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Grand oral du bac : LES GRANDS MONUMENTS

Publié le 30/01/2019

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Aux Invalides, dans l’église (le Dôme), on peut admirer le tombeau de Napoléon. C’est l’œuvre du sculpteur Visconti qui a fait creuser une crypte circulaire au centre de l’édifice afin d’y recevoir un sarcophage de porphyre rouge (une roche volcanique) posé sur un soubassement en granité vert. Le corps de l’empereur repose dans cinq cercueils successifs (en fer blanc, acajou, plomb, bois d’ébène et chêne). Deux urnes d’argent contiennent son cœur et ses entrailles.

 

... et les autres monuments

 

À la Renaissance on a sculpté, notamment en France, de somptueux tombeaux s’inspirant du Quattrocento italien. Dans la cathédrale de Nantes, on peut admirer un remarquable monument funéraire de François II, duc de Bretagne.

Conçue par l’ingénieur français Alexandre Gustave Eiffel, la tour Eiffel a été érigée à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris de 1889. Haute de 295 m, elle a été surélevée en 1959 à 315 m par l’ajout d’un récepteur de télévision. Jusqu’en 1930, elle était le bâtiment le plus haut du monde. À l'origine, elle ne devait rester en place que pour la durée de l’Exposition. Très décriée à l’époque à cause de son apparence révolutionnaire, elle est aujourd’hui l’un des monuments les plus visités et les plus célèbres du monde.

Rose Caroline/Sipa Press

À La pyramide du Louvre, toute de verre et d’acier, compte parmi les monuments modernes les plus audacieux que l’on peut admirer à Paris.

 

La fontaine des Innocents, inaugurée en juin 1549, est le premier édifice de style Renaissance construit à Paris. Réalisée par Pierre Lescot et le sculpteur Jean Goujon, elle a été inaugurée à (occasion de l’entrée d’Henri II dans la capitale. À l’origine, elle était surmontée d’une loge d’où les dames de la cour assistaient au défilé royal.

 

Au Val-de-Grâce, transformé aujourd’hui en hôpital militaire, la chapelle Sainte-Anne abritait sous l’autel un caveau contenant deux armoires: les cœurs de 45 membres de la famille royale de France y ont reposé jusqu’en 1792, parmi lesquels ceux de Marie-Thérèse, l’épouse de Louis XIV, et celui du fils aîné de Louis XVI. Mais ce sanctuaire a été profané à la Révolution.

 

D’un poids de 7 000 tonnes, la tour Eiffel devenue le monument le plus célèbre de Paris, a été érigée pour l’Exposition universelle de 1889. Sa construction a demandé plus de deux ans, pas moins de 2,5 millions de rivets et plus de 18000 pièces. En 1910, lorsque la concession accordée à Eiffel est arrivée à expiration, la Ville de Paris a concédé les droits d’exploitation à une société privée. On a alors parlé de démolir la tour, mais elle fut sauvée par la guerre de 1914-1918, car elle servit de relais de radiodiffusion à l’armée.

 

Aujourd’hui, on préfère souvent la simplicité à la pompe, comme le montrent les monuments modernes. On se contente, pour perpétuer le souvenir d’un homme célèbre, d’une plaque commémorative apposée au coin d’une rue, sur la façade d’un immeuble. Paris n’en compte pas moins de 1600, dont 586 rappellent des événements survenus au cours de la Seconde Guerre mondiale, et 266 mentionnent des écrivains ou des artistes: 120, rue du Bac une plaque évoque la mémoire de Chateaubriand, au 11, quai Voltaire, celle du peintre Ingres, à l’angle du quai des Célestins, celle de Rabelais. Mais, qu’ils soient dépouillés ou imposants, les monuments servent toujours à conserver intacte la mémoire des hommes illustres.

« Les grands monuments apr.

J.-C.).

Le premier est un arc à arche unique, décoré d'une frise et portant une inscription; il célèbre la chute de Jérusalem et le triomphe de l'empereur Titus.

