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Jardin des délices, le [Jérôme Bosch] - étude du tableau.

Publié le 16/05/2013

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Jardin des délices, le [Jérôme Bosch] - étude du tableau. 1 PRÉSENTATION Jardin des délices, le [Jérôme Bosch], triptyque réalisé vers 1480-1490 par le peintre néerlandais Jérôme Bosch. 2 UNE OEUVRE MORALE ET DIDACTIQUE Bosch (Jérôme), le Jardin des délices Jérôme Bosch, le Jardin des délices, 1480-1490. Triptyque. Huile sur panneau, 220 × 195 cm pour le panneau central et 220 × 97 cm pour les volets latéraux. Musée du Prado, Madrid. Bridgeman Art Library, London/New York L'art de Jérôme Bosch se nourrit des peurs de l'homme face à la mort omniprésente. Reprenant la tradition iconographique médiévale -- que l'on retrouve notamment dans le bestiaire des églises romanes --, l'artiste néerlandais traduit l'angoisse de ses contemporains face à la vision de l'enfer et du mal....

« composition est consacré aux vices, annoncés par une armée d’hommes-poissons. Dans la partie médiane, des cavaliers accompagnés d’animaux (les vices) entourent un bassin (la lascivité) dans lequel se baignent des femmes blanches et noires (la tentation). Le registre inférieur représente le lac et le jardin de l’amour.

Des couples s’y enlacent ou dévorent des fruits, symboles sexuels.

Inconstance (la bulle de cristal craquelée, le papillon), copulation (les coquilles de moules), adultère et homosexualité, mort et péché (le hibou et le martin-pêcheur) sont évoqués.

En bas à droite, saint Jean-Baptiste annonce à Ève la venue du Sauveur. 3. 3 L’Enfer ou les supplices de l’enfer Dans l’Enfer peint sur le panneau de droite, de sombres guerres poussent les condamnés vers leur châtiment (à l’arrière-plan).

Le panneau fourmille de personnages hybrides, s’exhibant dans les positions ou contorsions les plus extravagantes : une truie est affublée d’une coiffe de religieuse (en bas, à droite) ; un énigmatique « homme-arbre » accueille une taverne dans son torse en forme d’œuf et, sur sa tête, un cœur transformé en cornemuse (au centre de la composition) ; plus loin, deux oreilles démesurées sont tranchées par un couteau, etc. Une iconographie très stricte sert, là encore, la dénonciation des péchés : l’appât du gain signifié par la table de jeu renversée, l’ivrognerie par la taverne installée dans l’estomac du monstre, la luxure par un couple attaché à une harpe et un luth, ou la perversion (un homme chevauchant une femme).

Présidant la scène infernale et sulfureuse, un monstre à tête d’oiseau avale les damnés qu’il expulse ensuite, tels des excréments. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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