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La photographie moderne

Publié le 18/03/2012

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Depuis 1822, époque où Nicéphore Niepce réussit à fixer les premières images photographiques sur une surface sensible, la photographie a connu un extraordinaire essor, avant de devenir une technique en rapide mutation et une vaste industrie. La plupart des premiers appareils étaient en fait des engins encombrants, qui utilisaient des plaques photographiques en verre. Comme les émulsions photosensibles recouvrant ces plaques réagissaient lentement aux images, des temps de pose de plusieurs minutes étaient nécessaires, même pour les photographies ordinaires. Aujourd'hui, certains appareils photographiques ont des dimensions tellement réduites qu'ils peuvent tenir dans la paume d'une main, tout en donnant des clichés parfaits, dans les conditions de luminosité les plus diverses avec des temps d'exposition pouvant atteindre le millième de seconde....

« ge mesure, la photographie professionnelle s'orientent essentiellement vers les appareils de petit format de 35 mm du type Leica.

La majorité des modèles comporte une série de caractéristiques permettant aux débutants de réussir de bons instantanés même dans des conditions de lumière insuffisantes.

Les appareils à visée réflexe, par exemple, permettent au photographe de voir exactement l'image que perçoit l'objectif de son appareil.

Un système de prisme dirige la lumière de l'objectifvers l'oeilleton de visée.

Tandis que le photographe opèrè les différents ré­ glages nécessaires à la prise de YUe, Un système asservi maintient l'objectif à son ouverture la plus large, en four­ nissant ainsi un champ de vision très lumineux.

Lorsque le déclencheur de l'obturateur est actionné, ce même système règle l'ouverture du diaphragme suivant le régla­ ge effectué par le photographe pour assurer l'exposition correcte du film.

C'est le temps exact d'exposition qui garantit la qualité d'une photographie.

Le photographe doit trouver combi­ naison exacte 'durée d'obturation et dimension de l'ou­ verture' pour laisser entrer la quantité utile de lumière dans son appareil.

Ce cas assez difficile est souvent résolu automatiquement par des systèmes incorporés mesurant l'intensité lumineuse.

Parmi ceux-ci, il en est qui, non seulement déterminent la luminosité, mais règlent le diaphragme ou les vitesses d'obturation pour une mise au point optimale.

Ces systèmes utilisent un groupe de cellu­ les photo-électriques parfois placé directement derrière l'objectif, de manière à mesurer avec la plus grande pré­ cision l'intensité de la lumière entrant dans l'appareil.

En fonction de la quantité de lumière qui les frappe, ces cel­ lules produisent ou contrôlent un courant électrique de faible puissance.

Récemment encore, la cellule génératri­ ce au sélénium était le type le plus couramment utilisé.

Dans une mesure croissante, elle est maintenant rempla­ cée par la cellule au sulfite de cadmium beaucoup plus sensible, dans laquelle l'intensité lumineuse fait varier une résistance électrique.

De telles cellules nécessitent le passage d'un courant, qui est normalement fourni par une pile miniature logée dans l'appareil.

Dans les systèmes entièrement automatiques, le photo­ graphe règle simplement l'ouverture du diaphragme.

Les cellules réglant l'exposition déterminent la quantité de lu­ mière traversant l'objectif et règlent en conséquence la vi­ tesse de l'obturateur pour produire une juste ouverture de l'objectif.

C'est la mise au point de l'obturateur élec­ tronique qui a permis d'élaborer de tels systèmes.

A l'in­ verse des obturateurs mécaniques traditionnels nécessai­ rement limités à un nombre réduit de vitesses, les obtura­ teurs électroniques autorisent n'importe quel ·temps de pause, c'est-à-dire que le contrôle d'exposition électroni­ que peut déclencher l'obturateur pour un temps d'ouver ­ ture rigoureusement exact, alors que, précédemment, il fallait choisir une position aussi proche que possible de l'idéal dans une gamme de réglages très limitée.

A mesure que s'accroissent les automatismes photographiques, les appareils deviennent également plus pratiques.

L'appa­ reil à objectifs interchangeables en fournit la parfaite il­ lustration.

Les grands fabricants commercialisent divers boîtiers, sur lesquels peuvent s'adapter différents types d'objectifs.

Cette interchangeabilité a acquis une telle importance que, en fait, de nombreuses sociétés se consa­ crent entièrement à la production des objectifs à l'exclu­ sion de tout autre élément.

Différents types de viseurs, de flashes à répétition pour les photographies en intérieurs et, innovation de plus en plus appréciée, des moteurs ex­ ternes actionnant le mécanisme d'enroulement du film, sont parfois fixés sur ces boîtiers.

Les meilleurs objectifs sont souvent des systèmes opti­ ques complexes mis au point au moyen d'ordinateurs.

La grande variété de distances focales disponibles permet aussi aux photographes d'obtenir divers effets.

Les foca­ les courtes- 28 et 24 mm par exemple- déterminent unef­ fet de grand angle idéal lorsque des vues panoramiques doivent être prises en un seul cliché.

Poussé à l'extrême, l'objectif panoramique assure un angle de prise de vue dont la largeur permet même de photographier des élé­ ments situés derrière le photographe.

Les distances foca­ les plus longues rétrécissent l'angle de vision, mais permettent un grossissement qui rapproche les scènes éloignées.

Ces 'télé-objectifs' vont des modèles de petit format avec des focales d'environ 135 mm aux tubes énormes de 1 200 mm.

Un des développements récents les plus attrayants dans le domaine des objectifs a été l'apparition du zoom, c'est-à­ dire la possibilité de faire varier la distance focale avec un seul et même objectif.

Les zooms permettent de passer en douceur du grand angle à la téléphotographie en faisant pivoter une simple bague sur le cylindre de l'objectif.

Les Ci-dessus: Pilote d'aéroplane photographié avec un objectif 'oeil de poisson' .

Ce ty pe d'objectif produit des images saisissantes de sujets or­ dinaires, grâce à des angles de prise de vues allant jusqu'à 210•.

zooms les plus récents offrent une gamme de variation grand angulaire-téléobjectif moyen.

Le macro-zoom, au­ tre innovation intéressante, permet de combiner désor­ mais le grossissement de la très longue focale au champ de prise de vues du grand angulaire.

A une distance de 5 à 10 cm, le grossissement obtenu produit des gros plans. »

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