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La calligraphie islamique, un art à part entière

Publié le 09/01/2015

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avait été le secrétaire du Pro-phète, de collationner le Co-ran, qui n'avait alors été transmis qu'oralement. Le texte canonique fut établi sous le troisième calife 'Uth-man, en 651, et copié en quatre ou cinq exemplaires, qui furent envoyés dans diffé¬rentes régions islamisées pour servir de modèle à de nou¬velles copies. L'écriture d'alors, raide et an-guleuse, était le jazm. On peut déjà y distinguer deux ten¬dances principales : une écri¬ture « incurvée et arrondie » et une écriture « allongée et droite ». La première (neskhi) est une cursive, utilisée no¬tamment dans les lettres du Prophète et des premiers ca¬lifes. La seconde se développe L'art calligraphique est le plus noble de tous les arts plastiques de l'is¬lam, car c'est celui qui offre une forme visible à la parole divine révé¬lée dans le Coran. Dans cette culture où l'image est délaissée, l'écriture est devenue un art à part entière, qui s'est développé en une multi-plicité de styles selon les pays et les époques.

« dans la cité de Kûfah, fondée au VII' siècle : c'est le coufique (ou kûfi), bientôt adopté par tous pour la copie du Coran .

Réforme de l'écr iture L a formidable extension de la conquête arabe ob lige bientôt à définir les canons d'une langue dans laquelle tant de peuples différents puissent se reconnaître.

Il faut po uvoir l'enseigner et en éta­ blir la prononciation correcte.

Le fondateur légendaire de la grammaire arabe, Abû al-As­ wad al-Du'ali, invente ou du moins perfectionne l'usage des signes diacritiques, les points qui accompagnent les lettres et permettent de les vocaliser (en effet, comme toutes les écritures sémitiques, l'arabe ne note que les consonnes).

L'évolution va dans le sens d'une plus grande différen­ ciation des lettres, dont beau ­ coup au début se ressem­ blaient, et qui se distinguent désormais par l'ajout de points puis de signes diacritiques .

Le calife omeyyade Abd al- Malik (685 -705) décrète obligatoire l'usage de l'écriture arabe dans les registres offic iels de l'État.

Vers 750, les Arabes ap­ prennent des Chinois la fabri -cation du papier, qui va dé­ sormais supplanter le papyrus et le parchemin .

C'est sous les Omeyyades que des copistes célèbres s'attachent à amélio­ rer les écritures cursives an­ ciennes, qui sont employées dans les documents commer­ ciaux et administratifs de plus en plus nombreux.

Les mathématiq ues au secours des le tt res M ais l'étape majeure dans la formation de l'écriture cursive se situe au x• siècle,. »

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