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LA MER DE GLACE de Friedrich

Publié le 06/08/2012

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La toile est également connue sous le titre Le Naufrage de l'espoir. Exposée à Prague et à Dresde en 1824, puis à Hambourg et à Berlin en 1826, elle fut acquise en 1843 par le peintre norvégien Dahl, qui avait fait la connaissance de Friedrich en 1818. L'oeuvre a été cédée à la Kunsthalle ....

« 1824 Peintre allemand Anal yse ...., Aucun être vivant ne peuple ce paysage où il semble impossible de survivre, ce qu'indique l 'é pave d'un bateau naufragé, resté prisonnier de l'é tau de glace.

Le peintre représente une nature hosti l e, et accentue l'as pect glacé du lieu par des couleurs blêmes et sombres, qui traduisent l'im­ minence d'une nouvelle tempête.

Une pyramide de blocs de glace très pointus domine l'image ; derrière s'étend une mer gelée sur laquelle flotte un iceberg géant, semblable à celui que nous apercevons au premier plan.

Cette représentation, à première vue singu­ lière, est en réalité inspirée de faits divers : les .

échecs successifs de deux navires d'ex ploration polaire, l'Hékla et le Griper, naufragés dans les mers du Nord.

Friedrich a transformé ces événe­ ments en une parabole religieuse car, déclarait-il, «le peintre ne doit pas seulement représenter ce qu 'il voit dev ant lui mais également ce qu'il voit en lui-même.

S'il ne voit rien en lui-m ê me , il néglige également ce qu 'il voit devant lui.

» Pour Je peintre allemand, l'observation de la nature conduit à trouver dans chaque élément une para­ bole du surnaturel : «Le divin est partout, même dans un grain de sable .» Ainsi Je pôle Nord, une région du monde où Je rythme des jours et des Romantisme Huile sur toile 98 x 127 cm saisons est bouleversé et perd toute signification , devient-il, par la représentation des glaces éter­ nelles, le symbo le de l'é ternit é de Dieu.

La soif de connaissance et d'aventure de l'homme est vouée à l'échec, nous rappelle le bateau à demi sub­ mergé par les blocs de glace : on ne peut appro­ cher Dieu, même si sa présence nous est percepti­ ble, et le savoir huma in perd beaucoup de son importance, face à l'éternité et à la plénitude de la connaissance de Dieu.

L'œuvre C La toile est éga lem ent connue sous le titre Le Naufrage de l'espoir.

Expos ée à Prague et à Dresde en 1824, puis à Hambourg et à Berl in en 1826, elle fut acquise en 1843 par le peintre norvégien Dahl, qui avait fait la connaissanc e de Friedrich en 1818.

L'œu vre a été cédée à la Kunsthall e de Hambour g par la veuve de Sigwald Dahl, qui la conservait à Dresde.

Friedrich s'est servi, pour cette toile, de plusieurs études à l'huile représentant des blocs de glace à la dérive sur l'Elb e : ces études, visibles à la Kunsthalle, ont été exécutées pendant l'hiver 1820-1821.

Friedrich , peintre incompris + Caspar David Friedrich se considérait comme incompris de ses contemporains.

Dans une page de son journal, datée de 1824, Sigwald Dahl se réfère à l'opinion de son ami : « Il a sur l'art à peu près les mêmes idées que moi.

L'essen­ tiel est d'avoir prise sur les gens, même sur le néophyte ; quant à l'aspec t mécanique et techni­ que, il est réservé aux artistes et à ceux qui ont une plus grande compréhension de la peinture.

» Après la mort de Friedrich, survenue en 1840, Dahl écrit encore : « Friedrich n'a pas été com­ pris par ses contemporains, ou alors ill' a été d'un très petit nombre.

La plupart n'ont vu dans sa peinture qu' un mysticism e recherché et artificiel.

Ils se sont trompés.

Même si sa peinture était souvent un peu rigide, ses tableaux recelaient certaines qualités essentielles , la fidélité au vrai et le don de l'observation, soutenus par une conception si simple qu'elle frôlait quelquefois la méticulosit é et la pauvret é de contenu.

» Du même peintre : PICTO 619 à 625 Photo Kunsthalle , Hambourg .

C Nardini Editore, 1993 .

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française 1993 19-21. »

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