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Grand oral du bac : FRÉDÉRIC CHOPIN

Publié le 02/02/2019

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chopin

Un grand amour

 

Son style a plusieurs sources: la musique de piano pré-romantique, la tradition classique dominée par Mozart et Beethoven, la mélodie de l’opéra italien (Bellini), le folklore polonais. Bach restera toute sa vie son musicien préféré, dont il jouait toujours un morceau pour lui-même avant chacun de ses concerts. Malgré l’originalité de ses trouvailles harmoniques, Chopin est à bien des égards un classique, qui mesure ses élans romantiques et hait l’outrance d’un Berlioz, à propos duquel il aurait dit: «Quel héroïque gâchis!» Son jeu très personnel privilégie le lyrisme subtil et expressif, alliant la douceur et la virtuosité. Dès les années 1830, son style est formé et n’évoluera plus beaucoup. Sa musique se caractérise essentiellement par la ligne mélodique, la prééminence du « cantabile », des pianos moelleux et chantants, un « rubato » devenu célèbre, qui confère à son jeu une allure d’improvisation. A l’exception de deux ou trois œuvres de musique de chambre, et d’un cycle de 17 lieder polonais, toute son œuvre est écrite pour le piano.

 

En 1836, grâce à Liszt, rencontré chez Marie d’Agoult, à qui il dédie son deuxième cahier d’Études, op.25, il fait la connaissance de George Sand, qui va profondément marquer sa vie. Il la trouve d’abord peu sympathique, mais elle parvient à le distraire d’une déception sentimentale: l’amour pour une amie d’enfance, la belle Maria Wodzinska, idylle contrariée par les parents de la jeune fille, effrayés par l’état de santé du musicien. Pendant de nombreuses années, Chopin passe l’été dans la propriété de George Sand, à Nohant, ne regagnant Paris que l’hiver. A Nohant, la romancière reçoit les plus illustres artistes et littérateurs: Liszt, Delacroix, Balzac, Arago, Quinet... L’attention, l’encouragement et l’amitié de George Sand permettent l’épanouissement de son

 

PRINCIPALES ŒUVRES

1817-1846 14 Polonaises

1824-1849 51 Mazurkas

1826-1848 19 Valses

1827-1847 20 Nocturnes

1836-1842 4 Ballades

1829 Concerto en fa mineur

1830 Concerto en mi mineur

1830-1832 12 Études op. 10

1834 Fantaisie-Impromptu

1837 12 Études op. 25

1839 Sonate en si bémol mineur  (Marche funèbre)

1839 24 Préludes op. 28

1840-1841 Fantaisie op. 49

1843 Berceuse op. 57

1844 Sonate op. 58

1846 Barcarolle

 

Giraudon Giiraudon

Sur cet éventail, à sont représentés A les membres de la petite communauté qui se réunissait à Nohant, autour de George Sand. Outre celle-ci et Chopin, on reconnaît entre autres Delacroix. L’amitié du peintre fut, pour le musicien, après la séparation d’avec George Sand en 1847, une des rares sources de bonheur dans les derniers mois de son existence.

Parfaitement adaptées à l’esprit romantique, les Valses de Chopin (ici une partition) connurent un grand succès à Paris.

génie musical. Dans une vie placée sous le signe de la liberté, Chopin écrit à Nohant nombre de ses œuvres, qu’il soumet à l’avis attentif de son amie, animée comme lui d’un profond sentiment poétique.

 

Dans ces conditions de vie idéale, il parvient à oublier les misères de sa maladie. En 1838-1839, ils séjournent ensemble à Palma de Majorque, Marseille et Gênes. À Majorque, Chopin achève les Préludes où il déploie l’éventail expressif de la passion. Mais l’euphorie est de courte durée. Les soins de George Sand deviennent excessifs et étouffants. Elle l’appelle «mon Chopinet», «mon cher malade», et ce dévouement maternel contribue à affaiblir sa virilité.

chopin

« Frédéric Chopin donne toute sa plénitude au nocturne lyrique, où se révèle le plus nettement son goût pour le chant italien.

Ses valses, lentes, tristes ou brillantes, apparaissent comme autant de petits poèmes.

Dans les Fblonaises, il allie l'héroïsme et la profondeur.

Il rencontre l'élite intellectuelle et la jeunesse romantique dont l'esprit frondeur trouve chez lui un écho sensible, lui-même étant en révolte contre les oppresseurs de sa patrie.

Il se lie avec plusieurs compositeurs, artistes et écri­ vains, Liszt, Berlioz, Bellini, Rossini, Mendels­ sohn, Heine, Balzac, Delacroix, et se fait de nom­ breux amis parmi les émigrés polonais.

Entre 1834 et 1836, il mène plusieurs voyages en Rhéna­ nie, Tchécoslovaquie et Allemagne.

Un grand amour Son style a plusieurs sources: la musique de piano pré-romantique, la tradition classique dominée par Mozart et Beethoven, la mélodie de l'opéra italien (Bellini), le folklore polonais.

Bach restera toute sa vie son musicien préféré, dont il jouait toujours un morceau pour lui-même avant chacun de ses concerts.

Malgré l'originalité de ses trouvailles harmoniques, Chopin est à bien des égards un classique, qui mesure ses élans romantiques et hait l'outrance d'un Berlioz, à pro­ pos duquel il aurait dit: «Quel héroïque gâchis!» Son jeu très personnel privilégie le lyrisme subtil et expressif, alliant la douceur et la virtuosité.

