L'Adoration des Mages de Léonard de Vinci (Analyse du tableau)
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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son élégance et son charme font grande impression.
"Léonard était beau de sa personne, gracieux et bienproportionné", témoigne Giovanni di Gavina, peintre et ami de Léonard.
Verrocchio et ses élèves le font souventposer comme modèle.En 1472, à tout juste 20 ans, la guilde des peintres de Florence l'autorise à devenir "peintre professionnelindépendant".
En 1478, premier signe de reconnaissance de cette République florentine férue d'art et d'humanisme,Léonard reçoit une commande publique pour la décoration du retable de la chapelle San Bernardo de Florence, mais iln'exécute pas l'ouvrage.
En 1482, le monastère de San Donato, non loin de Florence, lui demande une Adoration desMages.
Des mois durant, Léonard dessine, hésite, recommence.
L'œuvre, magnifiquement amorcée, reste inachevée.Insaisissable et fantasque Léonard, qui, dès qu'il pense avoir compris une chose, ne peut s'empêcher de passer àune autre.
1482-1499 A la cour de Ludovic le More
Léonard, homme de la Renaissance, se passionne pour les bouleversements de son époque.
Lui aussi veutcomprendre et inventer, il a déjà noirci des pages entières de dessins et de notes de sa curieuse écriture degaucher - il écrit à l'envers, en miroir.
Géologie, astronomie, anatomie, urbanisme, botanique, hydraulique,mécanique : aucun domaine n'échappe à son insatiable curiosité.Mais Léonard a besoin d'un mécène pour financer ses projets.
Il postule comme ingénieur militaire auprès du puissantLudovic le More, qui règne sur le prospère duché de Milan.
Sa candidature est acceptée, même si c'est surtout poursa réputation de sculpteur et de fondeur que Ludovic Sforza l'engage.
Léonard lui a promis une statue équestre à lamémoire de son père Francesco Sforza.Quand il ne se consacre pas à son monument, Léonard conçoit et dessine des instruments de guerre.
Etrangeparadoxe pour cet humaniste, ce philosophe qui a la violence en horreur.
D'ailleurs, dès qu'il en a le temps, il met àl'étude des projets plus pacifiques : réseau d'égouts souterrains, installation de systèmes de chauffage central,machines volantes...
Trop en avance sur son temps, ses inventions se concrétisent rarement.
Pourtant, chaquefois, Vinci fait preuve de remarquables intuitions : ses dessins, d'une étonnante précision, annoncent des inventionsfutures.Léonard considère d'ailleurs son activité d'ingénieur comme beaucoup plus importante que son œuvre artistique.Excepté la grande fresque de La Cène il peint peu durant les dix-huit années qu'il passe à la cour de Milan.
1500-1507 Retour à Florence
A la chute de Ludovic le More, en 1500, Léonard quitte Milan en compagnie de deux élèves de son atelier milanais.L'un d'eux, surnommé Salaï (diablotin) par Léonard, partage la vie du peintre depuis maintenant dix ans.
Quand il lerecueille, ce n'est qu'un gamin "voleur, menteur, obstiné, glouton" selon les propres mots de Léonard, mais sonvisage magnifique et ses dispositions pour le dessin l'ont séduit.
Vinci et ses compagnons voyageront deux annéesdurant, visitant Mantoue, Rome et Venise.En 1502 l'étrange trio rentre à Florence, où un nouveau poste attend Léonard : ingénieur militaire au service del'impitoyable et belliqueux César Borgia.
A nouveau, l'imaginatif, l'intuitif, le visionnaire Léonard met son génie auservice d'un prince.Son prestige d'artiste s'en trouve confirmé et, en 1503, le nouveau gouvernement de la République lui commandeune gigantesque fresque pour l'un des murs de la salle du Grand Conseil.
Un autre artiste, Michel-Ange, alors aufaîte de sa gloire, doit peindre la paroi opposée.La fresque de Léonard a pour thème la bataille d'Anghiari.
Hélas, une erreur technique - un enduit qui ne sèche pas- lui sera fatale : le chef-d'œuvre est anéanti...
Tant de génie, tant de malchance ! La réputation de Léonard tombeau plus bas.
Pourtant, ironie du sort, l'artiste vient de commencer sa plus célèbre toile, la mythique Joconde.
1508-1512 Sous l'aile de Charles d'Amboise
C'est à Milan, une fois de plus, que Léonard va se réfugier pour tenter d'oublier l'échec de sa Batailled'Anghiari.Charles d'Amboise, maréchal de France et gouverneur du duché de Milan, l'accueille à bras ouverts.
A ladifférence d'un César Borgia ou d'un Ludovic le More, Amboise, âgé de 33 ans, n'a rien d'un guerrier.
C'est un hommesimple, élégant, amoureux des belles choses et passionné d'art : un véritable grand seigneur de la Renaissanceitalienne.
Mieux que tout autre mécène, il va comprendre le génie de Léonard, qui vivra sous son aile protectrice lesplus belles années de son existence.L'artiste, qui pour la première fois a carte blanche, fait ce qu'il aime.
Il étudie la botanique, la géométrie, l'optique,poursuit ses recherches anatomiques, dessine de fantastiques jardins à jets et jeux d'eau.
Il peint aussi sans doutel'un de ses derniers chefs- d'œuvre, la Sainte Anne du Louvre.La mort du fidèle Charles d'Amboise, en 1511, met un terme à cette période bénie.
Deux ans plus tard, Léonardquitte Milan.
1513-1516 Léonard au Vatican
C'est à Rome que Léonard, accompagné de Salaï et d'un jeune et charmant garçon nommé Francesco Melzi,s'installe en septembre 1513.
Le cardinal Julien de Médicis, frère du pape Léon X, lui offre généreusementl'hospitalité au palais du Belvédère, un petit château situé au sommet de la colline du Vatican.
Mécène généreux etcultivé, Julien le Magnifique lui procure un atelier et lui fait construire un immense laboratoire.
Léonard pourra seconsacrer à ses études scientifiques et mathématiques sans pour autant arrêter de peindre.Rome réunit alors les artistes les plus réputés de la Renaissance : Raphaël, Bramante, Michel-Ange.
Mais Vinci a.
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