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FLÛTE ENCHANTÉE (La ) de Wolfgang Amadeus Mozart

Publié le 11/04/2016

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FLÛTE ENCHANTÉE (La )

 

 

 

Opéra en 2 actes de Wolfgang Amadeus Mozart (1756 - 1791) sur un livret de Schikaneder, représenté à Vienne le 30 septembre 1791. Cette œuvre scénique, la dernière de Mozart, fut écrite non pour le Théâtre de la Cour, mais pour un théâtre populaire des faubourgs de Vienne que dirigeait l’acteur et auteur dramatique Schikaneder. Elle appartient au genre de la féerie alors en vogue. L’argument fut tiré d’un recueil de contes orientaux, le Djinnistan, publié par Wieland en 1786. Comme, d’autre part, les deux auteurs appartenaient à la franc-maçonnerie, ils saisirent l’occasion d’en faire, à l’aide de sous-entendus et de symboles, une apologie de la franc-maçonnerie menacée, en s’appuyant sur un roman maçonnique de l’abbé Terrasson, Sethos, publié en 1731. La Flûte n’a que 2 actes, mais comme c’est une pièce à grand spectacle, elle comporte de nombreux tableaux. L’Ouverture commence par de majestueux appels de cuivres, répétés trois fois à deux reprises : c’est, dès le début, un symbole, celui de la « triade » maçonnique. Plus tard on verra trois fées et trois génies, chaque trio reparaissant trois fois ; trois épreuves seront imposées à l’initiation du héros. Le reste de l’Ouverture, qui fait contraste avec cette majesté initiale par son éblouissement instrumental, annonce le caractère de la pièce où vont s’opposer continuellement une solennité presque mystique et une fantaisie souvent comique.

 

Dans un site sauvage, le jeune prince Tamino, poursuivi par un serpent gigantesque, appelle à l’aide. Il est sauvé par trois Fées qui tuent le monstre. Elles chantent, en un délicat trio, leur admiration pour le jeune homme qui a perdu connaissance et vont conter l’aventure à leur souveraine, la Reine de la Nuit. Tamino, revenu à lui, trouve à ses côtés un oiseleur portant une cage et jouant d’une flûte de Pan. C’est Papageno, qui personnifiera désormais la naïveté fraîche du peuple en face de Tamino, symbole d’une humanité supérieure. Tous les refrains de l’oiseleur auront une saveur populaire. Au cours de leur conversation (le dialogue est toujours parlé et ne comporte pas de récitatifs), Papageno

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