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LA TOILETTE (FEMME AU MIROIR) de Ernst Ludwig Kirchner

Publié le 10/09/2012

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Le suj et intimist e de ce tableau , une femme devant son miroir, est rendu par des formes simplifiées et géométriques, des tonalités réduites à quelques couleurs où domine le bleu , rehaussé par des touches de blanc et d'ocre. Le peintre transpose ses sensations par des traits nerveux et précis, des lignes anguleuses...

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- ,: _: LA TOILETTE (FEMME AU MIROIR ) 1912 Peintre aliemand Biographie 0 Ernst Ludwig Kirchner naît en 1880 à Aschaffenburg.

En 1901 , il s'installe à Dresde où il entre à l'École technique supérieure.

Vers 1903-1904 , il fréquente aussi l'école de peinture de Hermann Obrist, à Munich .

D e retour à Dresde , il s'int éresse à la sculpture africaine et étudie les matrices en bois des gravures anciennes , en particulier celles de Dürer.

En 1905, Kirchner fonde une associa­ tion d'artistes , Die Brücke ( « le Pont » ), qui rassemble les artistes l es plus importants de l'expressionnisme allemand : Schmidt-Rottluf , Pechstein, Otto Müller, Bleyl et pendant un temps Nolde et Kees Van Dongen .

C'est à Kirchner que l 'on doit le manifeste du groupe en faveur de la « libération de l'art et de la vie » .

Pendant les années qui suivent (1908- 1911), Kirchner peint dans des lieux isolés et sauvages comme les îles de la mer Baltique ou le lac de Moritzburg près de Dresde .

En 1911, il se rend à Berlin avec quelques membres du gro upe, lequel éclatera peu de temps après, en 1913.

Les tableaux de cette période berlinoise montrent la réaction vive et en même temps douloureuse de l' artiste face à la frénésie , la viol ence et l' aliénation de l a vie moderne.

Il peint des tableaux mélancoliques inspirés par des scènes de rue ou par le monde du théâtre et du cirque.

Il est mobilisé en 1915 et cette expérience de quelques mois de guerre le marquera profondément, au point de ruiner sa santé physique et mentale.

Kirchner s'intalle en 1918 à Frauenkirch , près de Davos , où il vit loin de la cris e de l'Allemagne de l' apr ès­ guerre et de la monté e du nazisme.

La confi s­ cation de 639 de ses œuvres par le gouverne­ ment nazi et la présentation par celui-ci de certaines d'entre elles à l'exposition de l 'Art dégénéré de 1937 expliquent en partie s on suicide en 1938.

© Nardin i Editore , 199 2.

VP C La rousse- Lattant pour l'édit ion fr ançaise 1992 ne siècle Huile sur toile 100 x 75 cm Analyse ......, «Traduire les sentim ents de l'exp érience v écue en grandes forme s s imple s e t en couleurs pure s» : c 'e st là l'objectif e ssentiel de Kirchner e n p einture.

L e s ujet intimist e de ce tabl eau, une femme d evant son miroir , e st rendu par des formes simplifiées et géométrique s, des tonalité s rédui­ t es à quelques couleurs où domine le bleu , rehaussé par des touches de blanc et d' ocre.

Le peintre transpose ses sensations par des traits nerveux et précis, des lignes anguleuses et agres­ sive s qui créent un double mouvement vertical et oblique.

Sur ce trac é rigoureux , Kirchner a é tendu , en touche s larges , d es couleurs plates et sans modelé .

L 'e s pace de la pièce est ind éfini et m a nque de profondeur.

La femme , tourn ée vers le miroir , se mble contempler une autre personne qu 'elle-même , comme par d édoublemen t de sa personnalité.

Le tableau, comme beaucoup d'œuvres de l 'artiste , est traversé par un senti­ ment d'angoisse et de solitude.

L'œuvre C L e tabl eau fut acqui s par le centr e Ge orges­ Pompidou en 1979.

La galerie d' Art mod erne de Muni ch cons erve un grand nombr e d' œu vres de Kir chner ; parmi celles-ci rapp elon s Nu s jouant s ous les arbres, 1910; P aysage sur l'île de Feh­ marn et Intérieur de 1914 et l e douloureux Auto­ portrait du peintre malade, exécut é e n 1917 durant la conval escence de l'artist e au sanatorium de Kre u z lingen .

P hoto musée national d 'Art moderne .

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