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La Pathétique, 6e symphonie 1893 Piotr Illitch Tchaikovsky (1840-1893)

Publié le 29/06/2015

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Il est curieux de voir que, hors des frontières de son propre pays, Tchaikovsky ne jouissait pas d'une meilleure reconnaissance. La France lui reprochait son caractère trop russe, l'Allemagne sa trop grande complaisance envers Mendelssohn et l'Angleterre son tra­ditionalisme parfois désuet.

En réalité, Tchaikovsky étonne le plus par la qualité de sa com­position. Certes, son écriture peut paraître parfois réactionnaire, spécialement dans ses opéras où il rejette le développement mélo­dique cher à Wagner, ou dans ses poèmes symphoniques où, de manière épidermique, il balaie le réalisme déclamatoire du Groupe des 5. Mais il y substitue une grâce et un désir de compréhension indéniables.

Au cinéma, des réalisateurs s'intéressèrent plus d'une fois au des­tin de cet étrange personnage. Après l'insipide Pages immortelles (1940) de l'Allemand Carl Froelich, il faudra attendre 1970 pour voir presque simultanément deux remarquables hommages au com­positeur. L'un du Russe Igor Talankine, Tchaïkovsky, témoigne d'une parfaite compréhension de l'oeuvre du musicien, tandis que La Symphonie Pathétique (Music Loyers) de l'Anglais Ken Russell propose, avec des travers parfois outrageants et oniriques, il est vrai, une approche plus psychanalytique de l'oeuvre du compositeur en regard de son homosexualité.

 

L'auteur

« La Pathétique, 6e symphonie / 321. »

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