L'abbaye de Vézelay – Tympan central de l'avant nef, dite de Pentecôte
Publié le 17/01/2022
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Cette illustration des Grecques et des Romains symbolise également leur conversion. La dernière partie analysée est une voussure ornée de trente médaillons figurés. Les douze signes du zodiaque y alternent avec douze médaillons illustrant les occupations de chaque mois, auxquels s’ajoutent quelques thèmes animaliers et allégoriques. L’année commence en bas, à gauche avec le signe de janvier – le verseau, puis continue selon le mouvement horaire. On peut associer certaines allégories des occupation terrestre avec des zodiaques, par exemple : la taille de la vigne avec le signe de mois de mars – le bélier, ou le Vendangeur d’octobre avec le scorpion. Ce motif d’un calendrier de pierre est devenu traditionnel sur les façades des églises romaines, il est à Vézelay le premier exemple monumental de Bourgogne, avec le tympan d’Autun.
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connus de certains récits médiévaux.
Ils étaient un symbole de déviances du comportement.Aux cotés de la paire siamoise, un dernier personnage avec les cheveux dressés sur la tête, répond à la représentation traditionnelle du possédé.
Le porteur de undémon dans son esprit évoque la souffrance psychique.Les acteurs du compartiment suivants apportent une question de choix important pour un croyant.
Une question de suivre ou repousser l'Evangile.
Ces sont deuxhommes qui indiquent du doigt deux directions opposées, l'une vers le tympan, l'autre vers l'extérieur.
C'est une illustration de l'alternative proposée au peuple juif :suivre le Christ ou fuir dans l'idolâtrie.Le dernier compartiment de la partie gauche de l'arc, vandalisé pendant la Révolution, évoque probablement deux des apôtres ou des évangélistes qui dispensent parécrit la bonne nouvelle aux nations qu'ils n'ont pu visiter.Les compartiments en face illustrent les problèmes similaires aux figurations de la partie gauche.Les silhouettes de premier compartiment inférieur semblent indiquer qu'il s'agit d'un bossu courbé qui se redressera au moment de se convertir.
La couple sculptéauprès de bossus montre probablement la guérison de toutes imperfections humaines puisque les gens au lieu de nez ont les groins de porc.Dans la partie suivante, tous les trois personnages sont atteints dans leur membres : le premier est un homme à la main sèche, qui protège sa main sous son manteau,le deuxième s'appuyé sur la canne a cause d'un pied-bot et puis le troisième qui soutient son genou blessé.
Ces sont les figurations de guérisons décrient dans lesEvangiles grâce à la conversion au Christ.Deux derniers compartiments sont une illustration de comportements moraux.
Tout les deux représentent les hommes exposés aux dangers de trahison.Dans le tableau supérieur on voit le soldat probablement byzantin qui refuse d'être corrompu.
Puis, en bas, on a une image influencé par la croisade contemporaine oula métaphore est claire : « le secret militaire est à l'image des mystères du christianisme, que le Byzantin fidèle doit refuser de trahir ou de perdre ».
Dans le linteau on découvre la suite de cette vision du monde.Tout d'abord on distinct deux processions de petits personnages issues des extrémités du linteau convergent vers son centre.
C'est une illustration des divers habitantsdu monde.Aux pieds du Christ deux figures partiellement détruites pendent la Révolution se sont les apôtres Pierre et Paul.
Leur présence évoque les premiers débats duchristianisme sur l'extension à donner à la jeune Eglise : « fallait-il s'en tenir à convertir seuls Juifs ou élargir à toutes les nations, même païennes ? »A la extrémité gauche du linteau, on reconnaît un groupe d'archers fameux de l'Asie Mineure – les Scythes.
Puis au bout droit on retrouve les personnages étonnants.D'abord on distinct le petit homme, qui pour monter sur son cheval utilise une échelle.
C'est un Pygmée représentant de l'Afrique.
Puis on voit les trois personnagesaux grandes oreilles appelés les Panotii, les Tout-Ouïe.Ces deux extrémités symbolisent la conversion des peuples barbares et mythique puisque ils sont tous tournés vers le Christ et les Saints Paul et Pierre.Au plus près du centre du linteau se ressemblent des Grecques et des Romains.Aux pieds des apôtres Pierre et Paul on voit une troupe de soldats romains, qui rendent l'hommage au Christ et aux Saints.
Puis, de coté de Christ s'avance un cortègeantique.
D'abord les Romains qui emmènent le taureau pour un grand sacrifice suivi de la procession, supposée grecque, portant les offrandes.
Les figures sont trèsabîmées mais on reconnaît qu'ils portent par exemple un poisson et des fruits.Cette illustration des Grecques et des Romains symbolise également leur conversion.
La dernière partie analysée est une voussure ornée de trente médaillons figurés.
Les douze signes du zodiaque y alternent avec douze médaillons illustrant lesoccupations de chaque mois, auxquels s'ajoutent quelques thèmes animaliers et allégoriques.L'année commence en bas, à gauche avec le signe de janvier – le verseau, puis continue selon le mouvement horaire.On peut associer certaines allégories des occupation terrestre avec des zodiaques, par exemple : la taille de la vigne avec le signe de mois de mars – le bélier, ou leVendangeur d'octobre avec le scorpion.Ce motif d'un calendrier de pierre est devenu traditionnel sur les façades des églises romaines, il est à Vézelay le premier exemple monumental de Bourgogne, avec letympan d'Autun.
La Madeleine de Vézelay présentait au XII siècle un des ensembles sculptés parmi les plus remarquables de l'époque romaine.
Il s'y ajoutait des statues de grandebeauté réalisées au XIII siècle.
Les sculptures ont beaucoup souffert au cours de leur histoire mais grâce à l'intervention de Viollet-le-Duc certaines d'eux ont retrouvéleur splendeur.A coté des quatre-vingt-dix-neuf magnifiques chapiteaux, dont ils la plupart est historié et représentent la vie des saints, des scènes morales ou des allégories, ontrouve à Vézelay deux petits tympans, du portail sud – l'Enfance du Christ et du portail nord – la Ressurection.
Mais la grande quantité des sculptures partiellementdétruites par les temps et la Révolution soulève encore des interrogations de l'interprétation de certains chefs d'œuvres de pierre..
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