Devoir de Philosophie

EXPOSE LE SENTIMENT D'INJUSTICE AUTORISE T-IL LE RECOURT A LA VIOLENCE

Publié le 05/12/2023

Extrait du document

« SOMMAIRE INTRODUCTION.................................................................2 I.

PREMIERE PARTIE..........................................................3 a.

La violence présenté comme impulsive et tendant à l’excès ....................................................................................

3 b.

Conclusion partielle – transition.......................................4 II.

DEUXIEME PARTIE.........................................................5 a.

la violence usage légal..................................................5 b.

La violence de la punition..............................................6 c.

La valeur dissuasive.....................................................7 CONCLUSION....................................................................8 Le Sentiment d’injustice autorise t-il le recourt à la violence ? Page 1 INTRODUCTION L’injustice dans le cadre d’une société apparaît d’abord comme une transgression des lois positives ou une mauvaise application de ces lois positives, destinées la plupart du temps à prévenir et punir la violence (droit pénal) quand elles ne peuvent obliger à des réparations des préjudices (droit civil).

La violence apparaît quant à elle comme une atteinte portée à l’intégrité physique ou morale de la personne et peut se fonder sur le non-respect de la liberté de la personne à disposer d’ellemême.

Il peut sembler alors contradictoire de concevoir la violence comme un remède à l’injustice qui souvent se réalise par la violence. Pourtant si le recours à la justice comme institution qui applique les lois lors des litiges ou si les lois positives sur lesquelles se fonde cette justice ne sont pas elles-mêmes légitimes ou n’acceptent ni le débat contradictoire ni la réforme, alors l’injustice règne dans la société et la violence ne peut-elle être le seul remède à l’injustice ? Mais qu’est-ce qu’un remède ? Un remède se définit d’abord par son but qui peut aller d’un simple traitement symptomatique destiné à soulager des effets de la maladie ou un traitement plus radical destiné à supprimer les causes de la maladie et à obtenir une guérison définitive.

Or la violence peut-elle suffire à effacer l’injustice ? Ne risque-t-elle pas d’envenimer la relation d’injustice ? Pour répondre à ces questions, nous évaluerons d’abord la nature de la violence dans ses caractères, dans ses formes, dans ses buts et dans ses effets pour souligner sa contradiction avec l’exercice de la justice et en déduire son illégitimité ainsi que son inefficacité face à l’injustice.

Puis nous nous demanderons si la violence sous certaines conditions n’est pas Le Sentiment d’injustice autorise t-il le recourt à la violence ? Page 2 le seul moyen de corriger l’injustice lorsque celle-ci est irréductible. I.

PREMIERE PARTIE a.

La violence présenté comme impulsive et tendant à l’excès La violence se présente la plupart du temps comme impulsive et tendant à l’excès et à la démesure voire à la surenchère et se distingue en ceci de la simple force.

Ses mobiles sont souvent d’ordres pathologiques, elle est une réaction causée par des sentiments, des passions.

En ce sens, elle est, au contraire de la sagesse du remède, irréfléchie, passionnelle et tend à être disproportionnée par rapport au mobile qui en est à l’origine. Par ailleurs, en lui-même, l’acte violent méprise l’intégrité physique et / ou morale de l’individu qui y est soumis et ne tient pas compte de sa dignité humaine, le traite comme un monstre et, en ce sens, constitue une injustice, inflige à un homme ce que l’on ne pourrait vouloir pour un homme et pour soi en particulier.

En ce sens, la punition légale qui use de violence peut en elle-même s’apparenter à une vengeance déguisée.

Et, en ce sens, la violence ne doit pas être utilisée. Une telle violence vengeresse néanmoins peut bien soulager et, dira-t-on remédier à défaut de réparer.

Mais Le Sentiment d’injustice autorise t-il le recourt à la violence ? Page 3 cet effet n’est-il pas provisoire et décevant, inapte à supprimer l’injure ou la blessure subie ? La violence semble donc pouvoir être un soulagement provisoire, un traitement symptomatique du sentiment d’injustice mais encore incapable de supprimer la cause de ce sentiment. En outre, généraliser le recours à la violence conduit à un état de terreur pire que l’injustice à l’instar du climat de suspicion et de menace perpétuelles que la vendetta tisse peu à peu entre des familles.

La violence apparaît alors davantage comme un empoisonnement lié à l’abus inévitable d’une drogue. b.

Conclusion partielle – transition Ainsi la violence ne semble pas avoir d’efficacité contre une injustice qu’elle envenime (à vouloir guérir le mal par le mal, le remède est ici pire que le mal) et elle ne semble pas non plus être légitime face à cette injustice.

Toutefois, de nombreux poisons peuvent dans un usage mesuré et modéré donc réfléchi être utilisés comme remède, alors la violence ne peut-elle être un remède à l’injustice sous certaines conditions ? Le Sentiment d’injustice autorise t-il le recourt à la violence ? Page 4 II.

DEUXIEME PARTIE a.

la violence usage légal La violence peut faire l’objet d’un usage légal, c’est-à-dire d’un usage mesuré selon la loi et réfléchi par le législateur et par la justice qui décide de l’infliger au coupable.

En ce sens, elle correspond davantage aux critères de mesure, de réflexion et de rationalité qui caractérisent.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles