GUILLAUME TELL de Rossini (résumé et analyse de l’œuvre – Répertoire lyrique)
Publié le 26/09/2015
Extrait du document
un pêcheur (t) chante [Air du pêcheur : Accours dans ma nacelle, timide jouvencelle...]. Sur le seuil de sa maison, Guillaume Tell (bar) songe aux moyens de libérer son pays de la tyrannie des baillis autrichiens. Le vieux Melchthal (b) s’approche de son fils Arnold (t), lequel, demeuré seul, exhale la détresse de son âme. Arnold aime Mathilde, une princesse autrichienne ; il a, pour elle, trahi déjà la cause des siens en entrant au service de l'Autriche. Arnold voudrait se libérer, mais, à l'annonce de l’approche du bailli Gessler et de sa suite, il ne peut s’empêcher de demeurer encore pour revoir une dernière fois celle qu'il aime. Tell l’exhorte à se joindre à ceux qui projettent de rejeter le joug des baillis. Les gens se pressent pour assister à la bénédiction de jeunes époux par le vieux Melchthal. Tell suit Arnold. Arrive alors le pâtre Leuthold (b), qui est poursuivi par les gens du bailli pour avoir pris la défense de sa sœur outragée. Le pêcheur hésite à l'emmener dans son bateau, l’orage menaçant au loin. Tell, insouciant du danger, s’embarque avec le fugitif. Rodolphe de Harras (t) et ses écuyers surviennent, exigeant qu’on leur livre le nom de celui qui prêta secours au berger. Melchthal s'y refusant, les soldats s’en saisissent et l’entraînent, sous les yeux des assistants désarmés.
RÉSUMÉ :
Au XIIIe siècle, les baillis autrichiens oppriment les montagnards de la Suisse primitive. L’un d’eux, Guillaume Tell, ayant omis de saluer le chapeau du bailli Gessler, placé sur une perche, est contraint d’abattre une pomme posée sur la tête de son fils. Il y parvient, mais ses fières paroles entraînent cependant sa condamnation aux fers. S’échappant durant la tempête, il saute de la barque qui l’emmenait en captivité, et tue Gessler d’une de ses flèches. La révolution ayant expulsé les tyrans, le peuple célèbre l’aurore de la liberté.
«
un pêcheur (t) chante [Am DU PÊCHEUR : Accours dans ma nacelle, timide
jouve ncelle ..
.].
Sur le seuil de sa maison, Guillaume Tell (bar) songe aux
moyens de libérer son pays de la tyrannie des baillis autrichiens.
Le
vieux Melchthal (b) s'approche de son fils Arnold (t) , lequel, demeuré
seul, exhale la détresse de son âme.
Arnold aime Mathilde, une prin
cesse autrichienne ; il a, pour elle, trahi déjà la cause des siens en entrant
au service de l'Autriche.
Arnold voudrait se libérer, mais, à l'annonce
de l'approche du bailli Gessler et de sa suite, il ne peut s'empêcher
de demeurer encore pour revoir une dernière fois celle qu'il aime.
Tell
l'exhorte à se joindre à ceux qui projettent de rejeter le joug des
baillis.
Les gens se pressent pour assister à la bénédiction de jeunes
époux par le vieux Melchthal.
Tell suit Arnold.
Arrive alors le pâtre
Leuthold (b), qui est poursuivi par les gens du bailli pour avoir pris la
défense de sa sœur outragée.
Le pêcheur hésite à l'emmener dans son
bateau, l'orage menaçant au loin.
Tell, insouciant du danger, s'embarque
avec le fugitif.
Rodolphe de Harras (t) et ses écuyers surviennent, exi
geant qu'on leur livre le nom de celui qui prêta secours au berger.
Melchthal s'y refusant, les soldats s'en saisissent et l'entraînent, sous
les yeux des assistants désarmés.
AcTE II.
-La prairie du Rütli, au bord du lac de Quatre-Cantons.
MathUde (s) qui s'est écartée un moment de ses compagnons de
chasse, exprime son amour pour Arnold [ROMANCE* DE MATHILDE : Sombres
forêts, désert triste et sauvage ..
.].
Arnold arrive, et ils décident de
faire sceller leur union dans la chapelle, à la nuit tombante [Duo
MATHIL DE ARNOLD : Oui, vous l'arrachez à mon âme ...
].
Mathilde s'éloigne.
Tell et Walther Fürst (b) viennent rappeler à Arnold ses devoirs [TRIO
(Guillaume) : Quand l'Helvétie est un champ de supplices ..
.].
Le jeune
homme les brave, jusqu'au moment où il entend que son père a été
victime des tyrans ; il se joint alors aux représentants des trois petits
pays montagnards, Uri, Schwytz et Unterwald, venus sceller l'alliance de
la nouvelle Confédération.
AcTE III.-
l" TABLEAU : Deva nt la ChapeLle.
Arnold prend congé de Mathilde.
(Ce tableau est généralement sup
primé ).
2• TABLEAU : Sur la place d'Altdorf.
Une perche a été dressée, portant le chapeau du bailli, que les gens
sont contraints de saluer en passant.
Tell, sortant avec son fils Jemmy (s) ,
omet de s'exécuter.
Immédiatement, Gessler (b) le fait arrêter, et lui
ordonne, sous menace de mort, d'abattre avec son arc une pomme placée
sur la tête de son enfant.
En vain, Tell implore la grâce du tyran.
Encou
ragé par l'attitude de son fils, il s'exécute enfin et réussit le redoutable
exploit.
Mais, lorsqu'il va s'éloigner, Gessler remarque une deuxième
flèche que Tell avait préparée.
L'archer avoue fièrement qu'elle eût été.
»
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