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Gustave CHARPENTIER: LOUISE (résumé et analyse de l’œuvre – Répertoire lyrique)

Publié le 24/09/2015

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Gustave CHARPENTIER

 

Compositeur français, né en Alsace en 1860. Il a donné au théâtre deux opéras « réalistes », Louise (1900) et Julten (1913). Charpentier est membre de l’Institut depuis 1912.

LOUISE

AcTE IV. — Même décor qu’au premier acte, mais la maison et la terrasse de Julien ont disparu et l’on voit, au loin, Paris. Neuf heures du soir, en été.

 

La Mère, dans la cuisine, fait la lessive. Le Père, malade, se plaint amèrement de la misère et de la déception qui l’accablent [AIR du Père : Voir naître une enfant...]. Puis il attire sa fille vers lui [Berceuse : Reste, repose-toi...]. Louise, rongeant son frein, demande à ses parents quand ils la laisseront repartir. L’opposition est de plus en plus grande entre le point de vue traditionaliste des parents et celui, libertaire, de leur enfant. A la fin, Louise s'élance vers la porte et veut fuir. Son père la retient, puis il la chasse, et maudit Paris en tendant son poing vers la ville avec haine et douleur.

« ANALYSE : Julien (t) , debout sur la terrasse, s'adresse à Louise (s), qui s'est montrée à la fenêtre, après avoir vérifié que personne ne l'a vue.

La Mère (Til$) parait sur le seuil et les observe.

puis, quand Louise veut aller à la porte, elle la saisit par le bras et l'entraîne dans la cuisine, l'admonestant vigoureusement.

Le Père (bar> entre, de bonne humeur.

Il fait montre de bienveillance à l'égard de Julien, dont il vient de recevoir une lettre.

La Mère, dont la colère éclate, déclare que Julien n'est qu'un bohème et un débauché ; le Père tâche d'obtenir de Louise la promesse qu'elle oubliera Julien_.

ACTE Il.- l'r TABLEAU : Un carrefour au bas de la butte MontT1WTtre.

C'est le pittoresque tableau des cris du Paris qui s'éveille.

Un per­ sonnage, le Noctambule, symbolise ici le Plaisir de Paris.

Julien parait, avec une bande de bohèmes aux allures de conspirateurs.

Tandis que ses camarades s'éloignent, il demeure seul dans une agitation doulou­ reuse.

Puis les ouvrières pasent, se rendant à leur travail.

Enfin, la Mère et Louise entrent, s'avançant lentement.

Louise, froidement, lui tend la joue, la Mère l'embrasse et s'éloigne, tandis que Louise, entre dans la maison.

Julien se risque timidement, s'enhardit, puis s'élance à sa suite.

Il reparait bientôt, entrainant Louise qui se défend, suppliante.

Elle se jette à son cou, puis se dégage et s'éloigne vers la maison.

Sur le seuil de la porte, elle envoie un baiser.

Julien répond avec tristesse, et Louise disparaît.

2• TABLEAU : Un atelier de couture.

Les ouvrières, autour des tables, travaillent en caquetant et chan­ tant Elles parlent de Louise, dont plusieurs disent qu'elle est amoureuse.

Une sérénade burlesque se fait entendre dans la rue, qui amuse et excite fort toutes les jeunes filles.

Louise seule en comprend le sens, car c'est Julien qui chante, lui reprochant ses hésitations et ses craintes.

A la fin, n'y tenant plus, elle dt'scend le rejoindre dans la rue.

AcrE Ill.

Un jardinet au faîte de la butte MontT1!4Ttre.

Au fond, le panorama de Paris, .au crépuscule.

Julien, asis près de la maison, semble plongé dans une méditation heureuse.

Louise, souriante; le regarde amoureusement, puis s'approche [GRAND AIR DE LoUISE : Depuis le jour où je me suis donnée ..

.].

Tous deux vivent heureux et libres, s'aimant éperdument et sans contrainte.

Des bohèmes s'approchent et, à la porte de l'enclos, apparaît bientôt le Cortège du Plaisir.

Louise est couronnée Muse de Montmartre.

Après cet intermède, la Mère de Louise s'avance humblement ; elle est venue dire à Louise que son père est très souffrant, et qu'elle seule peut le sauver ! Promettant à Julien de lui rendre Louise, la Mère l'em­ mène avec elle après que les amants se sont encore longuement em­ brassés.. »

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