Grand oral du bac : VASLAV NIJINSKI
Publié le 30/01/2019
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Le 29 mai 1913, devenue une date fétiche pour lui, Le sacre du printemps, sur une musique d’Igor Stravinski, provoque un scandale retentissant au théâtre des Champs-Élysées. La chorégraphie souple, sensuelle, audacieuse, mais surtout l’intériorité des interprétations sont les précurseurs de la danse contemporaine. Les collants moulants aux couleurs vives et les staccatos de la musique provoquent les huées du public assis à l’orchestre, tandis que l’enthousiasme règne aux balcons. Les spectateurs se conspuent mutuellement et le charivari est tel que les danseurs ne parviennent plus à entendre l’orchestre dont le son est recouvert par le tumulte. Le chorégraphe est obligé d’apparaître sur le côté cour du plateau pour battre la mesure afin que la représentation se poursuive. Ce ballet n’a été représenté que sept fois à l’époque et, malheureusement, une grande partie de la chorégraphie a été perdue.
Dans ses interprétations d'avant-garde, Nijinski ne savait pas toujours tracer la frontière entre les effets de surprise et les attitudes choquantes. Ci-contre, l’affiche du ballet Le Dieu bleu (1912), réalisée par le célèbre décorateur russe Léon Bakst.
Une fin dramatique
En 1917, une tournée en Amérique du Sud avec les Ballets russes marque la fin de sa collaboration avec cette troupe. Au cours du voyage, Nijinski a plusieurs accès maniaques et il doit se rendre à Saint-Moritz, en Suisse, où il est interné. Il a erré dans des cliniques psychiatriques jusqu’à sa mort, le 8 avril 1950, à Londres. Il y rédige ses Carnets (publiés en 1953 dans une version expurgée par son épouse), sorte de journal intime riche d’un ensemble de notations sur la danse et sur son travail de chorégraphe.

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Nijinski
Le 29 mai 1913, devenue une date fétiche pour
lui, Le sacre du printemps, sur une musique d'Igor
Stravinski, provoque U!) scandale retentissant au
théâtre des Champs-Elysées.
La chorégraphie
souple, sensuelle, audacieuse, mais surtout l'inté
riorité des interprétations sont les précurseurs de
la danse contemporaine.
Les collants moulants
aux couleurs vives et les staccatos de la musique
provoquent les huées du public assis à l'orchestre,
tandis que l'enthousiasme règne aux balcons.
Les
spectateurs se conspuent mutuellement et le cha
rivari est tel que les danseurs ne parviennent plus
à entendre l'orchestre dont le son est recouvert
par le tumulte.
Le chorégraphe est obligé d'appa
raître sur le côté cour du plateau pour battre la
mesure afin que la représentation se poursuive.
Ce ballet n'a été représent é que sept fois à
l'époque et, malheureusement, une grande partie
de la chorégraphie a été perdue.
Dans ses interprétations d'avant-garde, .....
Nijinski ne savait pas toujours tracer
la frontière entre les effets de surprise
et les attitudes choquantes.
Ci-contre, l'affiche
du ballet Le Dieu bleu (1912}, réalisée par
le célèbre décorateur russe Léon Bakst.
1889
Naît à Kiev, le 17 décembre
(ou le 28 selon le calendrier julien).
1898
Rentre à l'École impériale de ballet
de Saint-Pétersbourg.
1907-1908
Rejoint le Théâtre Mariinski
et rencontre Serge de Diaghilev.
1909
Ouvre la première saison des Ballets russes à Paris,
au Châtelet.
Danse Le pavillon d'Armide et Le festin.
1910
Deuxième saison des Ballets russes à Paris.
Danse
dans Les Sylphides, Cléopâtre et Schéhérazade.
1911
Renvoyé du théâtre Mariinski.
Danse à Paris,
Le spectre de la rose, Narcisse et Petrouchka.
1912
Danse Le Dieu bleu et Daphnis et Chloé, à Paris.
Scandale lors de la représentation
de l'Après-midi d'un faune.
1913
Réalise la chorégraphie de Jeux et du Sacre du
printemps.
Ce dernier ballet choque le public
parisien.
Épouse la danseuse Romola de
Putszky à Buenos-Aires.
Rupture avec Diaghilev.
1914
Assigné à résidence à Budapest ;
libéré en 1916.
1918
Réintègre les Ballels russes pour une tournée
américaine.
Réalise la dtorégraphie de son
dernier ballet 1UII'Espœgle.
S'installe en Suisse.
Photo
\\'al.
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