Introduction aux arts en Europe à la Renaissance
Publié le 12/02/2023
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CM Arts en Europe à la Renaissance (1400 à 1600 (15e et 16e s)
Programme de la séance :
1.Présentation du syllabus
2.Qu’est-ce que la Renaissance ?
3.Le chantier de la porte du Baptistère à Florence
Principales innovations/réflexions majeures de la Renaissance
- Intérêt croissant pour l’Antiquité, on connait assez mal mais grand intérêt, regard
rétrospectif sur les anciens.
- Réflexion sur le « beau » en général.
Réflexion nouvelle sur la représentation de la
figure humaine (proportions, esthétique) et la nature.
Lien direct avec le regard
rétrospectif, car l’Antiquité propose un canon du beau, et les artistes du 15e 16e vont se
demander comment ils vont se positionner face à ce modèle.
- Réflexion sur la manière de représenter l’espace (en peinture, sculpture, à travers
différents procédés plastiques), l’un de ces procédés est l’invention de la perspective
(convergence de points en une ligne unique).
- Innovations techniques.
D’abord l’invention de la peinture à l’huile (1410 – 1420) qui
va conduire à représenter l’espace de manière différente, plus précise que la peinture
d’avant (toujours employée).
La tempera utilisée comme lien principal tandis que
l’huile constitue le lien entre les pigments (l’œuf ?).
Il y a aussi l’amélioration
technique fonte bronze grand format, qui permet dans certains cas de renouer avec des
productions de l’Antiquité.
Autre médium technique important : la gravure, l’estampe
devient un médium fondamental dans la culture, procédé essentiel dans les
imprimeries, etc.
- Apparition d’un nouveau statut social de l’artiste, voit reconnaître caractère libéral
contrairement à celui de l’artisan.
Ils ont une place nouvelle dans la société, certains
parviennent à se faire anoblir, on considère leur pratique sur le plan intellectuel et non
plus uniquement manuel.
1.Présentation du syllabus
Importance des deux livres, et des lectures complémentaires.
2.
Qu’est-ce que la Renaissance ?
Elle a fondé notre monde occidental, notre monde contemporain, à travers certains codes
visuels.
Enjeux de la Renaissance.
Œuvre Christ Pantocrator (à droite) et Œuvre Salvator Mundi (Christ sauveur du
monde) de Léonard de Vinci (à gauche).
Peint pour le roi de France Louis XII vers 1500 ?
Modelé très différent.
Imitation de la nature change (boucle des cheveux, les habits, qualité de
la représentation de la main, transparence des couleurs.
Sumato : utiliser des glacies avec peu
de pigment pour modelé, superpose les différentes couches de glacies et provoque une
impression de flou.
Œuvre la plus chère vendue (achat en 2017 pour 450 millions de dollars).
Œuvre qui fait
figure de chef d’œuvre du Musée.
En assez mauvais état.
Pour un pays musulman, le sujet de
l’œuvre ne pose pas de problème (figure humaine divine du Christ) parce qu’ici finalement
l’œuvre d’art est devenue plus importante que le sujet, et quand on la regarde on ne voit pas le
Christ mais Léonard, et cette œuvre doit est présentée comme la nouvelle Joconde, à travers le
regard etc.
Intéressant en termes d’enjeux politiques.
Œuvre de la Renaissance choisie pour
incarner un musée universel, le Louvre-Abu Dhabi.
Susceptible d’attirer les visiteurs.
Œuvre principale de la Renaissance, et mondiale : La Joconde (Mona Lisa), 1505,
Léonard de Vinci, Musée du Louvre.
Peut-être le modèle d’une des maîtresses de Julien de
Médicis.
Ou peut-être Mona Lisa, la femme d’un gentilhomme florentin, Francesco del
Giocondo.
Histoire mouvementée, volée en 1911 extrêmement médiatisé.
Cette célébrité
mondiale est récente par rapport à l’histoire du tableau.
S’inscrit dans une tradition ancienne
du portrait, idéalisation des traits, ressemblances etc.
Œuvre beauté universelle, pourtant
critiquée par les artistes du XXe siècle.
