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INGRES Jean, Auguste, Dominique : Portrait de Gilibert

Publié le 17/01/2022

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Son premier maître fut son père, Joseph Ingres. Miniaturiste, ornemaniste, celui-ci lui enseigna le dessin et le violon dans lequel il excellait. C'est à Paris, dans l'atelier de David....

« INGRES Jean, Auguste, Dominique Portrait de Gilibert Né à Montauban, 1780 Mort à Paris, 1867 Son premier maître fut son père, Joseph Ingres.

Miniaturiste, ornemaniste, celui-ci lui enseigna le dessin et le violon dans lequel il excellait.

C'est à Paris, dans l'atelier de David qu'il se perfec­ tionna jusqu'à son départ pour Rome en 1806.

Installé dans l'ancien couvent des Capucins, il réalise ses premiers chefs-d'œuvre qui sont des portraits.

Il utilise le crayon noir ou la pierre noire, rehaussés de craie, puis inaugure les por­ traits à la mine de plomb en 1806 (Famille Forestier).

Les portraits à l'huile ne sont pas absents de sa production: le Premier Consul pour la ville de Liège, et Gilibert.

Cet ami fidèle né à Montauban en 1783, étudia le droit à Paris, puis s'en retourna chez lui pour exercer sa pro- fession d'avocat.

Malgré toute leur amitié, ils ne se revirent que rarement ; il existe une corres­ pondance très importante.

Bien que peint avant le voyage en Italie, on peut trouver dans le style précis du visage une influence florentine.

Curieu­ sement, le reste du tableau n'est qu'ébauché, ce qui donne un aspect libre, naturel, instantané convenant bien à traduire la jeunesse du modèle.

1804-1805 Huile sur bois, 99 x 81 cm Montauban, Musée Ingres. »

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