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La Raie Chardin

Publié le 09/04/2024

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« Histoire de l’art La raie est une huile sur toile peinte entre 1725 et 1726 elle fait 1m14 de hauteur et 1m 46 de largeur. Cette nature morte se fait en 8 clos, on observe une table en pierre sur laquelle un tissu, une nappe surmonte son côté droit.

La nappe est de couleur blanche albâtre.

On devine des motifs décoratifs simples deux lignes horizontales grisâtre tombant dans le bleu charron.

Au bord de la table en suspens il y a un couteau avec une poignée en bois ou en corne à sa droite se trouve un pot à eau vert foncé.

A l’arrière d’eux on situe une casserole en cuivre puis tout à fait à droite ce qui semble être une écumoire ou encore une poêle à châtaigne.

Son manche en diagonale est posé sur un chaudron qui est posé à l’horizontal sur le mur qui le précède.

Enfin au plus proche de la raie à droite on trouve une bouteille en terre cuite.

La casserole, la bouteille en terre cuite et le chaudron sont en partie recouvert par la nappe qui revête les ustensiles. Tout à fait à gauche, dans un coin assez obscur se trouve sans doute un mortier devant lui on remarque un plat en terre cuite qui contient 2 poireaux, un troisième poireau apparait en dehors du plat juste devant ce dernier au bord de la table.

Un petit pot en couvercle de métal peut-être une salière semble accolée la droite du récipient à poireaux.

Des huitres sont posées sur la table, entas sées elles forment une petite plateforme sur laquelle se positionne un chat de robe calico il a l’air hérissé et son regard se dirige au centre à l’intérêt de deux poissons morts surement du cabillaud ou de la morue.

Tous ces éléments reposent donc sur une table qui se trouve contre un mur en pierre assez sombre. La raie morte est visiblement suspendue à ce mur par une chaîne en acier.

Cette raie se présente à nous face ventrale, il lui manque des nageoires pelviennes et des nageoires dorsales.

Pour ce qui concerne la couleur, la raie morte est teintée de blanc sur sa partie haute.

On observe différente pigmentation de couleur, le rose coquille d’œuf est présent sur l’ensemble de la raie puis sur les fentes branchiales ouvertes on trouve une demi-teinte du rose cuisse de nymphe à droite et du rose plus foncée à gauche qui se confond avec une couleur foncée grisâtre voir noire.

En descendant on retrouve cet assemblage de rose, ton sur ton la couleur se dégrade à certain point. Enfin On remarquera le crochet à viande qui transperce ses entrailles ouvertes. Ce crochet est le point central, le milieu entre une ligne horizontale et verticale qu’on peut tracer. Le tableau qui peut être séparé en trois grandes parties nous avons la raie morte tout à fait au centre à sa droite des ustensiles de cuisine et à sa gauche un chat et des êtres marins.

On trouve une articulation triangulaire qui transvase un élément à son suivant.

Pae ailleurs la disposition des objets peut se dire pyramidale.

Cet aspect trilatéral est marqué par les ailerons de la raie, la partie haute des ailerons forme un premier triangle, le plus important.

En suivant la partie basse des aillerons de la raie à droite, nous observons le premier coté du triangle.

Il forme sa pointe à la rencontre du manche de l’écumoire de droite.

A gauche nous retrouvons la forme d’un dernier triangle, elle peut provenir d’un vaisseau de lumière qui se dépose sur le côté gauche de la raie, on trouve en son sommet la queue du chat Voilà pour la description du tableau, on va maintenant passer à quelque information biographique sur le peintre jean Siméon Chardin. Chardin est né en 1699 à Paris issu d’une famille bourgeoise, il va d’abord suivre un apprentissage auprès de Pierre Jacques Cazes, peintre d’histoire.

Il va être ensuite reçu à l’Académie de Saint-Luc.

De cette époque date les premiers dessins qu’on connaisse de l’artiste. Il faut savoir qu’au XVIII la vie artistique en France est réglementée et l’académie royale et l’unique moyen de se faire une renommée.

L’académie à Paris est basée sur le model italien des académies lui-même issue de l’Akademia grecque ou enseignant Platon.

Chardin par le désire d’être reconnu va présenter plusieurs œuvres à l’académie il sera admis et fournira comme Morceaux de réception La Raie et le buffet.

Petite parenthèse sur ce qu’est un morceau de réception ce sont des œuvres exigées par l’académie que devra fournir un artiste agrée afin d’obtenir le grade d’académicien. Tableau le buffet/ tableau de la raie. On retrouve dans les natures mortes de Chardin des similitudes comme la présence des animaux vivants ou morts.

Le chien dans le buffet et tout autant attiré par les mets posés sur la table que le chat dans la Raie qui forcément attiré par l’odeur du poisson vient y voir de plus près.

Je vous expose également deux tableaux de Chardin ayant le même thème.

L’un s’intitule Chat avec raie, huitre, cruchon et miche de pain et l’autre Chat avec tranche de saumon deux maquereaux, mortier et pilon.

Ce qu’on constate au-delà du thème récurrent c’est la disposition systématique d’un équilibre fragile.

Sur le buffet c’est le couteau en dessous du plat à huitre posé sur la table presqu’au bout de la lame, la nappe entremêlée mal positionnée à côté du chien agité qui pourrait l’embarquer avec lui et tout faire tomber au sol.

Il en va de même pour les chats, on s’imagine l’assiette en verre casser une fois à terre.

Dans la raie l’instabilité du chat sur les huîtres peut conduire à une potentielle chute de se dernier amenant avec lui nombreux élément sur la table.

Certains objets ont l’air d’être posé en déséquilibre comme le manche de l’écumoire sur le chaudron, les poireaux sur le plat et la table puis les huîtres et enfin le pot à eau et le couteau qui sont à la bordure de la table. Cet effet peut rendre le tableau plus réaliste en le rendant plus vivant.

La vraisemblance est également illustrée par la scène de vie quotidienne.

On se trouve dans un garde-manger probablement après la pêche qui est l’une des activités importantes du 18 -ème après la chasse.

Je vous ai mis plusieurs peintures de Chardin explicitant un retour de pêche ou de chasse.

Le tableau prend une forme explicative, voir historique, il renseigne notamment sur les ustensiles de cuisine employé à l’époque. L’œuvre de Chardin ne se compose pas exclusivement de nature morte on retrouve des portraits qui souvent sont des scènes ménagères à l’intérieur d’un foyer.

Notamment La Pourvoyeuse qui rentre du marché ou le bénédicité.

Ses œuvres ont une pointe de réalisme par la reproduction authentique d’une vie rythmée par les taches quotidienne.

La raie en est l’exemple le peintre par sa mise en scène nous dévoile des informations sur son époque, elles vont même jusqu’à communiquer des éléments sur la vie de Chardin.

En effet d’un tableau à l’autre il n’est pas rare de retrouver les mêmes objets, en fait Chardin aurait peint des ustensiles lui appartenant, il se peut cependant que les mêmes ustensiles soient présents dans chaque domicile et employé par tous.

Ainsi on peut retrouver le pot à eau vert de la Raie dans la fontaine de cuivre.

On le retrouve avec une luminosité différente dans le Menus Gras.

Il en va de même pour certain objet comme la casserole en acier qu’on retrouve dans la Ratisseuse. Le couteau est un élément reparaissant et très intéressant.

Il est souvent positionné le manche en notre direction apposé à la table.

En fin de compte Chardin nous dit « je le pose la, allez-y prenez le ».

Ce qui ne manque pas une nouvelle fois de scénarisé son tableau, en nous sollicitant directement.

Ce petit jeu de mise en scène rend.... »

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