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La nouvelle façon de vivre ensemble sur la planète Terre littérature et théâtre dans les années 70

Publié le 26/03/2019

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La nouvelle façon de vivre ensemble sur la planète Terre littérature et théâtre dans les années 70

Une réforme est dans l'air du temps : écrivains, dramaturges et sociologues décrivent une nouvelle sensibilité. Carnet d'or de Doris Lessing, Avoir ou être d'Erich Fromm et Le Loup des steppes d'Hermann Hesse obtiennent un accueil favorable auprès du public. En Union soviétique, une littérature censurée grandit dans l'ombre. En Amérique latine, des évêques, des écrivains et des artistes s'engagent pour les droits de l'homme et le changement social.

Le psychanalyste Erich Fromm, né en 1900 à Francfort-sur-le-Main, forcé d'émigrer dès le début de sa carrière, écrit, tandis qu'il approche les quatre-vingts ans, des livres qui ne tardent pas à être largement diffusés, comme Avoir ou être (1976) et L'Art d'aimer (1980). Avec des mots simples, Fromm explique comment naissent et grandissent les << fondements spirituels d'une société nouvelle » par une prise de conscience.

 

Savoir que le changement est nécessaire fait réfléchir les hommes de tous les pays dans les années 70, et la sentence << limites de la croissance » fait le tour du monde. Les scientifiques du Club de Rome, en 1973, en font le titre de leur rapport sur la situation de l'humanité. Les livres qui se rapportent à ce domaine sont, par exemple, ceux de Robert Jungk et de Konrad Lorenz, éthologiste et zoologiste autrichien qui examine dans les années 60 la pulsion agressive et sera récompensé du prix Nobel en 1973.

« Une scène du télé film Tadelloser & Wolff, d'après le roman de Walter Kempowski : la famille Kempowski peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale comme John Updike (Epouse-moi, 1971) , Philip Roth (Portnoy et son compl exe , 19 69 ; Ma vie d'homme, 1970) et l'Afro­ Américain James Baldwin (Chassés de la lumi ère, 1972).

En 1978, Isaak Bashevis Singer, conteur d'origine juive qui s'inscrit dans la lignée de ceux du XIX" siècle, reçoit le prix Nobel de littérature.

Un jeune homme à la recherche de l'amour paraît en 1979.

Scienc e-fiction et Les Rêves de Zette/ .

L'i ntrospection, l'analyse historique et chronologique font toujours partie de la lit térature, mais il existe aussi la science­ fiction, la littérature de la libre imagi­ nation et le fantas tique dont l'Anglais John Ronald Reuel Tolkien est un des grands maîtres du genre.

Après avoir écrit dan s les anné es 50 Le Seigneur des anneaux (1954 -195 6), Le Si/mari/lion paraît à titre posthume en 1977.

Princess Bride de William Goldman compte égalemen t parmi les titres améric ains de science­ fiction qui rempor tent un vif succès.

Devenu célèbre dans les ann ées 50 avec notamment Fahrenheit 451, le maître de la science-fiction Ray Bradbury écrit en 19 85 La Solitude est un cercueil de verre.

Arno Schmidt, un outsider de la litté­ rature, très lu et très productif -Scènes de la vie d'un faune, Cœur de pierre, La République des savants, etc.

- présente en 19 70 une des œuvres poétiques les plus ironiques et en même temps monumen­ tales des années d'après -guerre : Les Rêves de Zettel.

Pendant des anné es, l'au teur a fait la sat ire de la cultur e traditi onnelle de l'Allemagne de l'apr ès­ guerre.

Terrorisme et samisdat.

L'auteur alle­ mand le plus connu de cette époque est sans doute Heinrich Bëll.

Il est le premier Allemand à recevoir, après la Seconde Gu erre mondia le, le prix Nobel de li ttérature (1972).

Né à Cologne , la capitale de la Rhénanie catholique, Bëll est souvent soupçonné d'être d'extrême­ gauche , tant à cause de sa morale politique que de l'écho retentissant de ses li vres en Russie.

Dans les débats en­ flammés sur le terrorisme à la suite des attentats de la RAF (Fraction Armée Rou ge), le roman de Bëll, L'Honneur perdu de Katharina Blum, fustige une presse à sensation et des mœur s poli­ ci ères, politique s et indus trielle s scan­ daleus es.

Pour de nombreux dissiden ts du bloc de l'Est, le soutien de Bëll est important dans les an nées 70.

And reï Sakh arov (Réflexion sur le progrès, la coexistence et la liberté intellectuelle, essai publié dans le New York Times), Soljen itsyne (Août 14, 19 71 ; L' Archipel du goulag, 1958-1968, publié en 1973), ou encore Lev Kopelev passent des années en prison ou en exil.

En 1974, Soljen itsyne est expulsé d'Union sovié tique.

Andreï Amalrik est autorisé à sortir de son pays en 1976.

Les œuvres des dissiden ts circulent presque toutes sous forme de « sam isdat » (du mot russe « samis datelstvo >>, publ ication à compte d'auteur, c'est-à-dire copie de man uscrit, en raison de l'interdiction d'imprimer).

Le Voyage involontaire en Sibérie d'Amalrik est écrit en 1965.

A la que stion que pose le titre de son ouvrage « L'URSS survivra+ elle en 1984 ? », l'Histoire devait répondre au cour s de la décennie suivante qui allait être celle de la pérestroïka : «Aujourd'hui encore ».

Un gourou par-delà la tombe.

Aux États­ Un is, Hermann Hesse devient l'écrivain eur opéen le plus lu depuis un siècle.

Sa préoccupation majeure, la recherche du moi, et la conscience aiguë de la dual ité de l'homm e, se cristallisent dans Le Loup des steppes (1927 ), ou encor e dans Narcisse et Goldmund (1930).

L'influence apaisante de l'Inde qu'il visite se fait sentir dans Siddhartha (1922) et Le Voyage d'Or ient (1932).

Son œuvre la plus amb itieuse, Le Jeu des perles de verre (1 943), est un roman d'antici pation aux fresques géantes dans lequel il fait le bilan de sa quê te spirituelle, à travers la vision utopique d'une communa uté int elle ctuelle en qui se réconci lienf les obl igations de la vie active et celles de l'ascétisme.

La jeu nesse améric aine ne découvre Hesse que dix ans après sa mort (survenue en 1962).

Il est perçu comme un personnage opposé au consumérisme, à la guerre et au matérialisme.

Il devient un gourou individuali ste sans concess ion, un chef de file pacifiste du « chemin in téri eur ».

Imprimé à des millions d'exemplai res, Hesse apparaît comme un précurseur de la« nouvelle sensibilité».

L'écri vain soviétique Alexandre Soljénitsyne en exil aux État s-Unis, prononçant un discours, en 1976 53. »

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