La jeune fille à la perle de Johannes Vermeer Le tableau
Publié le 06/10/2022
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La jeune fille à la perle de Johannes Vermeer
Le tableau =
Date de création : 1665 (toile pas datée mais estimation)
une jeune fille vêtue d'une robe atypique, portant un turban oriental et
une perle incroyablement grosse sur son oreille
Dimensions physiques : 45 x 40 cm
Huile sur toile
exposé au musée Mauritshuis, à La Haye, la capitale administrative des PaysBas
souvent appelé la « Joconde du Nord » car sa composition et son sujet sont
très proches de l'œuvre de Léonard de Vinci
composition et les couleurs sont très simples : la jeune fille regarde pardessus son épaule.
glacis mince de couleurs transparentes (bleu, ocre, jaune), avec quelques
points lumineux : le regard, la perle, le visage à la carnation délicate,
soulignés par le trait du col blanc.
On ne sait qui est le modèle : les critiques suggèrent que ce pourrait être la
fille aînée de l'artiste = Probable que l'artiste ait fait appel à un modèle
pour réaliser ce tableau.
Mais cela n'en fait pas un portrait pour autant.
La
jeune fille présente trop peu de signes distinctifs : ni grain de beauté, ni
cicatrice, ni tache de rousseur.
Dans ce cas, il s'agit donc d'un "tronie"
plutôt que d'un portrait.
À l'époque de Johannes Vemeer, c'est ainsi que
l'on désignait les études similaires d'un certain type de personnage,
( tronie = peinture représentant un personnage imaginaire, genre
distinctif de la peinture barroque flamande, qui combine le portrait, la
scène de genre et souvent la peinture d’histoire).
Les tronies représentent
un type ou un personnage particuliers.
“tronie peint dans un style turc”
Ce portrait est idéalisé, avec des traits peu marqués, fondus : la ligne du nez,
invisible, doit être imaginée par le spectateur.
L'artiste n'a pas peint tous les
détails que vous pensez voir.
Vous distinguez un nez, mais où en est
l'arête ? Johannes Vermeer l'a réalisée à l'aide de la même peinture rose
que la joue droite.
En outre, il n'a pas défini de contour précis.
Le nez se
fond donc parfaitement dans la joue.
Cela signifie que vous discernez une
arête qui, en réalité, n'existe pas.
Cette perle est trop grande pour être vraie.
Il s'agit sans doute d'une
imitation.
Pour la peindre, Johannes Vermeer n'a utilisé que deux traits de
peinture blanche : une dans le bas pour refléter le col et une couche
épaisse dans le haut.
Il n'y a rien d'autre, pas même de crochet argenté.
La lumière la fait scintiller dans l’ombre, rehaussant l’innocence et la
pureté de la jeune fille.....
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