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L'architecture de la mosquée

Publié le 09/01/2015

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La niche, la chaire, la salle de prière et la fon-taine sont les compo-santes élémentaires du lieu de culte, mais, au gré des conquêtes, les musulmans se sont ins-pirés de l'architecture byzantine et persane pour enrichir les formes existantes et en inven¬ter de nouvelles. C'est ainsi que les plus cé¬lèbres et les plus belles mosquées furent édi-fiées en Turquie, à Da-mas, à Jérusalem et au Caire.IBN TOULOUN Pendant une réunion de sa cour, Ibn Touloun, qui s'ennuyait, tordait un morceau de papier en spirale, lorsqu'un de ses courtisans lui demanda ce qu'il faisait. Il lui répondit avec impatience « Construis-moi un minaret comme ça ! » C'est de là que viendrait la forme des minarets de la mosquée qui porte son nom au Caire, ressemblant à des ziggourats babyloniennes, avec leurs escaliers extérieurs en colimaçon. SINAN Mimar Sinan (1489-1588), architecte au service de Soliman le Magnifique, construisit les plus grandes et les plus belles mosquées de Turquie, dont la fameuse mosquée de Sélim, à Édirne, Il admirait les grandes cathédrales byzantines et les considérait comme un défi à son propre génie et au génie islamique : « Les architectes des pays chrétiens pouvaient s'estimer supérieurs aux musulmans en savoir technique, puisque ces derniers n'ont pas réussi à créer quelque chose qui puisse se comparer au dôme de Sainte-Sophie. Cette confrontation avec une difficulté apparemment insurmontable a blessé au c½ur l'auteur de ces lignes. Toutefois, avec l'aide de Dieu et par la faveur du souverain, j'ai réussi à construire, pour la mosquée du sultan Sélim, un dôme plus large de quatre coudes et plus haut de six que celui de Sainte-Sophie. »
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« IBN TOULOUN Pendant une réunion de sa cour, Ibn Touloun, qui s'ennuyait.

tordait un morceau de papier en spirale, lorsqu'un de ses courtisans lui demanda ce qu'il faisait .

li lui répondit avec impatience : « Construis - moi un minaret comme ça ! » C'est de là que viendrait la forme des minarets de la mosquée qui porte son nom au Caire, ressemblant à des ziggourats babyloniennes, avec leurs escaliers extérieurs en colimaçon .

ablutions (couverte dans les pa ys plus froids), peuvent à leur tour être couronnés d'une coupole plus petite.

Dans l'ar­ chitecture d'inspiration per­ sane, le s galeries entourant la cour sont couvertes par des iwan, majestueuses voûtes en forme de « courbe en chaî­ nettes », ouvertes latérale ­ ment, et l'entrée de la mos­ quée est un immense portail.

Les muqarnas A ppelés en français « sta­ lactites », « alvéoles » ou « nids d'abeille», les muqar ­ nas sont une des inventions les plus remarquables de l'ar­ chitecture islamique .

Ce sont des moulures formées d'une multitude de petites niches reliées par des arches ; lors­ que les arêtes de ces niches se prolongent dans le vide, elles ressemblent à des stalactites .

Leur rôle est analogue à celui du pendentif de l'art roman : elles font la transition entre la forme arrondie de la cou­ pole et l'angle droit du pla­ fond qui la soutient.

Les mu­ qarnas existent depuis le dé­ but de l'ère islamique, mais leur usage s'est généralisé au XII' siècle, donnant lieu à une grande variété de formes et de matériaux.

Dans la mos­ quée d'lbn Touloun, au Caire, on en compte cent vingt-huit, tous de forme différente.

C'est plus tard, dans l'Égypte mamelouke, que l'on trouve les plus beaux muqarnas, sculptés dans la pierre .

Le minaret A l'extérieur de la mos­ quée se dressent un ou plusieurs minarets, d' où le. »

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