L'arc de Septime Sévère, à triple arcade, est dédié à l'empereur et à ses fils Caracalla et Geta.

Autres arcs édifiés par les Romains: l'arc d'Au­ guste à Orange (vers 30-20 apr.

J.-C.), et l'arc de Trajan (113 apr.

J.-C.), à l'entrée du port d'An­ cône, en Italie.

Les Romains ont souvent érigé des colonnes, destinées à célébrer les victoires militaires.

L'une des plus célèbres est la colonne de Trajan à Rome.

Construite par un architecte grec, Apollodore de Damas, en 113 apr.

J.-C., haute de 42 m, elle est ornée de bas-reliefs dont la frise, en spirale, retrace les victoires de l'empereur Trajan en Dacie (Roumanie actuelle).

Elle est couronnée par un chapiteau dorique en marbre qui soutenait une statue de Trajan, remplacée en 1587 par celle de saint Pierre.

Colonnes et arcs tardifs À l'exemple de l'Empire romain, nombre d'arcs et çle colonnes ont par la suite été édifiés en Europe.

A Paris, la colonne de la Grande Armée, place Vendôme, a d'abord été désignée sous le nom de colonne d'Austerlitz.

Elle a remplacé une statue de Louis XIV, déboulonnée en 1792.

Imitation de la colonne de Trajan à Rome, elle a été élevée en 1806 à la gloire des soldats vainqueurs d'Auster­ litz.

Elle est ornée de bas-reliefs en bronze (prove­ nant de la fonte d'environ 250 canons autrichiens et russes) honorant les armées et les soldats de la campagne de 1805.

En 1810, elle a été coiffée d'une statue de Napoléon J•• en empereur romain, bientôt remplacée par une autre statue de l'empe­ reur revêtu de sa célèbre redingote et coiffé de son chapeau .

Finalement, Napoléon a substitué à cette statue une reproduction de la statue d'ori- ' L'arc de Constantin a été érigé à Rome en 315 pour célébrer la victoire de l'empereur sur son rival Maxence en 312.

En marbre blanc, il est orné de sculptures évoquant les vertus de Constantin.

......

Arc de Septime Sévère, à Rome.

Il est richement décoré de quatre bas-reliefs sculptés, décrivant la victoire militaire de l'empereur Septime Sévère et de ses deux fils sur les peuples cl_e la Mésopotamie.

A l'époque, l'arcade centrale était surmontée par une sculpture massive représentant un char tiré par six chevaux.

' Le forum de Trajan, à Rome.

Trajan, empereur de 98 à 117, a connu la gloire avec sa victoire sur les Daces, ancêtres des Roumains.

gine.

Abattue en 1871, au moment de la Com­ mune, la colonne Vendôme a été définitivement réédifiée en 1873, surmontée de la statue de Napoléon J••.

La colonne de la Bastille, quant à elle, a été achevée en 1840.

Elle était destinée à remplacer une immense fontaine-éléphant et à perpétuer la mémoire des 504 victimes des trois Glorieuses Guillet 1830).

On a construit dans ses fondements des caveaux funéraires afin de rece­ voir leurs corps.

Le fût en bronze de la colonne, entièrement creux, est divisé en trois parties, représentant les trois journées de juillet 1830 et surmonté d'un Génie symbolisant la Liberté.

Tou jours dans le but de commémorer la cam­ pagne de 1805, Napoléon J•• a fait construire l'arc de triomphe du Carrousel.

Imitation de l'arc de Constantin, il devait servir d'entrée d'honneur au palais des Tuileries.

En 1815, le char en bronze doré qui le surmontait a été restitué à la basilique Saint-Marc de Venise, et remplacé par un qua­ drige.

Autre hommage à la victoire française d'Austerlitz, l'arc de triomphe de la place de l'Étoile est composé d'une grande arche (29 m de haut) et de deux petites (16 m de haut).

Entre­ prise en 1806, sa construction s'est achevée trente ans plus tard.

Orné de nombreux reliefs, il porte le t5 N. »

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