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Jackson Pollock 1912-1956 Convergence 1952 PL. XX Huile sur toile, 237, 4 x 396,2 cm Albright — Knox Art Gallery, Buffalo, Etat de New York

Publié le 08/08/2014

Extrait du document

new york

«Je reconnais que la peinture importante de ces dernières années a été faite en France. Les peintres américains dans leur grande majorité, sont passés complètement à côté de la pein­ture moderne. Aussi, le fait que beaucoup de bons peintres modernes européens soient ici maintenant est très important, car ils apportent avec eux une certaine compréhension des problèmes de la peinture moderne. Je suis particulièrement intéressé par leur concept de l'inconscient comme source de l'art. Cette idée m'intéresse plus que les peintres eux-mêmes, car les deux artistes que j'admire le plus, Picasso et Miro, sont toujours à l'étranger. «

« J'ai toujours été très impressionné par les qualités plastiques de l'art des Indiens d'Amérique. Les Indiens possèdent la véritable approche du peintre dans leur capacité à saisir les images appropriées et dans leur compréhension de ce qui constitue un sujet pictural. Leur couleur est essentiellement celle de l'Ouest, leur vision a l'universalité fondamentale de tout art véritable. «

 

« L'idée d'une peinture américaine isolée, si populaire dans les années 1930, me paraît absurde, de même que créer une science mathématique ou physique purement américaine paraî­trait absurde. «

new york

« mais avec difficulté.

Il quitte l'école à seize ans et la famille s'installe à Los Angeles.

Jackson entre à la Manual Arts High School, où son professeur l'initie à la théosophie.

Il fait la connaissance d'artistes, et ensemble ils s'intéressent aux re­ vues littéraires d'avant-garde; ils rédigent un journal dans lequel ils critiquent leur école, et Jackson est renvoyé.

En 1929, il travaille avec son père à Santa Ynez en Californie.

Puis il retourne à la Manual Arts School.

Charles l'emmène voir la fresque d'Orozco (un des muralistes mexicains les plus importants avec Rivera et Siquieros) à Pomona College (Cali­ fornie).

En 1930, Jackson accompagne Charles à New York où il s'installe et suit les cours de Benton avec une bourse d'étudiant.

Voilà pour les vingt premières années, pour le moins chao­ tiques, du jeune artiste.

Elles n'ont probablement pas été sans effet dans le choix d'une peinture telle que celle qui est présentée ici.

Une aventure s'y joue, des voyages, des allées, des retours, des nœuds, un embrouillamini d'actions, donc une dépense physique de l'artiste.

L'art et la vie Pollock est un homme très physique, prêt à tous travaux durs, et en même temps quelqu'un très tôt intéressé par ce qui se dit sur l'art, par la critique.

Il s'envisage d'emblée comme artiste, et être artiste, pour lui, c'est la vie elle-même, «c'est vivre la vie».

Ce n'est pas une décision; être artiste, pour lui, va de soi, et il voit loin, puisqu'il pense qu'il lui faudra une soixantaine d'années pour arriver à quelque chose.

A cette époque, il peint des tableaux rudes, aux formes massives, plutôt sombres et très contrastées, où la lumière et l'ombre s'opposent vigoureusement, provoquant une forte impression de relief.

Il est séduit par la fresque, fort en vogue depuis les muralistes mexicains avec lesquels d'ailleurs travaille Benton.

Mais il pense que son vrai médium est la sculpture.

Dans une lettre à son père (mort en 1933), il écrit qu'il ne sera pas satisfait «avant d'avoir pu façonner une montagne de pierre, avec un marteau-piqueur», s'il en a envie.

Il travaille durant l'été 1933 chez un tailleur de pierre.

En peinture comme en. »

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