Karnak : la gloire monumentale

« ~ARNAK DYNASTIE lône et la "chapelle rouge" en quartzite, au centre d'un dispositif appelé "palais de Maât".

Hatshepsout fait éga­ lement modifier l'entrée du sanctuaire tel qu' i l se présen­ tait depuis Aménophis I"' en érigeant deux obélisques surmontés de capuchons d'électrum (alliage naturel d'or et d'argent) destinés à resplendir sous les rayons du so leil.

Un travail dantesque que l'on connaît en détail grâce aux fresques et aux textes gravés sur les parois du temple d'Hatshepsout à Deir el-Bahari .

UNE VÉRITABLE CITÉ Aux premiers rayons du so­ leil qui frappe le pyrami­ dion de /'obélisque d'Hat­ shepsout, le grand temple d'Amon-Rê s'anime.

Quit­ tant les lieux de repos, les prêtres se dirigent vers les différents temples afin de rendre grâce au dieu Amon­ Rê, un cérémonial quoti­ dien régi par /'apparition du dieu solaire.

Le grand temple est desservi par un clergé nombreux aux com­ pétences bien définies.

Autour des "prophètes", au nombre de quatre, un grand nombre de prêtres -appelés "purs", "prêtres­ lecteurs", "ritualistes" -ren­ dent grâce au dieu.

Mais le temple abrite également quantité de clercs, une fou­ le de personnels dévoués au culte d'Amon.

Les femmes ne sont pas absentes.

Issues de la noblesse thébaine, les "chanteuses d'Amon" participent également au culte.. »