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Hopper Edward

Publié le 06/04/2019

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Hopper Edward Peintre américain

 

* 22.7.1882, Nyack, New York

 

+ 15.5.1967, New York

 

Peintre de la première moitié du XXe siècle, Hopper est considéré comme l'un des précurseurs de l'hyperréalisme et du pop-art. Il trouve son propre style dans les années 20, au cours d'un séjour à Paris où il découvre les impressionnistes. S'intéressant de plus en plus aux symboles de la civilisation, il représente des lieux et des objets du quotidien (immeubles, chambres d'hôtel, automobiles). A partir des années 30, Hooper explore le thème de l'homme en perdition dans la grande ville (\"Dimanche au petit matin\", \"Station à essence au bord d'une route\"). Figés dans des lieux urbains, ses personnages produisent une impression désagréable d'anonymat et de solitude. Cette angoisse est renforcée par l'utilisation de la lumière qui rend les scènes étrangement irréelles.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Peintre américain né en 1882 et mort en 1967.

Il est l'un des principaux réalistes américains.

Ses tableaux, illustrantla vie en Nouvelle-Angleterre et à New York dans les années trente et quarante, dégagent une inquiétanteimpression de vide et de solitude, comme ses "Nighthawks" (Engoulevents, 1942) (Art Institute, Chicago).

Sonprofesseur Robert Henri, ainsi que l'Ashcan School (école de la poubelle) dont Henri est l'un des fondateurs,constituent ses deux sources d'influence. J'ai toujours cherché, en peignant, à transmettre le plus exactement possible mes impressions les plus intimes sur lanature.

Si ce but s'avère irréalisable, il doit alors en être de même de la perfection dans tout autre idéal de peinture,ainsi que dans toute autre activité humaine.

Edward Hopper, notes sur la peinture (1933). Edward Hopper / 1882-1967 Peintre américain, né à Nyack, mort à New York, il est probablement le plus important avant l'expressionnismeabstrait.

Élève de Robert Henri entre 1900 et 1906, il est encore un réaliste classique lorsqu'il expose en 1913 àl'Armory Show.

Quelques voyages ultérieurs à Paris, où il copie Manet ou Millet et peint des bords de Seine, nesemblent pas l'avoir notablement influencé.

À la différence de ses contemporains réalistes, dont le style empruntevolontiers à la peinture traditionnelle ou même académique, notamment européenne, Hopper entend libérer sontravail de toute influence.

Sa carrière est linéaire, à l'exception d'une interruption de dix ans, pendant lesquels ilgagne sa vie comme illustrateur.

Hopper exprime dans ses toiles la vacuité de l'homme contemporain, le caractèreanonyme de la ville moderne, l'indifférence entre les êtres — mais ces thèmes l'intéressent moins pour leuréventuelle résonance sociale que comme des prétextes à structurer le tableau, lui-même conçu comme pureétendue, dénuée d'arrière-fond et livrée au jeu souvent audacieux — également évident dans ses remarquablesaquarelles — des harmonies colorées et de la lumière.

Tous les détails de la scène sont livrés avec une mêmeintensité comme si rien ne devait ou pouvait échapper au regard, alors même que c'est le sens à lui attribuer quidemeure indécidable (ainsi, la femme qui se déshabille de dos dans Night Windows est-elle célibataire, mariée,prostituée ?).

Passionné de cinéma, Hopper utilise souvent dans ses Oeuvres, qu'il prépare en général par denombreux dessins, des cadrages inhabituels.

Le réalisme se transforme chez lui en une mise en cause du lienhabituel entre regard et signification : Hopper donne à voir non pas un fragment de narration possible, saisi entre unavant et un après, mais un dispositif dont se trouve évacuée toute action, comme si la peinture pouvait isoler dutemps êtres et choses — ce qui confère à son travail une portée métaphysique, et une rare puissance desuggestion à propos du désir, de la mort, de la présence et de son envers.

Ces tableaux laconiques aux personnagesfigés épurent le motif pour le transformer en archétype : la banalité du quotidien américain, peint au cours desnombreux voyages que Hopper effectue à travers les États-Unis, accède ainsi, sans doute pour la première fois dansl'histoire de l'art américain, au rang de symptôme universel, et House by the Railroad (1925) devient l'image mêmed'une Amérique à la fois réelle et mythique.. »

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