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L'art à la fin du XIXe siècle

Publié le 21/05/2012

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Ceci explique dans une très large mesure le style de Rodin (1840-1917), le plus grand sculpteur du dix-neuvième siècle. Rodin était capable de créer des oeuvres d'un naturalisme étonnant, comme son Age d'Airain. Envoyé au Salon de 1 877, on accusa même l'artiste d'avoir fait un moulage d'après nature. Rodin put prouver la fausseté de cette accusation, mais celle-ci n'aurait pas été formulée

si l'oeuvre n'avait pas tant ressemblé à une figure humaine réelle. Les Bourgeois de Calais sont à peu près aussi naturalistes. Les cinq hommes sont individualisés, leurs visages sont austères et presque hagards, leurs bras sont décharnés et nerveux, leurs bures sont d'une réalité quasi tangible. Rodin voulait placer les Bourgeois sur une plinthe d'tme dizaine de centimètres de haut et non sur un socle. Si on avait respecté son souhait, l'effet aurait été effectivement surprenant, lorsqu'on se serait trouvé face à face avec le groupe sur une place publique.

 

« qui se référait inévitablement au passé.

Pendant près d'un siècle, on n'imagina pas qu'il pût y avoir une architecture nouvelle.

On emprunta partout, sans aucun discernement, avec une préférence pour le gothique italien ou allemand.

On prit des détails dans les styles les plus divers, les combinant souvent d'une façon extravagante .

Il y eut néanmoins quelques beaux édiftces et des expériences pas­ sionnantes.

Car c'est dans des conditions aussi peu stimulantes que furent cependant construits quelques bâtiments de haute qualité.

La bibliothèque Sainte-Geneviève (r843-r8so) de Hemi Labrouste 16s.

Henri Labrouste (z8oz-7J) : la .ralle de lecture de la Bibliothèque Ste-Geneviève à Paris (z84J-JO).

s'inspire de la pré-Renaissance italienne, et plus particulièremeti.t des projets d'Alberti pour Saint­ François à Rimini.

Des arcades sévères encadrent les fenêtres de la salle de lecture à l'étage, alors que de petites fenêtres à arcades et une bande de guir­ landes sont les seuls ornements des murs en pierre du rez-de­ chaussée.

Ces motifs décoratifs, empnmtés au quinzième siècle, n'ont, en fait, auctme signifi­ cation.

L'intérieur de la salle de lecture 165 est plus intéressant.

Le dix-neuvième siècle fut le. »

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