Impressionnisme et modernité
Publié le 16/03/2014
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Impressionnisme et modernité Intro : Au cours de la 2eme moitié du XIX e siecle, un courant artistique en peinture a profondément modifié la conception de l'art. Il est connu ajd comme impressionnisme et reconnu par le gd publique. Pourtant, a ses debuts, cette peinture a choquée tant elle était differente des conceptions de l'art qui prevalaient a cette epoque. C ss doute la modernité introduite par ces peintres qui n'a pas été immediatement comprise. Le peintre G Caiillebotte lorsqu'il legue a l'etat une collection de 200 peintures impressionnistes prend la peine d'expliquer qu'il faudra au moins 20 ans avant que ces peintures puissent etre exposées au gd pbique. Nous allons essayer de voys demontrer commentet de quelle manière ce courant artistique est en phase ac les transformations soc et eco de la France de la fin du XIXeme s. et de quelle manière elle rendent compte de cette modernité. Cette modernité nous la retrouverons tout d'abord dans la manière de peindre avec denvelle techniques en rupture avec l'académisme officiel. Nous la retrouverons aussi dans les sujets, l'iconographie novatrice et tres contemporaine des transformations de la société. Ce mvmt a aussi ameneune rupture dans la conception meme de l'art presque aussi importante que celle de la Renaissance et qui prépare les evolutions ultérieures du XXeme siecle. Modernité des techniques L'influence de la photographie L'invention de la photographie en 1839 et sa diffusion au cours de la seconde moitié du XIX siècle amène une remise en cause de la perception de la réalité qui se répercute sur la peinture, Réflexion sur le rôle de la peinture Apparition de la photographie (début du XIXe) a influencé la peinture. En effet, jusqu'à celle-ci, le but de la peinture est de rendre comte du réel le plus fidèlement possible, d'où le rendu fini des peintres académiques. La photographie elle reproduit le réel a l'identique, ou tout du moins elle reproduit un instantané du réel et on se rend compte que ce n'est pas le rôle de la peinture. Cela amène les peintres à s'interroger sur le rôle de la peinture et de l'art en général : ils ne sont pas destinés à reproduire le réel, n'est-elle pas plutôt destinée à traduire l'intention subjective de l'artiste, une impression ? C'est ce que tentent de faire les impressionnistes. Ils vont s'inspirer de la photographie pour le cadrage (voir ci-dessous) ou la lumière (voir chapitre suivant), qui devient un élément extrêmement important de leur courant artistique. De toute manière, l'arrivée de la photographie bouscule les conceptions artistiques, y compris chez les académistes qui s'en serviront eux aussi. L'influence sur le cadrage : Ici ns avons une peinture de Caillebotte, qui, comme vs pouvez le voir a un angle nouveau : elle peut etre assimilee à une photo prise de haut, sur le vif : les personnages marchant, tronqués, ... Caillebotte utilise une technique tres repandue de l epoque : l huile sur toile. Il met finalement plus l accent sur la ''prise de vue'' elle meme que sur le sujet : on une vue plongeante sur une petite partie d un bd a travers les feuillages d un arbre, jeune. La lumiere est vive, sans qu'on ne voit le ciel. L'orchestre de l'opéra degas 1868 musee d Orsay le cadrage est tres audacieux avec la tete tronquée de la danseuse et son ami au premier plan. On se méprendrait si l'on croyait voir dans ce tableau une représentation réaliste de l'orchestre de l'Opéra de Paris en 1870. Outre que plusieurs des personnages qui y figurent n'étaient pas instrumentistes, Degas, afin de mettre en valeur son ami le bassoniste Désiré Dihau, l'a assis au premier rang, alors que le basson était habituellement placé derrière les violoncelles et les contrebasses. Un changement aussi délibéré que le cadrage très original du tableau, qui présente l'orchestre de biais et ne montre des danseuses que les jambes et les tutus. De plus, Degas a represente un certain nb de personnes de l epoque (De la loge d'avant-scène dépasse la tête du compositeur Emmanuel Chabrier (1841-1894) ; puis, de gauche à droite, apparaissent successivement : le violoncelliste Louis-Marie Pilet (1815-1877) ; derrière Pilet, le ténor espagnol Lorenzo Pagans (1838-1883) ; couronné de cheveux blancs frisés, Gard, « metteur en scène de la danse de l'Opéra « ; jouant pensivement du violon, le peintre Alexandre Piot-Normand (1830-1902) ; regardant vers la salle, Louis Souquet, auteur en 1884 d'un capriccio-valse pour piano ; puis tourné vers la scène le docteur Pillot, peut-être Adolphe Jean Désiré Pillot (1832-?), admis au Conservatoire de Paris dans la classe de solfège le 21 novembre 1846 ; devant lui, en plein centre, le bassoniste Désiré Dihau (1833-1909), à l'Opéra de 1862 au 31 décembre 1889 ; puis le flûtiste Henry Altès (1826-1895), à l'Opéra du 1er février 1848 au 1er septembre 1876 ; Zéphirin-Joseph Lancien (1831-1896), violoniste à l'Opéra où il fut violon solo de 1856 au 31 décembre 1889 ; Jean-Nicolas Joseph Gout (1831-1895), violoniste à l'Opéra du 23 avril 1850 au 31 décembre 1894 ; enfin, vraisemblablement Achille Henri Victor Gouffé (né vers 18...
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