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LA JEUNE MARTYRE de DELAROCHE Paul

Publié le 07/08/2012

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Paul Delaroche naît à Paris en 1797. Il est le fils d'un amateur d'art. Dès son enfance, stimulé par son père, il entreprend une carrière artistique comme son frère Jules qui, plus tard, deviendra son rival. Il commence par fréquenter les ateliers de Watelet et de Gros ; à la mort de ce dernier il héritera de son atelier....

« LA JEUNE MAR1YRE Vers 1855 Peintre français Biographie (2:; Paul Delaroche naît à Pari s en 1797.

Il est le fils d' un am ateur d'art .

Dès so n enfance , stimulé par s on père , il entrepr e nd une carrière artistique comme son frère Jul es qui, plus tard, deviendra son rival.

Il com ­ mence par fréquenter les atelie rs de Watelet et de Gros ; à la mort de ce dernier il héritera de son atelier.

À ses débuts il présente au Salo n d e 1822 •·tm · Christ descendu de la croix qui provoque l 'admiration de Géricault.

Après la Révolu­ .

tion de juillet 1830 commenc e · pou r Del aro­ ::;l;h~ une période d'intense activi té com me .··· p éintre d'histoire à succès.

L'A ssassinat du duc de Guise (1835 , Ch antilly, mu s ée Cond é ) date de ces années-là .

En 1832, il est nomm é professeur à l'École ''des beaux -arts où en suite il occupera le po ste c;le peintr e d ' histoire.

Ses élè ves, comme Bro w n, Gérôme , Mille t, D a ubigny et Coutu re, sui­ vront des voie s trè s diff érente s.

En 1834 , Delaroche part pour l'Italie avant de réaliser la décoration de l'église de Ja Ma deleine que lui il,, çpmmandée le gou ver­ nement.

À Rome !>ln: rencontre et épou se Anne-El isabeth , la sœur d'Horace Verne t.

À son retour en France il trouve une situation qui lui est peu favorable.

Il perd l'approb a­ tion de la critique et échoue au Salon de 18 37 où il expose une Saint e Cé cile.

Mais Del a ro­ che se rachète avec une commande , Apo· théo se de l'Art, obtenue de la direction dë l'École des beaux - arts pour la décoration de l'hémicycle du pala is qu 'occup e l' Inst itu t.

Aprè s 1837, Delar o che exécut e un grand nombre de por tra i ts et de suj ets r elig ieux.

À la mort de l'artiste , en 1856 , l'École des beaux-art s lui dédie une import ante rétro­ spective.

ID Nard ini Editore , 1992.

VPC Larousse-La ffont pour l'édition frança ise, 1992 XJxe siècle Huile sur toile 170 ,5 x 148 cm Analyse ...., Le tableau re pré s e n te une jeune martyr e, reconn aissa ble à son aur é ole, flottant avec une extr êm e l égère té au bord de la mer.

Sa che v elure b londe est ré pandu e sur ses épaul es et ses poign et s sont étroit e ment liés par une corde .

Son corps est gracie useme nt éclair é par la lumière de la lun e qui en exalte la beauté.

Le vête m e nt aux co uleu rs d élicate s laisse im aginer la beauté du corps, brisé dans la fle ur de la jeunesse.

Sur la rive une bar que solitaire est attachée à un pique t de bois .

A l'a rrière-plan , dans la lumière d 'un coucher de soleil nostalg i­ que, on ap er çoit deux figures, un homm e, des rames à la main, et une femme qui l'enlace .

T o ute l'a tm osph è re est impr égnée d'une sorte de nostal gie, typique n on seulem ent de la peinture d e Dela roc he, mais plu s générale ment de la p eintur e roman tiqu e du débu t du X IXe siècle en F ra nce.

L ' œuvre C Le tableau de D ela r oche entre en 1895 au musée du Louvre par donation de Rose, A do lphe et Luis d'Eichtal en exécution de la volo nt é de leur père Adolphe d 'Eic ht a l.

Le tableau, avec son cadre original, s'ajoute ainsi à la collec tion des Romanti­ q ues fran çais et aux nom breuses œuvres de D e lar oche conservées dans le musée paris ien.

Photo Lauros -G irau don 08·25. »

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