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L'art à la fin du XIXe siècle

Publié le 14/01/2012

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Avec le dix-neuvième siècle, Paris devint véritablement la capitale du monde artistique. C'est dans ce centre intellectuel qu'allaient naître, désormais, les idées nouvelles. De nombreux artistes de toute origine y vécurent ou s'y établirent. De ce fait, tout changement de l'art français allait trouver son reflet dans l'art des autres pays. L'art académique survécut, bien entendu, même si nous avons tendance aujourd'hui à oublier quelle fut alors son importance dans les milieux officiels; et tous les jeunes artistes modernes furent, à l'un ou l'autre moment de leur carrière, en butte au conservatisme opiniâtre des peintres et sculpteurs académiques. L'École des Beaux-Arts prétendit longtemps encore régenter l'architecture. Elle accordait une très grande importance au dessin et au plan traditionnels, ne tenant nul compte des matériaux nouveaux, qui de l'avis des gens en placè ne convenaient pas à l' architecture monumentale. Cette époque est complexe, puisqu'on y trouve simultanément des manières très opposées. L'éclectisme en est la principale caractéristique. On puisa parmi les styles anciens les plus divers. L'architecte, et surtout son client, décidaient de n'importe quelle forme. Il était évident, par exemple, qu'une église devait être pseudo-gothique. On se référait volontiers à une prétendue tradition nationale. La formation de l' architecte, sa fantaisie, ses goûts ou ceux généralement médiocres du client furent très souvent les seules raisons d'un choix ...

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