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Grand oral du bac : Arts et Culture MICHEL-ANGE

Publié le 29/01/2019

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culture

Son étrange vestibule d’une hauteur démesurée, les murs traités comme des façades de palais provoqueront l’étonnement.

 

C’est à Rome que le pape Paul III lui donne véritablement les moyens de développer ses idées d’architecte, conformément à la vision monumentale qui apparaît dans son œuvre de sculpteur et de peintre. Pour la place du Capitole qu’il cerne, en 1538, de trois palais, il crée l’«ordre colossal»: une colonne ou un pilastre se poursuit sur deux étages. Ce style ne manque pas

de produire un profond sentiment de grandeur et de monumentalité.

 

Toutefois, son chef-d’œuvre en matière d’architecture reste la basilique Saint-Pierre de Rome, à l’édification de laquelle il participe de 1546 à 1564, et pour lequel il refuse d’être payé. Commencée sur un projet de Bramante, la basilique est inachevée et la construction de l’immense dôme qui doit le couvrir pose des problèmes techniques que ses prédécesseurs n’ont su résoudre. Michel-Ange consolide les piliers de soutien et construit un dôme ogival.

 

Artiste de la Renaissance, poète raffiné de langue italienne, Michel-Ange a eu une influence considérable sur les artistes de la génération suivante. Son œuvre produit une impression de force et de démesure porteuse des développements d’un courant esthétique nouveau, le maniérisme.

LA CHAPELLE SIXTINE

 

La restauration de la chapelle Sixtine, au palais du Vatican à Rome, a beaucoup surpris car les couleurs retrouvées sous la couche de crasse se sont révélées bien plus acides que l'on ne l’imaginait.

 

Les scènes bibliques se développent sans cadre sur la voûte du plafond, mais l'espace reste rythmé par douze Prophètes et Sibylles annonciateurs de la venue du Christ, assis sur des trônes et surmontés d’anges en bronze.

 

On a cru voir dans la Création d'Adam, sans doute la scène la plus célèbre (illustrée ci-contre), l’aspiration de l’homme à atteindre le divin. Mais l’infime espace qui sépare la main de Dieu de celle de l'homme semble conclure à une impossible rencontre.

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« Michel-Ange i Michel-Ange considérait le dessin comme A le premier des arts, d'où découlent tous les autres.

Il en a réalisé un grand nombre, comme cette Vierge à l'Enfant, qui combine l'importance accordée au trait et le travail en volume.

fresques de la chapelle Sixtine.

Il se lance seul dans cette gigantesque entreprise, de 1508 à 1512, allongé sous la voûte sur des échafaudages, refu­ sant toute aide.

Renonçant aux scènes encadrées dans un carré, il déploie sur l'ensemble du pla­ fond un vaste décor aux couleurs violentes.

Entre 1536 et 1541, il complète l'œuvre avec la scène du Jugement dernier.

Cette fresque tardive témoigne de l'évolution de Michel-Ange vers de nouvelles préoccupations religieuses et traduit une certaine angoisse générée par le sac de Rome perpétré, en 1527, par l'armée de Charles Quint.

i Le Tondo (tableau a rond) Doni, du musée des Offices à Florence, campe des personnages aux volumes pleins comme des sculptures.

Cette composition pyramidale est empruntée à l'autre maître de la Renaissance italienne, Léonard de Vinci.

Michel-Ange architecte Sous le pontificat de Clément VIl (Jules de Médi­ cis), Michel-Ange reçoit de nouvel!� commandes de sculpture et d'architecture.

A Florence, à l'église San Lorenzo, il édifie une chapelle funé­ raire pour la famille Médicis.

Il réalise les tom­ beaux de Laurent le Magnifique et de son fils Julien, l'un en fonction de l'autre.

Sur le tombeau de Laurent, sa statue adopte une pose songeuse.

En dessous, un sarcophage est orné d'allégories de l'Aurore et du Crépuscule, qui évoquent la vie contemplative de son ancien mécène.

En face se trouve le tombeau de Julien, représenté avec davantage de dynamisme, et les figures du Jour et de la Nuit symbolisent la vie active du chef militaire.

En 1523, toujours à San Lorenzo, Michel­ Ange construit la bibliothèque Laurentienne des-tinée à abriter les manuscrits appartenant aux Médicis.

Son étrange vestibule d'une hauteur démesurée, les murs traités comme des façades de palais provoqueront l'étonnement.

C'est à Rome que le pape Paul III lui donne véritablement les moyens de développer ses idées d'architecte, conformément à la vision monumentale qui apparaît dans son œuvre de sculpteur et de peintre.

Pour la place du Capitole qu'il cerne, en 1538, de trois palais, il crée l'« ordre colossal": une colonne ou un pilastre se poursuit sur deux étages.

Ce style ne manque pas de produire un profond sentiment de grandeur et de monumentalité.

Toutefois, son chef-d'œuvre en matière d'archi­ tecture reste la basilique Saint-Pierre de Rome, à l'édification de laquelle il participe de 1546 à 1564, et pour lequel il refuse d'être payé.

Com­ mencée sur un projet de Bramante, la basilique est inachevée et la construction de l'immense dôme qui doit le couvrir pose des problèmes techniques que ses prédécesseurs n'ont su résoudre.

Michel-Ange consolide les piliers de soutien et construit un dôme ogival.

Artiste de la Renaissance, poète raffiné de langue italienne, Michel-Ange a eu une influence considérable sur les artistes de la génération sui­ vante.

Son œuvre produit une impression de force et de démesure porteuse des développements d'un courant esthétique nouveau, le maniérisme.

LA CHAPELLE SIXTINE La restauration de la chapelle Sixtine, au palais du Vatican à Rome, a beaucoup surpris car les couleurs retrouvées sous la couche de crasse se sont révélées bien plus acides que l'on ne l'imaginait.

Les scènes bibliques se développent sans cadre sur la voûte du plafond, mais l'espace reste rythmé par douze Prophètes et Sibylles annonciateurs de la venue du Christ, assis sur des trônes et surmontés d'anges en bronze.

On a cru voir dans la Création d'Adam, sans doute la scène la plus célèbre (illustrée ci­ contre), l'aspiration de l'homme à atteindre le divin.

Mais l'infime espace qui sépare la main de Dieu de celle de l'homme semble conclure à une impossible rencontre.. »

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