Devoir de Philosophie

Fauré Gabriel

Publié le 01/04/2019

Extrait du document

Fauré Gabriel, 1845-1924, né à Pamiers (Ariège), compositeur français.
 
Il était fils d'instituteur et dernier-né d'une famille nombreuse. Ses dons exceptionnels furent remarqués par Louis Niedermeyer, qui l'aida à suivre des études à Paris à l'École de musique classique et religieuse. C'est là qu'il composa une vingtaine de ses quatre-vingt-seize mélodies. À 19 ans, il s'essaya à la musique religieuse avec son célèbre Cantique de Racine (1865), pour choeur à quatre voix mixtes, cordes et orgue. À son retour de la guerre de 1870, il fut titulaire, à Paris, du grand orgue de Saint-Honoré-d'Eylau, puis de l'orgue de choeur à Saint-Sulpice. En 1896, il succéda à Camille Saint-Saëns au grand orgue de la Madeleine. Il fut ensuite désigné pour remplacer Jules Massenet à la chaire de composition du Conservatoire de Paris, où il fut le professeur, entre autres, de Maurice Ravel, Georges Enesco et Jean Roger-Ducasse. En 1905, il prit la suite de Théodore Dubois à la direction du même Conservatoire.
 
On lui doit : nombre de pièces pour piano (Barcarolles, Impromptus, Nocturnes) ainsi qu'une Ballade (1881), composée pour piano et orchestrée par la suite, qui lui valut d'être présenté à Franz Liszt par Saint-Saëns ; de la musique de chambre, notamment le Quatuor avec piano en sol mineur (1887), qui révèle pleinement son art ; de la musique religieuse avec Maria, mater gratiae (1888), pour voix de femmes, et son Requiem (1887-1888), l'un de ses chefs-d'oeuvre. Parmi ses mélodies, il faut citer les Cinq Mélodies, dites de Venise (1891), et la Bonne Chanson (1892-1894), sur des poèmes de Paul Verlaine. Peu tenté par le théâtre, Fauré écrivit cependant quelques drames, dont Pelléas et Mélisande (1898) et Prométhée (1900). Il trouva dans un livret de René Fauchois le sujet de son opéra Pénélope (1913). Modeste et discret, Fauré n'est pas le musicien de salon qu'en a fait son immédiate postérité, mais un compositeur d'une simplicité maîtrisée et originale à la grande force intérieure.


« Gabriel Fauré. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles