Exposé sur la musique moderne de la Belle Epoque
Publié le 05/04/2011
Extrait du document
La musique moderne est très vaste c’est pour ça que nous allons la voir celons Stravinski et le Sacre du printemps qui est l’œuvre la plus importante et la plus qualificative de cette période. Nous parlerons aussi de Debussy . La musique moderne créé un lien entre la musique classique avec une structure et la musique dadaïste (musique abstraite sans aucune structure) encore appelé contemporaine. La musique moderne est le début de la déstructuration de la musique classique.
On voit des anciennes techniques et formes musicales abandonnées comment le concerto grosso (plusieurs soliste), la fugue et bien d’autres.
Parvenus aux confins de l’exploration harmonique et stylistique de la musique romantique, une partie importante des compositeurs de ce début du siècle a essayé de se défaire des systèmes de construction a priori, et de purifier l’écoute de la musique de ses éternels couplages entre tensions et détentes que la tonalité lui avait inculquées. On retrouve, par exemple, chez Ravel ou Debussy, la modalité que l'on avait abandonnée à l'apparition de la musique baroque.
La musique n’a pas vraiment connu de "cassure" aussi franche que les arts plastiques et la littérature avec le Dadaïsme et l'apparition de l'abstraction.
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Le Néoclassicisme est une partie de la musique classique.
C'étais un mouvement très populaire et utilisé dans lapériode moderne, ou l'entre deux guerre où les compositeurs puisaient leur inspiration dans la musique du XVIII e siècle tout en y ajoutant des éléments modernes de l'époque tels que les différents procédés d'extension de la tonalité ou encore des éléments extra-musicaux comme des bruits de train, de machine à écrire.
L'œuvre de Stravinski, qui s'étend sur près de soixante-dix années, se caractérise par sa grande diversité de styles.Le compositeur accéda à la célébrité durant sa première période créatrice avec trois ballets qu'il composa pour lesBallets russes de Diaghilev : L'Oiseau de feu (1910), Petrouchka (1911) et surtout Le Sacre du Printemps (1913).
Le Sacre , son œuvre la plus célèbre, eut un impact considérable sur la façon d'aborder le rythme en musique.
En effet Stravinski écrivait énormément de musique pour les ballets russes qui ont été crées en 1907 par Serge de Diaghilev (1872-1929)
Les premières représentations de ballet russe se sont faites à Paris qui était reconnu à l'époque comme la Capitaledes Arts de L'époque.
Stravinski travailla d'abord avec Diaghilev en 1910 pour « L'oiseau de feu », ils firent de nombreuse tournées àtravers l'Europe ce qui a permis a Stravinski d'entendre des œuvres comme Pelléas et Mélisandre de Debussy ouDaphnis et Chloé de Ravel qui constituent pour lui de véritables révélation.
La collaboration entre Stravinki etDiaghilev les amènera a rencontrer des personnalités parmi les plus prestigieuse de la danse Nijinski ( 12 mars 1889 [] et décédé le 8 avril 1950 )
C'est le fils d'un couple de danseurs polonais et le frère de la danseuse Bronislava Nijinska ,il était un chorégraphe très reconnu pour les ballets russes de l'époque. Il épouse Romola de Pulszky en 1913, alors qu'il est l'amant de Serge de Diaghilev .
Il fut reconnu comme le plus grand danseur de son époque, bien qu'en 1911 lors de sa représentation médiocre pourL'oiseau de Feu il fut mis a la porte.
En 1912 il mit un terme a son passé pendant la représentation de L'Après-midi d'un faune , d'après le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy .
Nijinski est aussi l'auteur d'un système de notation de la danse qu'il inventa pour lui-même ,il avait des mouvements
Nijinski retravailla avec Stravinski lors du Sacre du Printemps, il décortiqua les positions classiques : les danseurs ont les pieds rentrés et les genoux pliés.
Le moderne s'impose en pleine tradition du ballet russe .
En 1919 il sombre dans la folie et perd la tous ses moyens.
Il se retire en Suisse jusqu'à son décès en 1950.
SACRE DU PRINTEMPS :
Le sacre du printemps est composé de 1911 à 1913, le scandale provoqué par sa première audition au théâtre desChamps-Elysées à Paris, sous la direction de Pierre Monteux ; pourrait on la qualifié comme une œuvrerévolutionnaire qui ouvre sur une ère musicale nouvelle ?
Stravinski avait imaginé une sorte de symphonie qui serai appelée « le grand sacrifice », mais Serge de Diaghilevdevait le convaincre de transformer son projet en un ballet de plus grande envergure qui représenterait un ensemblede tableaux de la Russie païenne.Nicolas Roerich, peintre et archéologue, travailla avec Stravinski sur l'évocation du rituelle du printemps.
L'œuvre est nourrit des matières sonores les plus complexes et c'est pourquoi le travail sur la couleur instrumentaleet le rythme ne peut se satisfaire de conventions préalables.
La partition met en valeur les familles instrumentalesdans leurs registres les plus variés, à l'interieur d'un effectif orchestral de grande dimension : trente-huitinstruments à vent, un ensemble d'instruments à cordes, et une percussion.
Une accentuation affirmée des timbres instrumentaux, qui s'appuie sur des constructions rythmiques extrêmementsolides, permet à Stravinski de jouer sur des rapports entres des plans sonores particulièrement contrastés, grâce àcet « engrenage rythmique »
Les rythmes sont scandés, syncopés, mélangés en remettant au goût du jour la polyrythmie délaissée après le Moyen Âge et une succession de temps forts.
Dans le Sacre, Stravinski approfondit les éléments déjà expérimentés avec ses deux premiers ballets, L'Oiseau de feu et Petrouchka , soit le rythme et l'harmonie.
La chorégraphie de Vaslav Nijinski , tout comme la musique d' Igor Stravinski , plaçant le rythme comme élément.
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