Devoir de Philosophie

La Popularisation de la musique classique

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

 

Au XXe siècle, avec les progrès de la technologie, l'accès à une musique de qualité et variée s'est démocratisé. La technologie a passé les portes des salles de concerts et a apporté dans les foyers une musique interprétée par des professionnels.

 

« sonnalité, ses concerts furent rapidement connus sous le nom d'Association des concerts Colonne.

Ces derniers contribuèrent largement à la diffu­ sion des œuvres de Berlioz et de César Franck.

De même, Londres fut longtemps le théâtre des ccPops •• du lundi et du samedi à Saint James Hall (1858-1898) et de représentations organisées dans des quartiers pauvres par la Société popu­ laire des concerts (1878-1935): les «Concerts pro­ menade ».

Les plus réputés étaient, et demeurent, les ccProms » , qui se tiennent chaque été à Queen's Hall, à Londres , depuis 1896.

Les " Proms» sont depuis longtemps une des grandes institutions bri­ tanniques.

Chaque année, la dernière représenta­ tion est retransmise par la télévision.

Radio, télévision et cinéma Au xx• siècle , avec les progrès de la technologie, l'accès à une musique de qualité et variée s'est démocratisé.

La technologie a passé les portes des salles de concerts et a apporté dans les foyers une musique interprétée par des professionnels .

Durant les premières décennies, la radio a joué un rôle de pionnier: beaucoup de stations ont monté leur propre orchestre symphonique.

Même après que la concurrence de la télévision et surtout des microsillons a causé la dispari­ tion de nombre d'orchestres , l'organisation de concerts enregistrés est restée impressionnante.

Les disques vinyle , les cassettes audio, puis les disques laser et les cassettes vidéo ont permis de diversifier l'offre.

Mais c'est le cinéma qui a sans doute contribué le plus à promouvoir la musique classique en attirant un public qui était venu pour voir plutôt que pour écouter, et qui entendait ces mélodies pour la première fois sans aucun a priori défavorable.

Le Fantasia de Walt Disney, les biographies de musiciens célèbres réa­ lisées par Ken Russell et le 2001: J'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick sont aussi des œuvres musicales.

Des chanteurs célèbres tels que Tino Rossi, Georges Guétary ou Mario Lanza ont exercé leur influence au travers de films en mélangeant classique et populaire, touchant ains i un public plus large .

Des efforts similaires faits par des compositeurs modernes ont condui t à la production de morceaux éducatifs comme Pierre et le Loup de Prokofiev et le Guide de J'orchestre pour enfants de Benjamin Britten.

Le compos iteur et chef d'orchestre Leonard Bernstein a surmonté la barrière qui sépare le classique du populaire en créant, avec West Side Story, un Rom éo et Juliette dans un langage musical moderne.

Plus tard, ce sont des musiciens de variétés qui fran­ ch iss ent cette même barrière en créant des œuvres «sérieuses », notamment Andrew Lloyd Webber avec son Requiem , l'ex-Beatles Paul McCartney avec sa Cantate de Liverpool et Elvis Castello avec les Lettres de Juliette.

De tous les médias qui ont contribué à popu­ lariser la musique classique, la télévision a été le plus efficace, en diffusant des opéras avec des ! Dans ta comédie musicale West Side Stor y a (1957) , te compositeur américain Leonard Bernstein franchit avec succès ta barrière qui sépare te classique de ta musique populaire .

sous-titrages.

L es "portraits» de grands inter­ prètres, comme Glenn Gould ou Vladimir Horo­ witz, ou de chefs d'orchestre célèbres , tels Leo­ nard Bernstein ou Herbert von Karajan, ont large­ ment contribué à faire passer auprès d'un public non averti la subtilité de leur art.

On peut aussi citer le truculent chanteur d'opéra Lesley Garrett et le violoniste Nigel Kennedy, qui ont laissé au vestiaire smokings et chemises à jabot pour adop­ ter un cc look» plus ou moins punk.

Une mine d'or Mettre la musique classique à la portée du plus grand nombre est devenu , pour l'édition musi­ cale , un enjeu économique important.

En 1990 , l'enregistrement de Nessun Dorma tiré du Turandot de Puccini, et interprété par Luciano Pavarotti , a été l'aria à succès de l'équipe italienne durant la Coupe du monde de football ; et le concert donné à Rome , qui réunissait les trois ténors (Pavarotti, Placido Domingo et José Carreras) a été vu par des millions de personnes à la télévision.

De même, le concert que Pavarotti a donné à Hyde Park en 1991, a remporté un énorme succès, en dépit des conditions météorologiques vér itablement exécrables.

Dans toute l'Europe , des stations de radio dont les programmes sont essentie llement consa­ crés à la musique classique ont vu le jour au cours des années 1990.

Enfin, la musique clas­ sique peut réserver des surprises inattendu es, comme en témoigne la Symphonie n ° 3 du com­ positeur polonais Gorecki, inspirée d'Auschwitz, qui a pris la tête du hit-parade en Angleterre.

Une scène tirée du film de Ken Russell , .......

Music Lovers.

Les biographies du cinéast e anglais ont fait connaître à un large public de cinéphiles tes œuvres de célèbres compositeurs , comme dans ce cas , Piotr llitch Tchaïkovsk i.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles