GAINSBOROUGH Thomas : Mary, la fille de l'artiste
Publié le 30/10/2011
Extrait du document
En 1774, Gainsborough s'installe à Londres.
Mais le succès n'est pas aussi immédiat qu'il
l'avait été à Bath. Peut-être est-ce à cause de ses
démêlés avec la Royal Academy, qu'il accuse
de mal exposer ses tableaux....
«
GAINSBOROUGH
Thomas
Mary, la fille de l'artiste
Né à Sudbury, 1727
Mort à Londres, 1788
En 1774, Gainsborough s'installe à Londres.
Mais le succès n'est pas aussi immédiat qu'il
l'avait été à Bath.
Peut-être est-ce à cause de ses
démêlés avec la Royal Academy, qu'il accuse
de mal exposer ses tableaux, ou de la sourde
rivalité qui l'oppose à Reynolds.
Ce dernier juge
avec sévérité sa technique et "toutes ces égrati-
gnures et ces marques bizarres qui, à y regarder
de près, sont si perceptibles dans les tableaux
de Gainsborough", mais il ajoute cependant
que "ce chaos, cet aspect rébarbatif et informe,
par une espèce de magie, prend forme à une
certaine distance et toutes les parties se mettent
en place..."
C'est lorsqu'il peint pour lui-même que Gains-
borough peut donner libre cours à sa manière
souple et rapide, témoignant d'une sensibi-
lité préromantique.
Dans ce portrait de sa fille
Mary, les touches hachées, posées avec une
fausse négligence, contribuent à l'effet de légè-
reté de cette charmante apparition.
Seul le vi-
sage grave, nimbé de lumière, est rendu avec
un naturel émouvant.
Le chapeau coquillage, la
chevelure, le col de dentelle qui encadrent la
clarté du portrait sont à peine esquissés et
comme absorbés par le fond sombre, brossé à
grands traits.
1777
Huile sur toile, 76 x 64,5 cm
Londres, Tate Gallery.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Thomas Gainsborough FILLES DE L'ARTISTE POURSUIVANT UN PAPILLON (analyse du tableau)
- GAINSBOROUGH Thomas : Mary, comtesse Howe
- Gainsborough, Thomas - vie et oeuvre du peintre.
- LARGILLIÈRE Nicolas de : L'Artiste, sa femme et sa fille (analyse du tableau).
- Lady Montagu par Odette de Mourgues Quand Lady Mary Wortley Montagu était une petite fille, son jeu favori consistait à courir de toutes ses forces, le soir, dans la prairie, pour essayer d'attraper le soleil couchant.