cer
tains inconvénients.
Les crues du
Nil faisaient disparaître les
bornes des champs et il en
résultait souvent des différends.
n fallut donc très tôt créer une
législation pour régler ces litiges.
Les trois millénaires d'histoire
égyptienne virent l'ascension
et
le déclin de quatre régimes forts,
séparés
par des siècles de con
fusion.
Ces quatre périodes
coïncident avec une activité
artistique intense, probablement
parce que la continuité et
la
stabilité du régime favorisaient
l'épanouissement
des différentes.
»
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