Devoir de Philosophie

France-Belgique : l'art en partage

Publié le 04/12/2018

Extrait du document

belgique

Les mysticismes, l’érotisme et le satanisme constitutifs du symbolisme trouvent, à la fin du siècle, dans les brouillards et les silences de Bruges-la-Morte, le plus précieux terreau. Les artistes belges Fernand Khnopff, Félicien Rops, Jean Deville et Georges de Feure renvoient aux Français Maurice Denis et Odilon Redon les longs corps étirés des femmes-pièges, Ophélie, Salomé, Sapho. Tandis que se répondent à l’autre bout de la chaîne, dans le cadre d’un nouvel art social, la Grève au Creusot de Jules Adler (1899) et le Drapeau rouge d’Eugène Laermans (1893).

 

Si le bronze de Rodin, l’Âge d’airain, qui ouvre l’exposition en est comme le symbole, c’est parce qu’il a été conçu, exécuté puis couronné en Belgique. Et alors que les sculpteurs Jean-Baptiste Carpeaux et Jules

Au cours de l'année 1997, une série d’expositions ont illustré les échanges et les jeux de miroirs fascinants qui, dans le monde de Part, ont uni la France à la Belgique entre le xixe et le xxe siècle : au Grand Palais, «Paris-Bruxelles, Bruxelles-Paris, 1848-1914 » ;

 

« Vers l’Âge d'airain - Rodin en Belgique », partagée entre le Musée Rodin et le Palais des beaux-arts de Charleroi ; au Musée d'Orsay, une exposition-dossier, «Émile Verhaeren, un musée imaginaire » ; tandis qu'à Bruxelles les Musées royaux de Belgique ont célébré avec éclat le centenaire de la naissance de Paul Delvaux.

Le néo-symbolisme du Belge Fernand Khnopff est représentatif d’un art qui oscille entre l’esthétique fin de siècle et les avancées modernes.

Liens utiles