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HOGARTH William: La Porte de Calais ou Oh, le roastbeef de la vieille Angleterre !

Publié le 17/01/2022

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Né à Londres, 1697

Mort à Londres, 1764

 

En 1748, Hogarth projette un voyage en France qui se termine à Calais d'où il est expulsé, suspecté d'espionnage après avoir fait quelques croquis des fortifications...

« HOGARTH William La Porte de Calais ou Né à Londres, 1697 Mort à Londres, 1764 "Oh, le roastbeef de la vieille Angleterre!" En 1748, Hogarth projette un voyage en France qui se termine à Calais d'où il est expulsé, sus­ pecté d'espionnage après avoir fait quelques croquis des fortifications.

Le tableau est parfai­ tement évocateur.

Hogarth, en train de dessi­ ner, se fait arrêter par un garde dont on ne voit que la main (sur l'épaule) et la hallebarde .

Devant lui un soldat en haillons semble pendu au pont-levis.

Tous les regards convergent vers "Je quartier de bœuf qu'un cuisinier vient de débarquer d'un bateau anglais et qu'il livre à l'hôtel pour les voyageurs britanniques.

Une sentinelle loqueteuse et un soldat irlandais en renversent leurs écuelles pleines du brouet clair transporté dans le chaudron.

L'exclamation qui sert de titre est certainement proféré par l'un deux.

Le soldat écossais, à gauche ne semble pas mieux loti.

Au-delà de la porte , un prêtre porte le viatique , chacun s'agenouille sur son passage.

Une colombe sur­ vole la scène mais il s'agit d'une enseigne de cabaret et non du Saint-Esprit .

Nous sommes en pleine dérision.

1748-1749 Huile sur toile, 78,5 x 94,5 cm Londres, Tate Gallery. »

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