On voit que la Joconde pourrait reprendre la tradition
du portrait vu de trois quarts (Margaritae van Eyck), disposition des mains, tournure générale.
Il reprend une forme de tradition, très codifiée.
Par opposition, portrait trois quarts à portrait
de profil (Ginevra d’Este).
1625 la « Gioconda »(jucundus : agréable, charmant).
Comparaisons avec ce que l’on peignait dans ces années-là.
Œuvre décrite par Giorgio Vasari, peintre florentin qui a écrit des vies d’artistes au 16e
siècle.
Son ouvrage, Vite, est considéré comme l’un des premiers ouvrages d’histoire de l’art.
Il nous explique quelles étaient les visées de l’art.
On voit à quel point l’imitation de la nature
est important, pas copier mais imiter donc sélectionner ce qui est important.
Il dit que Léonard
est tellement virtuose qu’on ne voit plus son pinceau mais l’art en soi.
Tableau digne
d’impressionner tout artiste.
Petit texte montre quel regard on pouvait porter sur les œuvres à
la Renaissance, où forme de beau et imitation de la nature (dépassement) est essentiel.
Œuvre imitée par exemple par Raphaël.
Dame à la licorne, 1508.
Reprend l’idée d’un
paysage derrière, avec des colonnes, dans une loggia.
Licorne peut représentée pureté,
virginité.
On conserve un dessin de Raphaël qui montre que dans un premier temps il avait
représenté les mains comme celle de la Joconde, puis il a changé (on ne sait pas pourquoi),
mais tout de même référence aux grands artistes du temps.
La Joconde a donc eu une certaine importance.
Exemple d’une peinture anonyme,
Joconde nue.
Jusqu’au XXe siècle on a repris cette invention de Léonard pour différents sujets
(voir tous les exemples) comme par exemple la chalcographie du Louvre, reproduite et
circulait sous forme de copie peinte.
Œuvre reprise par les artistes du XXe comme Duchamp
qui rajoute une moustache.
Sert dans la publicité, le marketing, car connu de tous, universelle.
On parle plutôt de composition, de l’attitude de la Joconde, plutôt que « canon » qui fait
référence aux proportions.
Botticelli, la naissance de Vénus.
Œuvre très connue, incarne forme de beauté
universelle.
Botticelli, peintre florentin du XVIe aussi.
Touche plus dessinée, contours plus
nettes, couleurs plus mattes.
Dû à l’utilisation de la tempera.
Se réapproprie le canon antique
de la beauté féminine, en citant la fameuse Vénus Médicis.
Il a utilisé le modèle antique pour
composer sa propre vision du beau.
Pour les traits de Vénus, il reprend peut-être les traits de
l’une des maîtresses de Julien de Médicis, Simonetta Vespucci.
On sait qu’elle est décédée 7
ans avant le tableau mais cela n’a peut-être pas empêché Botticelli de la représentée, et encore
de mêler modèle antique et nature actuelle.
On ne sait pas si à gauche Zéphir et l’une des
Heures, à droite le printemps ? Ici, on se situe dans cet esprit où système de référence réservée
à un cercle très restreint d’initié.
Historien ( ?) a fait le lien entre cette œuvre et le poème, Stances, Ange Politien.
Rapprochement entre poème et œuvre car humanisme (mouvement littéraire, intellectuel,
marqué par retour aux textes antiques, issus fables, mythologies, histoire) lié à culture de la
Renaissance.
Parmi les grands artistes, on peut citer Erasme et ?.
Aujourd’hui, c’est plus
tellement le contenu intellectuel qui nous intéresse mais plus le contenu visuel.
Incarne l’idéal de la beauté féminine (voir les différentes œuvres, Cronk, Lachapelle),
Erizku).
Terme de Renaissance, problème de définitions
Vasari veut faire de Florence un centre artistique mondial.
A gauche, dessin de
glorification de la ville de Florence.
En décrivant la vie des artistes, il montre que Florence est
le moteur de la Renaissance.
En revanche, le terme a pu être utilisé pour d’autres....
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