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Glass Philip

Publié le 07/04/2019

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Glass Philip

 

Compositeur américain

 

* 31.1.1937, Chicago, Illinois

 

Petit-fils d'immigrants juifs orthodoxes, ayant travaillé dès l'âge de douze ans dans le magasin de disques de son père, Glass étudie la flûte, le piano et les mathématiques à l'Université de Chicago avant de s'intéresser aux musiques d'autres cultures, plus particulièrement à la musique indienne. Avec Steve Reich, il est le pionnier de la musique répétitive, qui juxtapose de façon schématique des motifs minimaux. Il compose des opéras (\"Einstein on the beach\", 1976; \"The Making of the representative for planet 8\", 1986), des arrangements orchestraux pour deux albums de David Bowie, et travaille pour le cinéma (\"Koyaanistansi\", 1982). Plus que toute autre composition, l'hymne des Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles a fait découvrir Glass à un vaste public international.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Glass, Philip - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Glass, Philip (1937- ), compositeur et interprète américain proche du courant de la musique minimaliste.

Sa musique repose sur un très petit nombre de phrases musicales répétées inlassablement avec de légères modifications de structure et de rythme (d’où le nom de musique répétitive). 2 ITINÉRAIRE ET ŒUVRES PRINCIPALES Glass (Philip), Closing À l'instar des œuvres de Steve Reich ou de Terry Riley de l'école américaine minimaliste, les compositions de Philip Glass (comme cet extrait de « Closing ») sont élaborées sur un canevasrythmique très répétitif, dilaté sur une longue durée.

La partition multiplie également les couleurs de timbre et de subtiles variations rythmiques.« Closing » est extrait de l'album Glassworks(1982).Closing de Phil Glass et joué par le compositeur, produit par Kurt Munkacsi et dirigé par Michael Riesman.

Extrait de Philip Glass, Music from Dunvagen © 1995 Dunvagen Music Publishers, Inc.

Tous droits réservés./Richard Vogel/Liaison Agency Né à Baltimore, Philip Glass travaille d’abord dans le magasin de disques de son père, avant d’étudier la flûte au conservatoire de sa ville natale.

Il fréquente l’Université de Chicago, puis étudie la composition à la Juilliard School de New York.

Grâce à une bourse obtenue en 1964, il suit les cours de Nadia Boulanger à Paris.

À la même période, il fait la rencontre, et subit l’influence déterminante, du joueur de sitar et compositeur indien Ravi Shankar, qui l’initie au raga.

Il a l’occasion d’étudier également avec le joueur de tabla Alla Rakha. Fréquemment associé à ses collègues américains représentants du minimalisme Steve Reich et Terry Riley, il joue le plus souvent ses propres compositions avec le Philip Glass Ensemble (deux claviers, trois instrumentistes à vent, une soprano), fondé en 1968.

Durant ses longues tournées aux États-Unis comme en Europe, il remporte un immense succès.

Parmi ses œuvres, on trouve plusieurs opéras, tels que Einstein on the Beach (1976), en collaboration avec Bob Wilson, Satyagraha (1980), sur le mahatma Gandhi, Akhnaten (1984), The Making of the Representative for Planet 8, The Fall of the House of Usher (1988), The Voyage (1992), sur Christophe Colomb ; Orphée (1992) et la Belle et la Bête (1994) sont empruntés à Jean Cocteau. Philip Glass a également écrit la musique des films Koyaanisqatsi (1983) et Powaqqatsi (1987), un Concerto pour violon (1987), des pièces dansées et du théâtre musical ( 1000 Airplanes on the Roof, 1988), des compositions pour chœur et orchestre (dont Itaipu, 1989) et de nombreuses pièces instrumentales ou symphoniques (telle The Light, 1987). 3 LA MUSIQUE DE PHILIP GLASS L’influence (notamment rythmique) des musique indienne et nord-africaine a permis à Philip Glass de s’affranchir du style plutôt conventionnel de sa production de jeunesse.

Sa technique allie une simplification extrême du matériau au recours systématique à la répétition, selon un principe quasi hypnotique.

Abandonnant toute forme préconçue, la musique de Philip Glass joue sur les effets de contraction et de dilatation de motifs rythmiques, ou encore sur le décalage progressif de mélodies exécutées à l’unisson. L’orientalisme, le goût de l’exotisme, la collaboration avec des peintres ou des photographes, ou encore une certaine tendance au mysticisme caractérisent sa démarche créatrice et peuvent expliquer l’attrait qu’elle exerce sur le public des jeunes.

Il faut noter encore, à cet égard, l’influence de la musique pop et rock, qui s’exerce particulièrement dans Einstein on the Beach. Cette proximité esthétique avec des musiques faisant elles-mêmes un emploi abondant du principe de répétition se traduit fréquemment, dans la musique de Philip Glass, par une puissance sonore plus rare chez d’autres compositeurs minimalistes ou répétitifs (notamment Steve Reich).

Son orchestre fait souvent appel, à cette fin, à des instruments électriques amplifiés. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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