La Dernière Cène, peinte par le Tintoret

Dont les personnages sont figés, rigides et cérémoniaux. Grâce à une disposition frontale, c'est une peinture qui affirme la symétrie. De part sa perspective elle nous positionne au centre. Alors que le Tintoret met en scène des personnages vivant et énergique, ont les entendrait presque rire, parler et manger. Le côté cérémonial et «sacré« de ce repas disparaît, même le lieu (une taverne populaire) est un choix exprimant la vie et ce côté commun qu’est généralement un repas. Et, par ces détails, on observe le baroque, dans l’œuvre, ce coté opulent comme une énorme corne d’abondance contenant de la musique, de la nourriture, en bref de la vie. Ce n’est même plus opulent s’en est extravagant et luxuriant à la limite de l’orgiaque. Quant à la perspective, elle est particulière, le fait de ne pas être parfaitement en face de la table renforce le côté réaliste de cette perspective (dans la vie peu de choses sont vraiment droites, surtout quand la vision d’un humain est impliquée).