étude comparée de 3 bâtiments

« – matériau, à première vu, apparence extérieure : Le cénotaphe = structure colossale, très imposante, effrayant => a l'air très futuriste, science fiction + très grande sobriété, un seul matériau, on est sur quelque chose d'uniforme, sans aucun artifice → forme simple, pas de grande extravagance dans les formes, très fermé, pas d'ouverture La Rotonda : Rotonde au centre décorée de fresque mais c'est tout.

Grande sobriété également, unicité, grande régularité qui est frappante, perfection, répétition Colossale = les colonnes ioniques font cet effet là, un effet de grandeur, de majesté MAIS bcp d'ouverture Pavillon de Barcelone : Ce qui est frappant, c'est la modernité, ce style qui paraît très épuré, très vide Un espace très simple à l'intérieur dans le sens où il n'y a aucun artifice, c'est vide, c'est vraiment la structure, la forme, le plan qui va parler au spectateur + apesanteur + perturbation de la perception (parois polies et cirées ) Les matériaux utilisés tels que le verre et l’acier viennent refléter la modernité de ce bâtiment.

En réalité, chaque aspect du pavillon allemand a une importance architecturale et peut être vu dans l’avènement de l’architecture moderne au XXe siècle, cependant, l’un des aspects les plus importants est vraiment la verrière du toit.

Et puis, la façade est entièrement en verre.

Le verre est un matériau, avec les poteaux en acier, qu’on retrouve fréquemment dans l’architecture moderne et qu’on peut notamment retrouver à l’école du Bauhaus où Mies a été directeur. Mélange du traditionnel et du luxueux = rend la modernité moins provocante => pour les 3, l'innovation ne vient pas des matériaux, ce n'est pas cela qui est le plus intéressant – lien de l'architecture avec l'environnement extérieur Le cénotaphe est isolé et n'a aucune mitoyenneté et n'est pas intégré dans un milieu urbain. C'est une structure qui a également été pensée en adéquation avec les moments de la journée.

La cavité mammouth à l'intérieur du cénotaphe, aurait offert en fait plusieurs visions cosmiques en fonction du moment de la journée.

Pendant les heures de lumière du jour, la sphère serait de cette manière imitaient la voûte céleste avec toutes ses constellations, obtenues par le filtrage de la lumière à travers les ouvertures du capot; la nuit, cependant, le complexe fournirait des effets de jour, obtenus avec l'éclairage d'un énorme en forme de globe sphère armillaire que, en suspension dans le centre de la cavité, s'illuminer toute la structure. Pour la villa rotonda = l'endroit a été choisi avec soin, c-à-d qu'elle est perchée sur une colline assez haute et en périphérie de Vicence, elle est entourée de verdure → on remarque une inter-pénétration de la nature dans l'architecture = l'espace central est ouvert sur les 4 côtés de manière à pouvoir voir le spectacle de la nature de tous les côtés, quand on est à l'intérieur de la villa = comme si on était à l'intérieur d'un théâtre + la logia = manière de faire pénétrer la nature dans la villa Palladio fut en fait très attentif à l’harmonie avec le paysage.

Ainsi, même si la villa semble être parfaitement symétrique, il y a quelques variations dans les façades ou dans l’amplitude des escaliers de telle sorte que chaque côté est le complément de l’environnement et de la topographie environnante.

La symétrie de l’architecture communique avec l’asymétrie du paysage pour créer une harmonie particulière dans son ensemble. → importance de la nature environnante dans l'architecture, on construit, on configure en fonction du terrain, de la nature qu'on trouve autour, on doit prendre en compte les contraintes + la beauté qu'on trouve à côté = ici la pente des escaliers vient prolongé le lieu par exemple Il en de même pour le pavillon de Barcelone où la fluidité des espaces fait s’interpénétrer l’intérieur et l’extérieur grâce aux murs rendus presque transparents par des façades en verre et de fins porteurs métalliques. L’innovation de cette architecture se traduit d'ailleurs par l’utilisation de cloisons vitrées, qui permettent justement la liberté d’utilisation de l’espace et cette intégration de l’intérieur avec l’environnement extérieur + le fait qu'elle soit construite de manière plutôt horizontale et sur la longueur plutôt que sur la hauteur traduit une volonté de s'accorder avec l'environnement, de s'inscrire dans une continuité, de ne pas marquer une rupture trop franche avec l'extérieur. => dans les 3 exemples on retrouve une prise en compte de l'extérieur, le cénotaphe = utilité, les villas = volonté de s'inscrire dans une continuité, dans tous les cas → on a une adaptation à l'environnement – géométrie et symétrie Pour le cénotaphe : on retrouve une base circulaire:c-à-d que le projet a été constitué d'une immense sphère creuse haute de cent cinquante mètres, couché sur une terrasse qui a pour but de soutenir l'hémisphère inférieur et absorber toute poussée vers le bas de la moitié supérieure → ce socle est d'ailleurs rectangulaire. D’un point de vue artistique, Étienne-Louis Boullée pensait que la sphère était la forme géométrique la plus belle et selon lui, la régularité et la symétrie de cette figure empêchent toutes les déformations de la « magnifique beauté de sa forme qui, toujours, s’offre parfaite à nos regards » => choix de formes géométriques de base = rectangle + sphère (cercle) = ce sont des formes éminemment régulière et la sphère est naturellement propice à une symétrie absolument parfaite. Dans le livre II des Quatre Livres de l'architecture, Palladio donne le plan et l'élévation de la villa Almerico-Capra.

