Devoir de Philosophie

la découverte du tombeau du juge Inty

Publié le 09/01/2015

Extrait du document

ÊTRE ENTERRÉ AUPRÈS DES SIENS Les fouilleurs durent être particulièrement heureux de mettre au jour une tombe non seulement inconnue jusque-là, mais complétant aussi à merveille la découverte de 1995. Les minutieuses observations de surface (technique souvent utilisée par l'équipe en association avec l'exploration intérieure par ondes électromagnétiques) ont donc une fois de plus porté leurs fruits. Il n'y a toutefois rien d'étonnant à ce que le tombeau du fils se situe à proximité de celui de son père. Les Égyptiens avaient en effet un sens aigu de la communauté familiale, qui devait se prolonger par-delà la mort, et considéraient comme un très grand malheur de ne pas être enterrés dans la même nécropole que les leurs. La nécropole des digni¬taires de l'Ancien Empire d'Abousir ne cesse d'être source de joies pour les archéologues. Après la découverte en 1995 du complexe funéraire fa¬milial du vizir Qar, une équipe tchèque a mis au jour, au cours de l'hiver 2000, la sépulture du ju¬ge Inty, fils aîné de ce même Qar.

« l'expédition tchèque de l'Ins­ titut d'égyptologie de Pra­ gue, sous la direction de Mi­ roslav Verner.

Cette équipe a travaillé plus particulière­ ment au sud de la chaussée montante de la pyramide de Niouserrê, où elle a mis au jour plusieurs mastabas de la v· dynastie.

Mais la nécropole d'Abousir ne comporte pas seulement des sépultures datant de cet­ te époque.

Au sud du site se trouvent des tombes remon­ tant à la période qui va de la 111· à la v1· dynasties et qui couvre donc la totalité de l'Ancien Empire, entre 2700 et 2200 avant Jésus-Christ.

Le viz ir Qar E n 1995, l'équipe tchèque avait mis au jour dans ce même secteur la tombe prati­ quement intacte du juge et vizir Qar, qui exerçait ses im­ portantes fonctions sous le règne de Pépi 1••.

Cette sépul­ ture est un complexe funérai ­ re familial qui abritait, outre la dépouille de son proprié­ taire proprement dit, celles de plusieurs membres de sa famille.

Les reliefs qui en dé­ corent les parois révèlent que Qar avait notamment trois «fils aînés» (certainement nés de trois femmes différen­ tes), dont son préféré semble avoir été un certain lnty .

Les archéologues avaient néan­ moins rapidement constaté que seul l'un de ces fils, Se­ nedjemib, avait été avec cer­ titude enterré dans le com­ plexe familial.

Ils se deman­ daient donc où avaient été ensevelis les deux autres.

Une découve rt e heureuse U ne réponse partielle à cette question a été ap­ portée au cours de l'hiver 2000, quand les fouilleurs tchèques ont découvert la tombe d'lnty à proximité de celle de son père.

C'est à par-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles