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Henze Hans Werner

Publié le 06/04/2019

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Henze Hans Werner Compositeur allemand * 1.7.1926, Gütersloh

 

Faisant la synthèse de diverses sources d'influence, cet compositeur prolifique créé son propre langage musical, tout comme Karlheinz Stockhausen. Henze s'attaque aux genres les plus variés, de la musique de chambre aux grands opéras. Son langage se caractérise principalement par le rythme gestuel et la coloration orchestrale. Dans ses premières oeuvres, il met en application les principes dodécaphonistes d'Arnold Schonberg, puis abandonne cette technique pour s'attacher en priorité au son et à la mélodie. Il s'installe en Italie en 1953 et utilise dès lors la langue italienne dans ses morceaux de musique vocale (comme les \"Lieder napolitains pour baryton et orchestre\", 1958). Henze, qui tient particulièrement à combiner les mots et la musique, travaille avec des poètes connus pour ses chorales et cantates pour solistes (\"Le Radeau de la méduse \", 1968; \"Madrigal pour Orphée \", 1982). À partir de 1980, il enseigne la composition et l'esthétique à l'école supérieure de musique de Cologne. En 1990, il organise plusieurs forums musicaux consacrés au théâtre musical contemporain et reçoit le prix Siemens. Outre des symphonies et ses \"Oeuvres pour deux guitares\" (enregistrées en 1999) les principales oeuvres de Henze sont des opéras (\"Le Prince de Hombourg \", 1960 ; \"Le Jeune Lord\", 1964 ; \"Le Chat anglais\", 1982).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)8 mars 1967 Série C-19 Fiche NP 1656 Henze {Hans Werner) 1.

En 1952, le ThéâtFe de Hanovre présentait "Boulevard Solitude», premier opéra du compositeur allemand Hans Werner Henze.

C'était aussi le premier opéra Intégra· lement sériel écrit à ce jour, Alban Berg et Schoenberg ayant laissé les leurs inache­ vés.

L'œuvre n'avait rien d'un exercice d'école.

Une personnalité s'y affirmait, la musique allemande suscitait enfin, après les années stériles du nazisme, un compo­ siteur digne d'assurer la succession de Richard Strauss.

D'après ses débuts, Hans Werner Henze semblait voué à la musique sérielle, comme tant de musiciens de son pays et de sa génération.

Il s'en est pourtant rapidement écarté, et quand il considère les quinze années écoulées depuis la création de son œuvre la plus " moderne ...

il déclare que sa musique, sans jamais avoir opéré de retour en arrière, peut être qualifiée de romantique.

2.

Né le 1er juillet 1926 à Gütersloh (Westphalie), Hans Werner Henze n'a pas vingt ans lorsque son professeur, Wolfgang Fortner, resté fidèle à Hindemith et à Stra­ vinsky en dépit de l'interdit hitlérien, l'éveille à l'esprit de contestation qui animait les premières œuvres de ces deux maîtres néo-classiques.

Puis à Darmstadt, en 1948, c'est la révélation de Schoenberg, à travers l'enseignement de René Leibovitz.

Enfin, troisième étape déterminante, le jeune compositeur quitte l'Allemagne, en 1953, pour s'établir en Italie, où il découvre un folklore musical aux traditions séculaires.

Ce déplacement du nord au sud est presque symbolique: le lyrisme de Henze, qui perçait déjà sous fa discipline sérielle, va s'épanouir librement.

3.

Plutôt que de chercher des voies nouvelles, Henze semble viser à la synthèse des expériences contemporaines.

Dans ses pièces lyriques et orchestrales («Le Roi Cerf ..

, « Elégie pour de Jeunes Amants "• '' Antifone "• '' Le Jeune Lord ...

« Les Bassarides »), ses symphonies, ses ballets (. »

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