Ce plan présente la particularité d'être conçu selon la méthode du rabattement de la diagonale du carré ou moyenne géométrique du carré de deux. En effet, on a à faire à un plan qui est un carré régie par une double symétrie, les angles sont tournés vers les 4 points cardinaux L’ensemble se développe à l’ horizontale, la villa est deux fois plus large que haute.

Le plan est d’une symétrie parfaite.

Palladio a repris un plan centré en croix avec quatre façades identiques inspirées des temples grecs et un grand salon central circulaire = une rotonde (= pièce centrale de la maison par laquelle on accède par 4 corridors identiques est surmontée d'une coupole) + le fait que le plan soit centré autour d'une rotonde → qualité évidente de symétrie Le plan et l’élévation combinent un classicisme vitruvien et un maniérisme moderne.

on y retrouve les caractéristiques de l’esthétique des villas palladiennes, dont la symétrie, la centralité. S'ajoute à la perfection géométrique, une grande précision mathématique : Pour les plans de ses villas, Palladio a recours à des proportions très précises, fondées sur la régularité et la répétition, exemple : 1 portique = 1 demi côté en largeur le portique + les escaliers = la moitié du diamètre du salon central la hauteur du salon central = hauteur du bâtiment total → précision qui permet une symétrie parfaite Exemple de l'équilibre et de la rigueur propre à la Renaissance, puisque sur chacun des 4 côtés de la villa on retrouve un portique à colonne ionienne soutenant un fronton. Pavillon de Barcelone : Le bâtiment repose sur un large socle longeant un bassin.

La structure en elle-même est constituée de huit poteaux en acier à section cruciforme disposés en rectangle de façon parfaitement régulière qui permettent de soutenir un toit plat, avec de grandes baies vitrées et quelques cloisons allant du sol au plafond.

L’impression qui se dégage est celle d’un jeu de plans perpendiculaires assemblés en trois dimensions. L’horizontalité du bâtiment et la simplicité de ses formes rectangulaires font qu’il n’est pas très voyant en apparence ; cependant, au fur et à mesure que le visiteur se rapproche, il voit se déplier devant lui une intéressante combinaison de volumes qui jouent avec le regard du spectateur. Le pavillon est réalisé sous la forme d’une composition proportionnelle : -Une composition dynamique et à la fois symétrique et déséquilibrée : d'un côté un petit toit et un grand bassin, de l'autre un grand toit et un petit bassin, les 2 parties couvertes sont reliées comme 2 pôles opposés par le grand mur qui ferme le fond -Les pans semblent s'arrêter sans raison = un air d'inachevé = si on la complète on obtient un rectangle que l'architecte aurait fait éclater par une série de déplacement → jeu avec la forme du rectangle et jeu dans une symétrie qui est un peu mise à l'épreuve avec ce déséquilibre – plan, espaces, rythmes Le cénotaphe s'il avait été réalisé serait devenue la plus grande structure bâtie par l’homme. Le but du projet était de générer des sensations dans le spectateur aussi grandiose que dérangeant devant un espace qui devait jouer l'immensité de l'univers. Il s’inscrit dans le courant de « l’architecture parlante », dont il est l’un des principaux représentants avec son confrère Claude-Nicolas Ledoux, et selon lequel un bâtiment doit être fortement expressif, afin que sa fonction soit une évidence pour le spectateur.

En effet pour eux les bâtiments doivent exprimer leur fin dans leur forme. Ici, volonté de produire une impression de majesté et.... »