Grand oral du bac : JEAN-SÉBASTIEN BACH
Publié le 04/02/2019
Extrait du document
Le cantor de Leipzig
Désavoué par la nouvelle épouse du prince Léopold, qui n’aimait pas la musique, Bach décide de quitter Kôthen. Il obtient le cantorat à l’école Saint-Thomas de Leipzig, en 1723, ville luthérienne où il terminera sa carrière. Le nouveau cantor assure l’enseignement musical des élèves de la Thomasschule aussi bien que les cours de latin. En outre, chaque semaine, et pour toutes les cérémonies, civiles ou religieuses, il doit alimenter quatre églises en musique.
Jusqu’à la fin, ses relations avec les autorités de la ville et la direction de l’école furent marquées par des disputes. Heureusement, en dehors de ces lourdes charges, Bach trouva des compensations stimulantes, dans les nombreux concerts, dans les voyages - ses supérieurs se plaignent de ses fréquentes absences -, dans la formation de nombre d’élèves et surtout dans la composition d’une œuvre, qu’il enrichit de semaine en semaine.
Ces années à Leipzig marquent son retour à la musique sacrée et voient naître l’ensemble le plus monumental de l’œuvre de Bach: celui des cantates - le centre de son œuvre vocale -, deux cents cantates sacrées et cinquante profanes, qui célèbrent dans une humble grandeur fêtes solennelles ou ordinaires ; celui des Passions
(selon saint Jean et selon saint Matthieu), bouleversantes méditations sur les souffrances et la mort du Christ; et celui des messes (en si mineur), des oratorios (de Noël, de Pâques), et du Magnificat, œuvres imposantes et rayonnantes à la fois. À cette époque appartiennent des pièces qui offrent la quintessence de l’art du contrepoint: musique théorique (l'Offrande musicale, l’Art de la fugue), musique pour orgue (Chorals, Variations canoniques) et pour clavier (Second livre du Clavier bien tempéré, Partitas, Variations Goldberg).
A partir de 1749, une maladie oculaire lui ôta presque entièrement la vue. Opéré sans succès, il mourut après une attaque le 28 juillet 1750. Il est enterré au cimetière Saint-Jean de Leipzig.
Le musicien de foi
Œuvre grandiose d’un maître du contrepoint et de l’harmonie, œuvre d’architecte préoccupé d’équilibre et de raison mathématique, d’un abord technique extrêmement complexe mais tendant vers une expression abstraite et épurée, la musique de Bach ne se réduit pourtant pas à une simple construction intellectuelle.
Soutenu par une foi inébranlable, Jean-Sébastien Bach lui a imprimée toute entière sa personnalité religieuse, s’efforçant de plaire à Dieu plutôt qu’à son auditoire : il parachevait ses œuvres par les lettres S.D.G. (Soli Deo Gloria, à la seule gloire de Dieu). Bach n’est pas un créateur de formes et de genres musicaux. Hormis l’opéra, il s’est essayé à tous ceux que lui ont légués ses prédécesseurs -ses compositions synthétisent les styles allemand, italien et français - en les portant à un degré de perfection inconnu avant lui.
Après sa mort, son œuvre, dont seulement une infime partie fut éditée de son vivant, tomba dans l’oubli. Redécouverte au début du xixe siècle, grâce à Beethoven et Schumann, elle est en grande partie à l’origine des évolutions ultérieures de la musique occidentale.
«
Jean-Sébastien
Bach
Les œuvres musicales de J.S.
Bach étant
d'une profusion extrême et leur composition
s'étendant parfois sur plusieurs années,
nous n'avons retenu que les plus célèbres.
1707-1735
Cantates religieuses: Wachtet Auf (n° 140);
Ach Gott, vom Himmel sieh Barein (no 2)
1708-1717
Œuvres pour orgue : Toccata et fugue en ré
mineur; Fantaisie et fugue en sol mineur
1720 i Dès le xvm• siècle, a tes concerts
intimes cèdent ta place
aux concerts publics.
.......
Organiste
allemand, à ta fin
du xvtf siècle.
Les églises d'Europe
du Nord se dotèrent
d'un orgue
à l'époque baroque.
Johann Christoph Friedrich (1 732-1795) et Johann
Christian (1 735-1782).
Le cantor de Leipzig
Désavoué par la nouvelle épouse du prince Léo
pold, qui n'aimait pas la musique, Bach décide
de quitter Kèithen.
ll obtient le cantorat à l'école
Saint-Thomas de Leipzig, en 1723, ville luthérien
ne où il terminera sa carrière.
Le nouveau cantor
assure l'enseignement musical des élèves de la
Thomasschule aussi bien que les cours de latin.
En outre, chaque semaine, et pour toutes les céré
monies, civiles ou religieuses, il doit alimenter
quatre églises en musique.
Jusqu'à la fin, ses relations avec les autorités de
la ville et la direction de l'école furent marquées
par des disputes.
Heureusement, en dehors de ces
lourdes charges, Bach trouva des compensations
stimulantes, dans les nombreux concerts, dans les
voyages -ses supérieurs se plaignent de ses fré
quentes absences -, dans la formation de nombre
d'élèves et surtout dans la composition d'une
œuvre, qu'il enrichit de semaine en semaine.
Ces années à Leipzig marquent son retour à
la musique sacrée et voient naître l'ensemble
le plus monumental de l'œuvre de Bach: celui
des cantates -le centre de son œuvre vocale -,
deux cents cantates sacrées et cinquante pro
fanes, qui célèbrent dans une humble grandeur
fêtes solennelles ou ordinaires; celui des Passions (selon
saint Jean et selon saint Matthieu), boule
versantes méditations sur les souffrances et la
mort du Chri st; et celui des messes (en si
mineur), des oratorios (de Noël, de Pâques), et
du Magnlficat, œuvres imposantes et rayonnantes
à la fois.
A cette époque appartiennent des pièces
qui offrent la quintessence de l'art du contre
point: musique théorique (l'Offrande musicale,
l'Art de la fugue), musique pour orgue (Chorals,
Variations canoniques) et pour clavier (Second
livre du Clavier bien tempéré, Partitas, Variations
Gofdberg).
A partir de 1749, une maladie oculaire lui ôta
presque entièrement la vue.
Opéré sans succès,
il mourut après une attaque le 28 juillet 1750.
li est enterré au cimetière Saint-Jean de Leipzig.
Le musicien de foi
Œuvre grandiose d'un maître du contrepoint et
de l'harmonie , œuvre d'architecte préoccupé
d'équilibre et de raison mathématique, d'un
abord technique extrêmement complexe mais
tendant vers une expression abstraite et épurée, la
musique de Bach ne se réduit pourtant pas à une
simple construction intellectuelle.
Soutenu par une foi inébranlable, Jean-Sébas
tien Bach lui a imprimée toute entière sa person
nalité religieuse, s'efforçant de plaire à Dieu plu
tôt qu'à son auditoire: il parachevait ses œuvres
par les lettres S.D.G.
(Soli Deo Gloria, à la seule
gloire de Dieu).
Bach n'est pas un créateur de
formes et de genres musicaux.
Hormis l'opéra, il
s'est essayé à tous ceux que lui ont légués ses pré
décesseurs -ses compositions synthétisent les
styles allemand, italien et français -en les portant
à un degré de perfection inconnu avant lui.
Après sa mort, son œuvre, dont seulement une
infime partie fut éditée de son vivant, tomba dans
l'oubli.
Redécouverte au début du x1x• siècle,
grâce à Beethoven et Schumann, elle est en gran
de partie à l'origine des évolutions ultérieures de
la musique occidentale..
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