Dès les années 1830, son style est formé et n'évoluera plus beaucoup.

Sa musique se caractérise essentiellement par la ligne mélodique, la prééminence du «cantabile», des pianos moel­ leux et chantants, un ''rubato» devenu célèbre, gui confère à son jeu une allure d'improvisation.

A l'exception de deux ou trois œuvres de musique de chambre, et d'un cycle de 17 lieder polonais, toute son œuvre est écrite pour le piano.

En 1836, grâce à Liszt, rencontré chez Marie d'Agoult, à qui il dédie son deuxième cahier d'Études, op.25, il fait la connaissance de George Sand, qui va profondément marquer sa vie.

Il la trouve d'abord peu sympathique, mais elle par­ vient à le distraire d'une déception sentimentale: l'amour pour une amie d'enfance, la belle Maria Wodzinska, idylle contrariée par les parents de la jeune fille, effrayés par l'état de santé du musi­ cien.

Pendant de nombreuses années, Chopin passe l'été dans la propriété de Georg� Sand, à Nohant, ne regagnant Paris que l'hiver.

A Nohant, la romancière reçoit les plus illustres artistes et lit­ térateurs: Liszt, Delacroix, Balzac, Arago, Quinet...

L:attention, l'encouragement et l'amitié de Geor­ ge Sand permettent l'épanouissement de son PRINCIPALES ŒUVRES 1817-1846 1824-1849 1826-1848 1827-1847 1836-1842 1829 1830 1830-1832 1834 1837 1839 1839 1840-1841 1843 1844 1846 14 Fblonaises 51 Mazurkas 19 Valses 20 Nocturnes 4Ballades Concerto en fa mineur Concerto en mi mineur 12 Études op.

10 Fantaisie-Impromptu 12 Études op.

25 Sonate en si bémol mineur (Marche funèbre) 24 Préludes op.

28 Fantaisie op.

49 Berceuse op.

57 Sonate op.

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L'amitié du peintre fut, pour le musicien, après la séparation d'avec George Sand en 1847, une des rares sources de bonheur dans les derniers mols de son existence.

Parfaitement � adaptées à l'esprit romantique, les Valses de Chopin (Ici une partition) connurent un grand succès à Paris.

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Dans une vie placée sous le signe de la liberté, Chopin écrit à Nohant nombre de ses œuvres, qu'il soumet à l'avis attentif de son amie, animée comme lui d'un profond sentiment poétique.

Dans ces conditions de vie idéale, il parvient à oublier les misères de sa maladie.

En 1838-1839, ils séjournent ensef!1ble à Palma de Majorque, Marseille et Gênes.

A Majorque, Chopin achève les Préludes où il déploie l'éventail expressif de la passion.

Mais l'euphorie est de courte durée.

Les soins de George Sand deviennent excessifs et étouffants.

Elle l'appelle «mon Chopinet», «mon cher malade», et ce dévouement maternel contri­ bue à affaiblir sa virilité.

Lui l'appelle «mon ange», et peu à peu, Cho­ pin étant en proie à des humeurs changeantes, l'amour se transforme en amitié.

En 1847, la mésentente, attisée par des querelles familiales et la jalousie du fils de George Sand, met fin à dix années d'une amitié passionnée.

Entre temps, Chopin a repris son enseignement et sa vie mon­ daine, mais il ne retrouvera plus la même puis­ sance créatrice, soutenue par la tendresse d'une femme.

Une fin précipitée Il se replie sur lui-même, mais supporte mal la solitude et sa santé est de plus en plus fragile; il est en effet atteint de tuberculose depuis son plus jeune âge.

De plus, la nostalgie du pays et de sa famille le ronge.

En 1848, il donne son dernier • :--............

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1'1 � '"-·- "·-· concert à Paris où il joue deux œuvres récentes, la Berceuse et la Barcarolle.

La même année, une de ses élèves qui rêve de l'épouser, Jane Stirling, l'invite en Angleterre pour une tournée de concer!S: Londres, Manchester , Glas gow, Edim­ bourg.

A l'issue de son dernier concert à Londres, le 16 novembre 1848, il tombe gravement malade.

Les difficultés matérielles se font de plus en plus pesantes, et sa santé se détériore rapidement.

Ravagé par la phtisie, il meurt le 17 octobre 1849, à Paris, dans son appartement du 12, place Vendôme.

Mais les funérailles n'ont lieu que le 30 octobre à la Madeleine, le temps d'organiser, selon son désir, une interprétation du Requiem de Mozart; il est inhumé au Père-Lachaise.

Selon son vœu, son cœur fut transporté en Pologne, dans l'église de la Sainte-Croix à Varsovie.

Selon le mot de Heine: «La Pologne l'a marqué de son sens du chevaleresque et du tragique de son histoire, la France de son esprit et l'Alle­ magne de sa profondeur romantique»; il faudrait ajouter l'apport du folklore polonais, le sens de la liberté en France, et l'héritage pianistique de Beethoven.

Chopin a su adapter les formes classiques à l'esprit de l'époque romantique, et inventer un langage musical propre à exprimer la sensualité et la fureur des sentiments.

Son influence sur les écoles nationales et sur toute la musique de piano des xrx• et XX" siècles est très grande, surtout en Pologne (Paderewski, Szyma­ nowski), en Russie (Balakirev, Cui, Scriabine, Rachmaninov) , en Allemagne (Schumann, Brahms, Wagner) et en France (Fauré, Debussy).. »

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