Devoir de Philosophie

La restauration des palais islamiques du Caire

Publié le 09/01/2015

Extrait du document

Petits joyaux dans le dé-dale des rues du Caire, une poignée de palais islamiques tombent en ruine au fil des ans dans l'indifférence générale. Pour éviter la dispari¬tion programmée d'un patrimoine inestimable, la Mission française pour la sauvegarde du Caire islamique oeuvre depuis plus de vingt-cinq ans en collabora¬tion avec le service des Antiquités égyptiennes et l'UNESCO pour res¬taurer les plus menacés. Un vaste chantier dirigé par l'architecte français Bernard Maurygeoise bâtie en 1731 par Ah-mad ibn Youssef al-Sayarti au coeur du quartier El-Azhar. Inhabitée depuis 1920, elle est dans un état lamentable : sols affaissés, plafonds étayés, murs éventrés... Avec sa cour à ciel ouvert, ses trois grandes pièces principales et sa dizai¬ne de pièces secondaires, la maison Haraoui était pour¬tant jadis un vrai bijou. Of¬frant un mélange de styles et d'époques, elle a des plafonds anciens peints à la main de décors floraux, de somptueu¬ses boiseries et une multitude de placards muraux. Ses mou¬charabiehs en dentelle de bois finement ciselés, ses por¬ tes sculptées et ses magnifi-ques bassins octogonaux en mosaïques de marbre sont d'une richesse incomparable. Maury et ses artisans vont mettre treize ans à redonner vie à cette demeure de 600 m2 au sol. Avec l'appui des Anti¬quités égyptiennes, il a fort à faire : « Le but, explique-t-il, n'est pas de reconstruire mais de restaurer cette demeure et lui trouver une affectation en accord avec son histoire et son quartier. Un travail complexe

« 1 -- -- 1 geoise bâtie en 1731 par Ah­ mad ibn Youssef al-Sayarti au cœur du quartier El- Azhar .

I nhabitée depuis 1920, elle est dans un état lament able : sols affaissés, plafonds étayés, murs éventrés ...

Avec sa cour à ciel ouvert, ses trois grandes pièces principales et sa dizai­ ne de pièces secondaires, la maison Haraoui était pour­ tant jadis un vrai bijou.

Of ­ frant un mélange de styles et d'époques, elle a des plafonds anciens peints à la main de décors floraux, de somptueu ­ ses boiseries et une multitude de placards muraux .

Ses mou ­ charabiehs en dentelle de bois finement ciselés, ses por- tes sculptées et ses magnif i­ ques bassins octogonaux en mosaïques de marbre sont d'une richesse incomparable .

Maury et ses artisans vont mettre treize ans à redonner vie à cette demeure de 600 m2 au sol.

Avec l'appui des Anti ­ quités égyptiennes, il a fort à faire : « Le but, explique-t-il, n'est pas de reconstruire mais de restaurer cette demeure et lui trouver une affectation en accord avec son histoire et son quartier.

Un travail complexe dans la mesure où les travaux de restauration sont toujours menés avec le souci constant de respecter le lieu et d'en re­ trouver l'état originel.

» Les mécènes appelés à la rescousse E paulé par les Antiquités égyptiennes et l'UNESCO, Bernard Maury comprend vite que les soutiens dont il dispo­ se sont insuffisants au regard de besoins financiers énormes - les travaux s'élèveront en fin de chantier à six cent dix mille euros, soit quatre millions de francs ! Il va donc solliciter plusieurs entreprises qui, à l'é poque, participent au chan-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles