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Joséphine Baker, déesse du cabaret des années 20, triomphe à Paris

Publié le 24/03/2019

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En octobre 1925, une Américaine noire, âgée de 19 ans, prend Paris d'assaut. Elle ne devient pas seulement célèbre grâce à sa revue, mais aussi parce qu'elle défendra la France avec ardeur pendant la Seconde Guerre mondiale.

Joséphine Baker, star du music-hall des années 20

La chanteuse et danseuse Joséphine Baker déclenche un enthousiasme sans réserve ou un rejet indigné dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées. Un journaliste de Candide écrit qu'on raconte beaucoup de choses sur elle. Les uns sont venus la revoir plusieurs fois de suite. Les autres ont quitté le spectacle et ont parlé de honte, d'aliénation mentale, d'appel aux instincts les plus bas. Elle connaît un triomphe dès sa première apparition : elle déboule sur scène, les genoux pliés, vêtue d'un court pantalon ; on prétend qu'elle ressemble à un croisement entre un kangourou boxeur, un chewing-gum et un coureur cycliste !

 

Cette artiste de music-hall est née en 1906 à Saint Louis du Missouri. Elle est la fille d'une Américaine noire et d'un commis voyageur juif. C'est à New York qu'elle apprend à danser et à chanter dans les boîtes de nuit de Harlem. Cependant, sa carrière internationale débute à Paris. Elle devient vite la coqueluche du Tout-Paris en 1925, grâce à la Revue nègre. En 1927, Joséphine Baker fait sa première apparition aux Folies-Bergère, où son spectacle est un triomphe. Elle danse sur un miroir et ne porte rien d'autre qu'une ficelle autour de la taille, à laquelle sont attachées des bananes. Avec son sens naturel de l'ironie, son style de danse frivole et souple, et son timbre de voix envoûtant, Joséphine Baker réussit à charmer les critiques les plus acerbes. Au Casino de Paris, elle chante la célèbre chanson J'ai deux amours, spécialement composée pour elle par Vincent Scotto.

 

Elle tourne également quelques rares films : Zouzou, avec Jean Gabin, en 1934; Princesse Tam-Tam en 1935, et Fausse alerte en 1940.

 

Mais sa vie ne se limite pas au show-business. Pendant la Seconde

Guerre mondiale, elle s'engage dans l'aviation et entre dans la Résistance. Elle reçoit la croix de guerre et la Légion d'honneur.

 

Après la guerre, Joséphine Baker mène une action efficace dans le domaine humanitaire. En 1948, elle achète un château à Bergerac, dans le sud de la France, Les Mi/andes, où elle installe douze enfants de races différentes qu'elle adopte avec son mari, Jo Bouillon.

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Elle ne devient pas seulement célèbre grâce à sa revue, mais aussi parce qu'elle défendra la France avec ardeur pendant la Seconde Guerre mondiale.

L a chanteuse et danseuse Joséphine Baker déclenche un enthousiasme sans réserve ou un rejet indigné dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées.

Un journaliste de Candide écrit qu'on raconte beaucoup de choses sur elle.

Les uns sont venus la revoir plusieurs fois de suite.

Les autres ont quitté le spectacle et ont parlé de honte, d'aliénation mentale, d'appel aux instincts les plus bas.

Elle connaît un triomphe dès sa première apparition : elle déboule sur scène, les genoux pliés, vêtue d'un court pantal on ; on prétend qu'elle ressemble à un croisement entre un kangourou boxeur, un chewing­ gum et un coureur cycliste ! Cette artiste de music-hall est née en 1906 à Saint Louis du Missouri.

Elle est la fille d'une Américaine noire et d'un commis voyageur juif.

C'est à New York qu'elle apprend à danser et à chanter dans les boîtes de nuit de Harlem.

Cependant, sa carrière internationale débute à Paris.

Elle devient vite la coque­ luche du Tout-Paris en 1925, grâce à la Revu e nègre.

En 1927, José­ phine Baker fait sa première apparition aux Folies-Bergère, où son spectacle est un triomphe.

Elle danse sur un miroir et ne porte rien d'autre qu'une ficelle autour de la taille, à laquelle sont attachées des bananes.

Avec son sens naturel de l'ironie, son style de danse frivole et souple, et son timbre de voix envoûtant, Joséphine Baker réussit à charmer les critiques les plus acerbes.

Au Casino de Paris, elle chante la célèbre chanson J'ai deux amours, spécialement composée pour elle par Vincent Scotto.

Elle tourne également quelques rares films : Zouzou, avec Jean Gabin, en 1934; Princesse Tam-Tam en 1935, et Fausse alerte en 1940.

Mais sa vie ne se limite pas au show-business.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s'engage dans l'aviation et entre dans la Résistance.

Elle reçoit la croix de guerre et la Légion d'honneur.

Après la guerre, Joséphine Baker mène une action efficace dans le domaine humanitaire.

En 1948, elle achète un château à Bergerac, dans le sud de la France, Les Mi/andes, où elle installe douze enfants de races différentes qu'elle adopte avec son mari, Jo Bouillon.

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La célèbre danse des plumes, au Moulin­ Rouge, à Paris Ce sont davantage les soucis financiers que le pouvoir d'attrac­ tion de la scène qui, après sa retraite en 1956, poussent Joséphine Baker à remonter sur les planches.

Elle apparaît en octobre 1959 à l'Olym­ pia, puis au Palladium à Londres en 1974.

Dans ce spectacle, elle évoque une fois encore, dans un dégui­ sement de chat, son époque de gloire aux Folies-Bergère.

Il émane désormais d'elle la chaleur d'une femme mûre, et non plus le sex­ appea/ de la jeunesse.

Joséphine Baker meurt en avril 1975 à Paris, cinq jours après avoir obtenu une magnifique ovation lors de la revue de gala donnée à l'occasion du 50' anniversaire de sa carrière.

Des artistes -Alain Delon, la prin cesse Grace de Monaco, Sophia Loren, Jeanne Moreau et bien d'autres -sont présents à cette soirée mémor able.

Les stars du music-hall dans le monde entier 1888-1972 Maurice Chevalier Avec son accent parisien, son chapeau de paille et son perpétuel sourire, il devient célèbre dans le monde entier.

C'est le type même du parigot de Ménilmontant.

Le chanteur connaît son heure de gloire sur scène dans les revues parisiennes des années 20, aux Folies­ Bergère et au Casino de Paris.

Sa carrière à Hollywood débute en 1928 grâce au metteur en scène Lubitsch.

Gigi (1957) fait partie de ses films les plus célèbres.

Née en 1913 Marika Rokk Cette star allemande d'ori­ gine hongroise brille dans les mises en scène de son mari Jacoby dès les années 30.

Le tandem Jacoby-Rôkk fait merveille dans la comédie musicale allemande.

La star joue dans de nombreux films : Pages immortel les (1940), Kora Terry (1940), La Belle Diplomate (1941), La Femme de mes rêves (1944), etc.

1925 Après la Seconde Guerre Marika ROkk mondiale, elle joue des comé- dies musicales et des films comiques.

Née en 1923 Esther Williams Champ ionne de natation des États-Unis en 1939, Esther Williams est engagée pour des numéro s de ballets aquatiques.

Elle parait dans de très célèbres comédies musicales : Le Bal des sirènes (1944), La Première Sirène (1952), etc.

Jusque dans les années 50, elle joue dans de nombreuses revues.

Née en 1946 Liza Minnelli Cette actrice et chanteuse américaine, fille de Judy Garland, fait ses débuts à 3 ans dans un musical aux côtés de sa mère qui en est la vedette.

Elle obtient en 1972 un oscar pour son interpré­ tation de Sally Bowles dans le film Cabaret (1972).

Cette star internationale de la scène et de la comédie musicale fait également un triomphe en 1977 avec le film New York, New York, dans la tradition des comédies musicales des années 40, mis en scène par Martin Scorsese avec Robert De Niro.

Esther Williams 127. »

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