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HISTOIRE DU COSTUME des origines à la fin du Moyen âge

Publié le 19/10/2011

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histoire

En Babylonie, avec le développement considérable des activités commerciales à partir du IIe millénaire, le costume se différencie de l'habillement sumérien par des particularités qui tiennent au perfectionnement des procédés de tissage de la laine et par des apports des peuplades venues des régions montagneuses : tunique plus ou moins longue, à manches en général étroites et longues; le manteau d'une pièce est resté de type sumérien.

histoire

« longues, souvent pendantes; l'apport le plus caractéristique, celui du pantalon long, figuré sur les frises de l' Apadena, à Persépolis, venait des nomades des steppes; la chaussure à bout relevé était d'un usage général chez les peuples montagnards.

Dans les steppes, les nomades avaient adopté, par une évolution encore mal connue, mais liée à l'apparition du cheval , un habillement de peaux et de cuir : tunique, pantalon long et haut bonnet de fourrure ou de feutre .

Les inva­ sions de leurs tribus diverses - Huns, Scythes, Alains, Sarmates - du début du IX• à la fin du VIII • siècle av.

J.-C.

entraînèrent en Crimée et vers la Bactriane et la Syrie, l'introduction du pantalon , mais s'il fut adopté par les Grecs de la mer, l'antiquité occidentale l 'a toujours jugé indécent.

La Crète Le primitif habillement crétois - celui de toutes les peuplades de la préhistoire, - subit certainement l'influence de la Syrie et de l'Egypte, à des degrés divers, mais il a déve­ loppé rapidement un caractère plus particulier qui a fait son originalité dès la fin du III• mil­ lénaire et des débuts de l'âge du bronze (v.

2 100 av.

J. -C.).

C'est surtout entre 1 750 et 1 400 av.

J.-C.

que s'ouvre une période de prospérité à laquelle est lié le luxe du vêtement , avec le dévelop­ pement considérable du commerce extérieur .

Alors apparaissent diverses pièces d'un costume cousu n'ayant d'équivalent dans aucune autre partie du monde contemporain : robes aux formes et garnitures très particulières, tablier, jupe-culotte, corset, chapeaux, que fait valoir un type racial aux membres longs et minces.

Pour les hommes, en dehors de manteaux de peau ou de laine épaisse, un pagne se dispose, soit en jupe courte, soit en double tablier et se transforme aussi en caleçon collant, l'un et l'autre fortement serrés à la taille par une ceinture.

Durant cette période de civilisation, les Cré­ toises s'habillent d 'une jupe traitée comme une pièce à part, serrée à la ceinture, en forme cloche : elle est souvent soutenue par des cer­ ceaux.

Non seulement elle présente des décors très variés, mais elle s'orne de volants .

Un corsage, ouvert devant jusqu'à la taille mais montant sur la nuque, un tablier arrondi recou­ vrant le haut de la jupe et, surtout , un corset à lamelles peut-être métalliques, caractérisent ce costume que complétaient des coiffures très variées.

L'Egypte A travers les vicissitudes de son histoire poli­ tique et de son développement économique, l'Egypte présente l'originalité d'une persistance presque continue de son costume durant les seize premiers siècles, de 3 000 à 1 500 environ av.

J.-C ., par son drapé, son utilisation de tissus légers et transparents, en lin, son modèle simple et généralement commun aux deux sexes.

C'est à partir du xv1 • siècle av.

J.-C.

qu'apparaît un type nouveau de tunique à manches (calasiris).

La figuration réalisée par les artistes égyptiens peut faire croire à un costume plaqué, alors que ces vêtements légers étaient amples et flottants.

De 3 200 à 1 500 av.

J.-C., les femmes ont surtout porté un type de robe fait d'un corsage court et appliqué, à longues manches collantes et d'une ample jupe cousue au corsage, à plissés horizontaux .

Cette sorte de tunique a été retrou­ vée dans toutes les tombes .

Durant le Nouvel Empire (de 1 580 à 1.090 av.

J.-C.), la robe tunique étroite fut très répandue.

Elle se portait soit enroulée autour du corps, avec de nom­ breuses variantes, soit suspendue par des bre­ telles et se complétait d'un châle léger.

Quant aux hommes, ils revêtaient le pagne classique (le shen ti), puis, plus tard, la tunique et utilisaient souvent le manteau, de lin ou de laine, en l'enroulant autour de la taille comme un jupon.

Les pharaons s'enveloppaient du haïk royal, grand voile savamment enroulé autour du corps, et étaient coiffés du pschent.

Le costume classique de la Grèce et de Rome Utilisant essentiellement le drapé, le costume antique, en Grèce et à Rome, est caractérisé par une stabilité et une permanence que cer­ taines modes temporaires n'ont jamais grande­ ment modifiées .

Fait d'une pièce d'étoffe rec­ tangulaire de dimensions variables selon son usage, le costume antique n'a pas de forme et, toujours utilisé autour du corps selon des règles traditionnelles, n'est ni taillé, ni cousu.

Mais, malgré un nombre restreint de types de vête­ ments, ce costume a présenté une étonnante variété d'ajustements par une recherche de mo­ bilité qu'influença, en Grèce surtout, le senti­ ment artistique.

Les femmes grecques portaient une robe de dessus - le peplos - grand rectangle d'abord ouvert, puis cousu sur le côté.

La robe longue de lin, ou tunique, le khiton, d'origine ionienne - était cousu sur les bords; sur elle se posait le grand manteau, commun aux deux sexes, l'hi­ mation .

Les hommes s'habillaient aussi du même rec­ tangle d'étoffe, agrafé sur l'épaule gauche; for­ mant tunique ou manteau; cet exomide, porté surtout par les ouvriers, artisans et hommes de guerre, fut ensuite fermé sur la cuisse droite.

Cousu des deux côtés, ce vêtement se complète de manches plus ou moins longues.

Le costume de Rome émane très directement de celui des Etrusques, dont l'évolution a subi des phases orientalisantes (entre 700 et 500 av.

J.-C.), puis phéniciennes et cypriotes; ils por­ tèrent la tunique-robe, à demi-manches, en gé­ néral drapée sur l'épaule et le manteau long.

Les Romains copièrent la toge courte étrus­ que, la trabée, mais la toge latine, plus étroite durant les premiers siècles, devint, à la fin. »

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